
par Patrice Gibertie
Biais de classification et impact de la vaccination contre la COVID-19 sur la mortalité toutes causes confondues : le cas de la région italienne Émilie-Romagne
@tatiann69922625
Une étude récente publiée le 3 novembre 2025 en Émilie-Romagne, en Italie, montre que la règle d'attente de 14/21 jours après la vaccination a conduit à une classification erronée/dissimulation des décès précoces liés au vaccin comme étant des décès de personnes «non vaccinées», gonflant artificiellement la mortalité toutes causes confondues des personnes non vaccinées (toute personne recevant une dose de vaccin est classée comme non vaccinée jusqu'au 15e/22e jour).
Remarque importante : Les auteurs ont observé une «queue» dans les données sur la mortalité toutes causes confondues pour le groupe «non vacciné» : les taux de mortalité ont atteint un pic après les vagues de vaccination, mais n'ont pas baissé rapidement, ils se sont maintenus pendant 2 à 4 semaines (voire plus) après la fin des pics de vaccination. Cet excès «persistant» ne pouvait s'expliquer entièrement par le seul biais de classification erronée de 14 jours, les auteurs ont donc émis l'hypothèse qu'il était dû à la présence prolongée de composants du vaccin (ARNm et protéine Spike) dans l'organisme, causant des dommages continus tels que des inflammations ou des problèmes immunitaires, comme l'expliquent les auteurs :
«L'estimation de la densité du noyau pour l'administration du vaccin montre deux pics : le premier dans les 10 jours suivant la mi-mars 2021 et le second à la fin mai 2021, tandis que pour la variable «incidence de la mortalité toutes causes confondues» dans le groupe non vacciné, le pic se situe entre la mi-mars et la mi-avril 2021» (Résultats, groupe d'âge 70-79 ans ; similaire pour les autres).
«Nous ne sommes pas en mesure de confirmer l'hypothèse d'un décalage temporel entre les pics d'administration des vaccins et les pics d'incidence des décès totaux».
Cette «queue» dure environ un mois (une période d'un mois pendant laquelle toute personne non vaccinée a été classée à tort comme non vaccinée, même si elle a commencé la vaccination à un moment quelconque au cours de ce mois) pour les groupes d'âge 70-79 ans et 60-69 ans, et environ deux semaines pour le groupe d'âge 50-59 ans.
«Parmi les explications possibles de ce phénomène, nous pourrions émettre l'hypothèse suivante : le moment où cette protéine peut être détectée dans l'organisme de la personne vaccinée varie entre 69 et 187 jours après l'administration du médicament».
«provoquant de graves réactions inflammatoires auto-immunes, avec des preuves montrant que la production de protéines Spike persiste jusqu'à 15 mois après la vaccination».
source : tandfonline.com
Les études en vie réelle sur l'efficacité des vaccins peuvent souffrir de plusieurs biais, faussant généralement leurs résultats. Un article précédent, portant sur la population d'une province italienne et corrigeant le «biais de temps immortel», a montré des résultats plus défavorables concernant la mortalité toutes causes confondues chez les personnes vaccinées par rapport aux personnes non vaccinées. Cet article met en lumière le «biais de la fenêtre de comptage des cas», qui considère les personnes vaccinées comme «non vaccinées» pendant 14 jours, un intervalle de temps réputé nécessaire pour que la réponse immunitaire au vaccin s'exprime. Nous cherchons à documenter ce biais dans une région italienne, en calculant l'incidence quotidienne des décès pour chaque classe d'âge des personnes vaccinées et non vaccinées et en vérifiant la différence de mortalité toutes causes confondues dans la fenêtre temporelle considérée. En effet, dans cette fenêtre, les deux groupes ont présenté d'importantes différences de mortalité toutes causes confondues, qui ne peuvent être attribuées uniquement aux décès liés à la COVID-19 (en l'absence de raisons de penser que le vaccin ait un effet significatif sur les décès non liés à la COVID-19). En conclusion, l'analyse des données d'une région italienne a mis en évidence un biais de «fenêtre de comptage des cas», qui augmente artificiellement la mortalité chez les personnes non vaccinées et réduit la mortalité chez les personnes vaccinées.
Cette requête fait référence à une étude récente publiée en novembre 2025 dans la revue Autoimmunity, intitulée Classification bias and impact of COVID-19 vaccination on all-cause mortality : the case of the Italian region Emilia-Romagna.
• Mécanisme du biais : En Italie, selon les directives de l'Istituto Superiore di Sanità (ISS), une personne est considérée comme «non vaccinée» pendant les 14 premiers jours suivant l'administration de la première dose (période nécessaire pour l'établissement de la réponse immunitaire). Toute mortalité (y compris toutes causes) survenant dans cette fenêtre est donc attribuée au groupe «non vacciné». Ce décalage se répète pour chaque dose subséquente.
• Conséquences : Cela gonfle artificiellement la mortalité du groupe non vacciné (en y incluant les décès post-vaccination immédiats) et sous-estime celle du groupe vacciné (en «immortalisant» ces cas). Le biais est asymétrique : il ne touche que dans un sens (des vaccinés vers les non-vaccinés), ce qui exagère l'effet protecteur apparent de la vaccination.
• Exemple concret : Un décès survenant 5 jours après la vaccination est compté comme «non vacciné», masquant potentiellement des effets indésirables précoces (ex. : événements cardiovasculaires, réactions allergiques graves ou auto-immunes).
L'étude cite des pratiques similaires au Royaume-Uni (ONS), avec des fenêtres de 14 ou 21 jours, affectant aussi les études sur les hospitalisations et décès non-COVID.2. Méthodes de l'étude
• Période et population : Données de la région Émilie-Romagne (4,4 millions d'habitants) du 27 décembre 2020 (début de la campagne vaccinale) au 31 décembre 2021. Analyse par tranches d'âge décennales (tous sexes confondus).
• sources de données :
- Mortalité toutes causes et population : ISTAT (Institut national de statistique italien).
- Administrations vaccinales : Anagrafe Nazionale Vaccini (ANV, Ministère de la Santé).
- Mortalité des vaccinés : Demande d'accès à l'information publique (FOIA) à la Région Émilie-Romagne.
• Calculs : Incidence quotidienne de mortalité pour 100 000 habitants (vaccinés vs. non-vaccinés). Population non vaccinée estimée par soustraction. Focus sur les tranches 50-59, 60-69 et 70-79 ans (où les tendances vaccinales et de mortalité correspondent).
• Fenêtres temporelles analysées (correspondant aux pics vaccinaux) :
- 70-79 ans : 15 mars - 24 mai 2021.
- 60-69 ans : 19 avril - 23 juin 2021.
- 50-59 ans : 7 mai - 12 juillet 2021.
• Analyses statistiques :
- Test de Mann-Whitney U pour comparer les incidences de mortalité entre groupes.
- Régression exponentielle (meilleur ajustement vs. linéaire, R² comparés) entre administrations vaccinales et mortalité non vaccinée.
- Estimation de densité kernel pour identifier les pics temporels et écarts (lags).
Résultats principaux
L'étude met en évidence une corrélation forte entre les surges vaccinaux et les hausses de mortalité «non vaccinée», avec un décalage temporel d'environ 10-20 jours.
• Différences de mortalité : Dans toutes les fenêtres, la mortalité toutes causes des non vaccinés est significativement plus élevée (test Mann-Whitney U, p < 0,0001). La distance entre médianes diminue avec l'âge (plus de comorbidités chez les plus âgés ?).
• Corrélation vaccinale-mortalité : La régression exponentielle montre une association positive forte (p < 0,0001) entre le nombre de premières doses et la hausse de mortalité non vaccinée. Les pics de mortalité suivent les pics vaccinaux (deux pics d'administrations, un seul pic de mortalité, suggérant un «harvesting effect» sur les plus fragiles).
• Explication par COVID ? Non : En 2021, les décès COVID ne représentaient que 9% des décès totaux en Italie. Même en les soustrayant entièrement du groupe non vacciné, les différences persistent, excluant une explication purement COVID.
Les figures (non reproduites ici) montrent des courbes de mortalité lissées (moyenne mobile 15 jours) et des densités kernel confirmant les lags.4. Discussion et implications
• Preuves du biais : Les écarts observés ne s'expliquent pas par des effets COVID seuls ni par un biais «healthy adherer» (adhésion saine). Le biais de fenêtre attribue artificiellement des décès post-vaccinaux immédiats aux non vaccinés, exagérant l'avantage vaccinal. Cela pourrait masquer des effets indésirables (ex. : persistance du spike protéique jusqu'à 15 mois, inflammation chronique due aux nanoparticules lipidiques).
• Hypothèses biologiques : «Queue» temporelle des décès (1-2 mois) liée à la persistance de l'ARNm vaccinal (jusqu'à 187 jours) et du spike, favorisant thromboses, myocardites ou tolérance immunitaire (hausse IgG4).
• Comparaisons : Confirme des biais similaires dans des études italiennes (ex. : province de Pescara) et internationales (ONS UK). Une étude antérieure sur Pescara, corrigée pour immortal time bias, montrait une mortalité pire chez les vaccinés.
• Limites : Estimations linéaires de population ; incohérences mineures entre sources (ex. : résidents vs. vaccinations hors région, ~0,38% d'erreur pour étrangers). Pas de données quotidiennes sur mortalité non vaccinée directe.
• Directions futures : Répliquer sur d'autres régions italiennes ; pousser pour la publication de données ONS récentes (arrêtées en 2023).
Conclusions de l'étude
L'analyse des données d'Émilie-Romagne fournit une preuve empirique du biais de fenêtre de comptage des cas, qui fausse les estimations en augmentant artificiellement la mortalité non vaccinée et en la diminuant chez les vaccinés. Cela souligne la nécessité de corriger ce biais dans les études observationnelles pour éviter des conclusions erronées sur l'impact vaccinal. Les auteurs appellent à une transparence accrue des données par vaccination status, y compris pour les décès toutes causes.
Cette étude est préliminaire mais rigoureuse, basée sur des données officielles. Pour une lecture complète, consultez l'article original. Si vous souhaitez des détails sur une section spécifique ou une comparaison avec d'autres études, précisez !
source : Patrice Gibertie


