02/03/2021 reseauinternational.net  10 min #186293

Syrie - La politique de paix de la Russie encourage la guerre

L'auteur de cet article, Paul Craig Roberts, soutient que Poutine, loin de défendre son allié iranien contre les États-Unis et Israël, ferme les yeux sur les attaques américaines et israéliennes contre les intérêts iraniens en Syrie. Cela donnera bientôt aux bellicistes américains et israéliens, suggère-t-il, la confiance nécessaire pour lancer une attaque à grande échelle contre l'Iran lui-même et pour tenter de chasser le Hezbollah du Liban. Le résultat serait les premiers pas vers un Grand Israël au Moyen-Orient.

Cette évaluation est-elle correcte et Poutine est-il secrètement de mèche avec les États-Unis et Israël ?

Je pense que oui, car Poutine, à l'image de tous les dirigeants occidentaux, est vendu au lobby juif et aux 1%. De plus, bien que la Russie ait livré des S-300 à la Syrie, elle interdit à cette dernière de les utiliser contre les attaques quasi ininterrompues d'USraël contre la Syrie
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-  Trump, Poutine et la mafia judéo-russe
-  Une Russie brutalisée par le sionisme1 ~ H. Genséric

*

par Paul Craig Roberts.

Le 25 février, Biden, le voleur des élections présidentielles américaines, a ordonné une attaque aérienne américaine contre la Syrie qui a tué 17 Iraniens. Les attaques américaines et israéliennes contre la Syrie se poursuivent depuis des années sans autre conséquence que les dénonciations syriennes et russes des violations américaines et israéliennes du droit international. De toute évidence, l'agenda des États-Unis/Israël a la priorité sur le droit international. On pourrait penser qu'après toutes ces années, le Kremlin aurait remarqué cela et aurait cessé ses pleurnicheries de disque rayé.

Après des années d'hésitation, la Russie a finalement permis à la Syrie d'obtenir des missiles S-300, qui, s'ils étaient autorisés à être utilisés, seraient capables de prévenir les attaques américaines et israéliennes. Comme ces fameux missiles ne sont jamais utilisés, Washington les considère comme un bluff de plus par un gouvernement russe lâche qui ne veut ni se battre ni laisser les Syriens se battre.

Andrew Korybko, un analyste politique américain basé à Moscou, explique cette politique russe de protection par la Russie des attaques américaines et israéliennes contre la Syrie. Il reconnaît que si la Russie considère officiellement les attaques israéliennes et américaines sur le territoire syrien comme des violations du droit international, « elle ne fait strictement rien pour les arrêter ». Il souligne « le fait objectivement existant et facilement vérifiable que les S-300 n'ont même jamais été utilisés une seule fois pour défendre la Syrie depuis qu'ils y ont été envoyés fin 2018 dans ce but explicite » comme preuve que Moscou « facilite passivement et objectivement ces frappes ».

Korybko postule que la tolérance du Kremlin à l'égard des frappes fait partie d'un « grand équilibre stratégique » russe consistant à essayer de promouvoir une soi-disant « solution politique de compromis » au conflit syrien, qui envisage le retrait éventuel des forces iraniennes et de leur alliés tels que le Hezbollah contre l'arrêt éventuel des attaques d'Israël et des États-Unis contre la République arabe syrienne.

En d'autres termes, il suggère la complicité du Kremlin avec Israël pour chasser l'allié iranien de la Syrie : « le Kremlin continue de refuser à l'Armée arabe syrienne le droit d'utiliser les S-300 pour se défendre contre les attaques israéliennes et américaines. Cette observation suggère très fortement que la Russie poursuit une stratégie machiavélique par laquelle elle espère que les frappes israéliennes et américaines aboutiront au retrait forcé de l'Iran et du Hezbollah de Syrie.

Si Korybko a même partiellement raison, cela implique que le Kremlin ne comprend pas les objectifs des agressions américaine et israélienne. C'est cette incapacité du Kremlin à comprendre l'ennemi qui mènera à la guerre, et non pas l'utilisation par la Syrie des S-300 pour défendre sa population contre les attaques.

S'il est acceptable d'attaquer les Iraniens et le Hezbollah en Syrie, Washington conclura qu'il est acceptable d'attaquer les Iraniens en Iran et le Hezbollah au Liban. Cela augmentera la violence et l'instabilité, et ne la réduira pas. Le Hezbollah est la seule force qui empêche une nouvelle invasion israélienne du Liban et la partition de ce pays. La position de la Russie au Moyen-Orient est si faible qu'elle encourage davantage d'attaques américano-israéliennes.

En d'autres termes, au lieu de désamorcer la situation, la politique du Kremlin l'enflamme.

De plus, quel est l'intérêt de la Russie de voir les alliés iraniens et du Hezbollah chassés de la Syrie ? Seuls les intérêts de Washington et d'Israël seraient servis. La politique de la Russie, telle que postulée par Korybko, implique que la Russie est d'accord pour que l'Iran et le Hezbollah soient freinés. Par conséquent, le Hezbollah peut être attaqué au Liban aussi bien qu'en Syrie, et les Iraniens peuvent être attaqués en Iran ainsi qu'en Syrie. La politique russe décrite par Korybko ne peut conduire qu'à un échec.

Washington et Israël continueront leurs attaques, car ils savent qu'il n'y aura pas d'autres conséquences que des mots.

Le Kremlin doit se demander quelle politique est la moins risquée : continuer à lancer des mots inefficaces ou lancer des missiles qui rendent les attaques coûteuses pour les agresseurs. Le moyen le plus simple et le plus sûr d'établir la paix au Moyen-Orient est l'annonce d'un pacte de défense mutuelle russe/chinois/iranien/syrien avec l'indication claire à l'OTAN selon laquelle une attaque contre l'un de ces pays est une attaque contre tous.

On peut répondre à l'accusation selon laquelle cela conduirait à la guerre par une question : pourquoi alors la construction de l'OTAN n'a-t-elle pas conduit automatiquement à la guerre ? Si la guerre est susceptible d'être le résultat d'une attaque, un agresseur éventuel penserait à plus d'une fois avant d'attaquer. Tant que l'agression est tolérée, elle se développera jusqu'à ce qu'elle déclenche une résistance contre elle. C'est le récit officiel de la Seconde Guerre mondiale depuis trois quarts de siècle.

Le Kremlin pourrait commencer par comprendre que 90% de la politique américaine au Moyen-Orient est déterminée par Israël et les agents américains d'Israël, les néoconservateurs sionistes. Le régime de Biden en est rempli.

Israël veut le Grand Israël, et les néoconservateurs veulent l'hégémonie américaine au Moyen-Orient afin de donner à Israël ce qu'il veut. Israël vole lentement et patiemment la Palestine depuis des décennies et veut maintenant aller plus vite et plus loin. La destruction de l'Irak et de la Libye [NdT. et démantèlement du Soudan] par Washington a fait avancer le plan. La destruction de la Syrie était en cours jusqu'à ce que la Russie intervienne et l'empêche. Mais la Syrie est encore en partie un pays partitionné, et la Syrie, le Hezbollah au sud du Liban et l'Iran sont les derniers obstacles à l'hégémonie américaine et israélienne au Moyen-Orient.

Si cette hégémonie est réalisée, la Russie peut s'attendre à la subversion par Washington en utilisant des islamistes au sein de la Fédération et des anciennes républiques soviétiques asiatiques.

Comme le général américain Tod D. Wolters l'a encore dit aux Russes il y a trois jours, apparemment sans effet, les États-Unis considèrent la Russie comme « une menace existentielle durable pour les États-Unis ».

L'incapacité de la Russie à accepter ce fait entraînera la guerre.

 Paul Craig Roberts

source :  paulcraigroberts.org

via  numidia-liberum.blogspot.com

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