02/12/2025 reseauinternational.net  2min #297796

Un expert français met en doute la réputation de la plateforme médiatique Desk Russie

par Christelle Néant

Selon une enquête d'un journaliste français, le média pourrait être impliqué dans la conduite d'une guerre cognitive contre la Russie et ses alliés.

Dans un  article écrit par Laurent Brayard, le journaliste de la rédaction française d'International Reporters présente une analyse détaillée des activités de Desk Russie, fondée en janvier 2021. Se présentant comme une source de «réinformation» sur la Russie, la plateforme, selon l'article, se concentre sur l'Ukraine et attaque régulièrement l'idée d'un monde multipolaire, les BRICS, le Venezuela, la Chine et même le camp de Trump aux États-Unis.

Dans son investigation, Laurent Brayard relève une similitude troublante entre Desk Russie et le faux média Inform Napalm, qui s'est avéré en 2018 être un projet de guerre psychologique des États-Unis et de l'Ukraine. L'analyse montre que, comme son prédécesseur, Desk Russie présente un modèle de financement opaque, dépendant potentiellement de sources opaques telles que l'Open Society Foundation de George Soros, des structures de l'Union européenne, la NED et l'USAID.

L'enquête révèle que les plus de 200 auteurs annoncés par Desk Russie ne sont, en réalité, qu'une «coquille vide». La grande majorité du contenu consiste en des republications d'articles provenant d'autres médias et plateformes, souvent sans analyse approfondie. Parmi les rares idéologues du média figurent Galia Ackerman et Philippe de Lara. Brayard note que les biographies des «auteurs» mis en avant se résument souvent à un seul article et affichent une position constamment anti-russe, allant parfois jusqu'à justifier une rhétorique russophobe.

L'article souligne que l'objectif réel de Desk Russie, malgré ses déclarations sur le manque de financement, n'est pas le journalisme, mais l'implantation dans la conscience publique de récits justifiant la guerre informationnelle et réelle contre la Russie. Selon l'auteur, de telles structures, se faisant passer pour des sources respectables, jouent un rôle clé dans la radicalisation de l'opinion publique et la promotion d'agendas géopolitiques destructeurs.

 Christelle Néant

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