{"167744":{"id":"167744","parent":"0","time":"1579598661","url":"http:\/\/www.newsnet.fr\/167744","source":"http:\/\/www.wsws.org\/fr\/articles\/2020\/01\/21\/mend-j21.html","category":"Histoire","title":"1917 de Sam Mendes: Un pas technologique en avant, plusieurs pas id\u00e9ologiques et artistiques en arri\u00e8re","catalog-images":"6\/\/4\/newsnet_167744_dd7902.jpg\/newsnet_167744_282adb.jpg\/newsnet_167744_91636c.jpg\/newsnet_167744_93ce03.jpg","image":"http:\/\/www.newsnet.fr\/img\/newsnet_167744_93ce03.jpg","hub":"newsnet","url-explicit":"http:\/\/www.newsnet.fr\/art\/1917-de-sam-mendes-un-pas-technologique-en-avant-plusieurs-pas-ideologiques-et-artistiques-en-arriere","admin":"newsnet","views":"374","priority":"3","length":"11447","lang":"fr","content":"\u003Cp\u003EPar Joanne Laurier\u003Cbr \/\u003E\n21 janvier 2020\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Ci\u003ER\u00e9alis\u00e9 par Sam Mendes; sc\u00e9nario de Mendes et Krysty Wilson-Cairns\u003C\/i\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Ci\u003E1917\u003C\/i\u003E, r\u00e9alis\u00e9 par le cin\u00e9aste britannique Sir Sam Mendes (\u003Ci\u003EBeaut\u00e9 am\u00e9ricaine\u003C\/i\u003E [\u003Ci\u003EAmerican Beauty\u003C\/i\u003E], \u003Ci\u003EJarhead\u003C\/i\u003E, \u003Ci\u003ELes noces rebelles\u003C\/i\u003E [\u003Ci\u003ERevolutionary Road\u003C\/i\u003E], \u003Ci\u003E007: Skyfall\u003C\/i\u003E [\u003Ci\u003ESkyfall\u003C\/i\u003E]), raconte un \u00e9pisode fictif se d\u00e9roulant pendant la Premi\u00e8re Guerre mondiale, vaguement inspir\u00e9 des histoires racont\u00e9es au r\u00e9alisateur par son grand-p\u00e8re.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cspan class=\"philum ic-img2\"\u003E\u003C\/span\u003E George MacKay et Dean-Charles Chapman dans \u003Ci\u003E1917\u003C\/i\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ECo\u00e9crit par Mendes et Krysty Wilson-Cairns, le film concerne deux jeunes soldats britanniques en mission pour stopper une attaque d'un bataillon britannique. Cette offensive tomberait dans une embuscade allemande entra\u00eenant la destruction \u00e9ventuelle de l'unit\u00e9.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EBien que le film montre en d\u00e9tail certaines des horreurs de la guerre de tranch\u00e9es, il ne parvient pas \u00e0 inculper les responsables du carnage et ignore le contexte sociohistorique de la guerre. Pour parler franchement, \u003Ci\u003E1917\u003C\/i\u003E n'est pas un film antiguerre.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EEn fait, le film, qui traite d'un des \u00e9v\u00e9nements titanesques des temps modernes, est largement conventionnel et intellectuellement superficiel. Acceptant pleinement les divisions et les inimiti\u00e9s nationales, il ouvre la porte aux patriotismes britanniques et autres. Si 1917 est en quelque sorte un tour de force technologique, il repr\u00e9sente id\u00e9ologiquement une r\u00e9gression significative par rapport aux films antiguerre sur le sujet de la Premi\u00e8re Guerre mondiale tels qu'\u00e0 \u003Ci\u003El'Ouest, rien de nouveau\u003C\/i\u003E (\u003Ci\u003EAll Quiet on the Western Front\u003C\/i\u003E, 1930) de Lewis Milestone, \u003Ci\u003ELa Grande Illusion\u003C\/i\u003E (1937) de Jean Renoir et \u003Ci\u003ELes sentiers de la gloire\u003C\/i\u003E (\u003Ci\u003EPaths of Glory\u003C\/i\u003E, 1957) de Stanley Kubrick, ainsi que le documentaire de Peter Jackson de 2018, \u003Ci\u003EPour les soldats tomb\u00e9s\u003C\/i\u003E (\u003Ci\u003EThey Shall Not Grow Old\u003C\/i\u003E).\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELe film de Mendes d\u00e9bute dans le nord de la France le 6 avril 1917 et se d\u00e9roule sur une p\u00e9riode de 24 heures. Deux jeunes caporaux suppl\u00e9ants britanniques, Tom Blake (Dean-Charles Chapman) et Will Schofield (George MacKay), re\u00e7oivent des instructions du g\u00e9n\u00e9ral Erinmore (Colin Firth) concernant une mission \u00e0 haut risque pour transmettre un message \u00e0 un bataillon britannique qui pr\u00e9voit d'attaquer les forces allemandes, que l'on croit en retraite.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cspan class=\"philum ic-img2\"\u003E\u003C\/span\u003E Dean-Charles Chapman et George MacKay dans \u003Ci\u003E1917\u003C\/i\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELes services de renseignement a\u00e9riens ont appris que les Allemands ne battent pas en retraite, mais qu'ils ont seulement effectu\u00e9 un retrait tactique afin de prendre leur ennemi au pi\u00e8ge. Les lignes de communication \u00e9tant coup\u00e9es, Tom et Will doivent remettre un message urgent au 2e bataillon du R\u00e9giment du Devonshire pour annuler leur offensive pr\u00e9vue. Quelque 1600 vies sont en jeu, dont celle du fr\u00e8re de Tom.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EEn passant par les tranch\u00e9es britanniques parsem\u00e9es de soldats ravag\u00e9s et fatigu\u00e9s de la guerre, dont beaucoup de gar\u00e7ons, le duo traverse le \u003Ci\u003ENo Man's Land\u003C\/i\u003E, atteignant les bunkers allemands abandonn\u00e9s. Un rat fait d\u00e9clenche un pi\u00e8ge, provoquant l'effondrement des tunnels, enterrant Will vivant. Sauv\u00e9s par Tom, les deux hommes continuent leur voyage \u00e0 travers un paysage infernal de cadavres en d\u00e9composition, de corps gonfl\u00e9s, d'artillerie explos\u00e9e et de b\u00e2timents bombard\u00e9s. C'est une destruction d'une ampleur et d'une port\u00e9e presque inimaginables.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EAu cours de leur p\u00e9rilleuse exp\u00e9dition, Will, plus cynique, raconte au na\u00eff Tom qu'il a \u00e9chang\u00e9 une m\u00e9daille de combat qu'il a gagn\u00e9e contre une bouteille de vin (\u00abCe n'est qu'un bout d'\u00e9tain ensanglant\u00e9\u00bb). Mais quand la trag\u00e9die frappe, Will devient une machine de combat imparable. Il est averti par un capitaine (Mark Strong) de \u00abs'assurer qu'il y a des t\u00e9moins\u00bb, lorsqu'il d\u00e9livre le message d'arr\u00eater l'attaque, car \u00abcertains hommes veulent juste se battre.\u00bb\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EEn consid\u00e9rant \u003Ci\u003E1917\u003C\/i\u003E dans son ensemble, il convient tout d'abord de noter que si le grand-p\u00e8re de Mendes, le futur \u00e9crivain Alfred Hubert Mendes, a port\u00e9 un message \u00e0 travers un territoire dangereux en 1917 lors du massacre mutuel connu sous le nom de Bataille de Passchendaele (au cours de laquelle des centaines de milliers de soldats britanniques, fran\u00e7ais, allemands, canadiens, n\u00e9o-z\u00e9landais, australiens, indiens, sud-africains et belges sont morts inutilement), le caract\u00e8re \u00absalvateur\u00bb de la mission et l'\u00e9l\u00e9ment personnel (le d\u00e9sir de sauver un fr\u00e8re) sont enti\u00e8rement invent\u00e9s. Le film a d\u00e8s le d\u00e9part un caract\u00e8re m\u00e9lodramatique et manipulateur.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EDe plus, le titre, \u003Ci\u003E1917\u003C\/i\u003E, affich\u00e9 en gros caract\u00e8res dans la campagne publicitaire du film, est pompeux et m\u00eame trompeur. Pour une grande partie de la population mondiale, ses \u00e9l\u00e9ments les plus politiquement conscients certainement, \u00ab1917\u00bb s'identifie principalement \u00e0 la R\u00e9volution d'Octobre en Russie, l'\u00e9v\u00e9nement qui, avant tout, a contribu\u00e9 \u00e0 mettre fin \u00e0 la sanglante maison de fous de la guerre imp\u00e9rialiste. Sans la R\u00e9volution russe et la menace de r\u00e9volution ailleurs (la R\u00e9volution allemande a \u00e9clat\u00e9 en novembre 1918), les diff\u00e9rentes grandes puissances auraient poursuivi dans la mort et la d\u00e9vastation, entra\u00eenant des souffrances humaines encore plus catastrophiques. Que ce soit intentionnellement ou non, le titre du film est un effort pour \u00abr\u00e9cup\u00e9rer\u00bb l'ann\u00e9e 1917 pour la cause de l'honneur national, du patriotisme et de la bravoure militaire.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ESi on laisse de c\u00f4t\u00e9 la R\u00e9volution d'Octobre, le titre est disproportionn\u00e9 par rapport \u00e0 l'histoire qu'il raconte, qui n'englobe gu\u00e8re m\u00eame le c\u00f4t\u00e9 purement militaire du conflit en 1917. La principale force du film est sa remarquable cin\u00e9matographie (Roger Deakins), qui cr\u00e9e deux heures \u00e9puisantes d'images de guerre terrifiantes. Comme indiqu\u00e9 pr\u00e9c\u00e9demment, le spectateur est submerg\u00e9 par les images et n'est pas impressionn\u00e9 par l'analyse historique. S'il y a de la sympathie pour les victimes britanniques, il n'y en a pas pour les victimes allemandes. Dans une sc\u00e8ne, Will et Tom tentent de soigner un combattant allemand gravement bless\u00e9 et payent ch\u00e8rement leurs efforts mis\u00e9ricordieux. C'est un fait historique que le plus grand danger pour les soldats britanniques, en fin de compte, venait de leurs propres commandants et de l'\u00e9lite dirigeante.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cimg style=\"max-width:100%\" src=\"http:\/\/www.newsnet.fr\/img\/newsnet_167744_91636c.jpg\" \/\u003E Jean Gabin dans \u003Ci\u003ELa Grande Illusion\u003C\/i\u003E (1937)\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EL'\u00e9lan incessant et tendu du film sert \u00e0 dissimuler son manque essentiel d'id\u00e9es ou de critiques. Alonso Duralde, de \u003Ci\u003EThe Wrap\u003C\/i\u003E, a not\u00e9 \u00e0 juste titre que \u00able film a plus de succ\u00e8s en tant que thriller qu'en tant qu'examen r\u00e9fl\u00e9chi sur la guerre et de ses horreurs; Mendes semble moins int\u00e9ress\u00e9 par des id\u00e9es plus grandes sur le cauchemar de la bataille et ses effets sur ses personnages qu'il ne l'est par la manipulation hitchcockienne du public.\u00bb Duralde compare 1917 \u00e0 \u00abdes histoires comme \u003Ci\u003ELes sentiers de la gloire\u003C\/i\u003E ou \u003Ci\u003EGallipoli\u003C\/i\u003E [Peter Weir, 1981] ou \u003Ci\u003ELa Grande Illusion\u003C\/i\u003E [de Renoir], qui utilisaient le conflit comme un moyen de discuter de l'injustice de classe ou militaire ou du dernier souffle de l'aristocratie europ\u00e9enne.\u00bb\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EDans cette optique, il convient de rappeler les propos du r\u00e9alisateur Jean Renoir dans son autobiographie: \u00abSi un agriculteur fran\u00e7ais se retrouvait \u00e0 la m\u00eame table qu'un financier fran\u00e7ais, ces deux Fran\u00e7ais n'auraient rien \u00e0 se dire, chacun \u00e9tant indiff\u00e9rent aux int\u00e9r\u00eats de l'autre. Mais si un agriculteur fran\u00e7ais rencontre un agriculteur chinois, ils trouveront tout \u00e0 se dire. Ce th\u00e8me du rapprochement des hommes par leurs vocations et leurs int\u00e9r\u00eats communs m'a hant\u00e9 toute ma vie et me hante encore. C'est le th\u00e8me de \u003Ci\u003ELa Grande Illusion\u003C\/i\u003E et il est pr\u00e9sent, plus ou moins, dans toutes mes œuvres.\u00bb\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELe film de Mendes ne demande jamais qui est responsable de l'un des \u00e9pisodes les plus barbares de l'histoire du monde, une calamit\u00e9 qui a fait quelque 40 millions de victimes civiles et militaires, dont environ 22 millions de morts.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EEn fait, le seul commentaire politique de 1917 sur la guerre vient d'un g\u00e9n\u00e9ral britannique qui d\u00e9clare: \u00abLa seule fa\u00e7on dont cette guerre prendra fin... c'est avec le dernier homme debout.\u00bb Les affirmations selon lesquelles la repr\u00e9sentation de nombreuses atrocit\u00e9s fait du film une œuvre antiguerre sont fallacieuses, comme c'est le cas pour divers films contemporains sur les sujets des invasions de l'Irak et de l'Afghanistan (\u003Ci\u003ED\u00e9mineurs\u003C\/i\u003E [\u003Ci\u003EThe Hurt Locker\u003C\/i\u003E], \u003Ci\u003EOp\u00e9ration avant l'aube\u003C\/i\u003E [\u003Ci\u003EZero Dark Thirty\u003C\/i\u003E], \u003Ci\u003ELions et Agneaux\u003C\/i\u003E [\u003Ci\u003ELions for Lambs\u003C\/i\u003E], Jarhead de Mendes, etc.)\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EIl est tout \u00e0 fait possible de montrer l'horreur de ces conflits - en particulier lorsqu'ils affectent son \u00abpropre\u00bb camp - et d'insister encore, ou de \u003Ci\u003Elaisser entendre\u003C\/i\u003E, que ces conflits sont n\u00e9cessaires, in\u00e9vitables ou, une fois commenc\u00e9s, doivent \u00eatre \u00abmen\u00e9s \u00e0 terme\u00bb dans l'int\u00e9r\u00eat national. Le traitement non critique et \u00e9troitement cibl\u00e9 des \u00abfaits\u00bb imm\u00e9diats de la guerre dans \u003Ci\u003E1917\u003C\/i\u003E contribue \u00e0 la placer fermement dans le camp de l'establishment probritannique.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cspan class=\"philum ic-img2\"\u003E\u003C\/span\u003E George MacKay dans \u003Ci\u003E1917\u003C\/i\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELes m\u00e9dias laissent entendre que Mendes et Wilson-Cairns, d\u00e9crit comme \u00abun mordu de la Premi\u00e8re Guerre mondiale\u00bb, n'\u00e9taient pas s\u00e9rieux dans leur approche de la signification plus profonde et plus s\u00e9rieuse des \u00e9v\u00e9nements d\u00e9crits dans \u003Ci\u003E1917\u003C\/i\u003E. \u003Ci\u003EIndiewire\u003C\/i\u003E d\u00e9crit Mendes, nomm\u00e9 Commandeur de l'Ordre le plus excellent de l'Empire britannique en 2000 et r\u00e9cemment fait chevalier, tout juste apr\u00e8s avoir dirig\u00e9 deux pu\u00e9riles extravagances de James Bond (\u003Ci\u003E007: Skyfall\u003C\/i\u003E et \u003Ci\u003ESpectre\u003C\/i\u003E), et Wilson-Cairns \u00e9tudiant des cartes \u00abmontrant les emplacements de la ligne de front en avril 1917\u00bb sur la \u00abtable de cuisine de Londres o\u00f9 Mendes a perfectionn\u00e9 \u003Ci\u003ESkyfall\u003C\/i\u003E.\u00bb\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Ci\u003EIndie wire\u003C\/i\u003E continue: \u00abLes sc\u00e9naristes ont d\u00e9couvert o\u00f9 se trouvaient les villes fran\u00e7aises, puis ont trac\u00e9 - et chronom\u00e9tr\u00e9 - la route p\u00e9rilleuse que les deux fantassins allaient emprunter \u00e0 pied, en y ajoutant des incidents et des histoires qu'ils avaient chacun appris au fil des ans.\u00bb\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ERien n'indique que Mendes et Wilson-Cairns aient men\u00e9 des recherches historiques approfondies sur les processus qui ont rendu possible la situation \u00e9pouvantable d\u00e9crite dans 1917, et encore moins consult\u00e9 les critiques de la guerre et de l'imp\u00e9rialisme.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ES'ils l'avaient fait, ils auraient peut-\u00eatre appris que tout le monde ne con\u00e7oit pas l'enfer sanglant de la Premi\u00e8re Guerre mondiale comme un affrontement entre les \u00abbons\u00bb Britanniques et les \u00abmauvais\u00bb Allemands, conception vers laquelle tend le film. Comme l'a \u003Ca href=\"https:\/\/www.wsws.org\/fr\/articles\/2018\/11\/13\/pers-n13.html\"\u003Eexpliqu\u00e9\u003C\/a\u003E le WSWS en novembre 2018, la guerre de 1914-18 n'a pas \u00e9t\u00e9 men\u00e9e, comme le pr\u00e9tendaient les autorit\u00e9s britanniques, \u00abpour d\u00e9fendre le droit des petites nations contre les d\u00e9pr\u00e9dations de l'Allemagne.\u00bb Elle n'a pas non plus \u00e9t\u00e9 combattue pour les justifications \u00e9go\u00efstes et mensong\u00e8res fournies par les autres bellig\u00e9rants, l'Allemagne, la France, l'Autriche, la Russie ou les \u00c9tats-Unis.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELe bombardement incessant des canons, l'insens\u00e9 massacre de masse dans ce qui sera plus tard faussement appel\u00e9 la \u00abguerre pour mettre fin \u00e0 toutes les guerres\u00bb ou la guerre pour \u00abrendre le monde s\u00fbr pour la d\u00e9mocratie\u00bb, a \u00e9t\u00e9 men\u00e9 au nom des \u00abmarch\u00e9s, des profits, des ressources, des colonies et des sph\u00e8res d'influence.\u00bb Le film \u00ab\u00e9pique\u00bb de Mendes ne s'int\u00e9resse pas \u00e0 ces questions.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E(Article paru en anglais le 17 janvier 2020)\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Ca href=\"http:\/\/www.wsws.org\/fr\/articles\/2020\/01\/21\/mend-j21.html\"\u003Ewsws.org\u003C\/a\u003E\u003C\/p\u003E","_links":[]}}