Ce texte est le deuxième d'une série de trois, à propos de la santé. ¹
Qui sont les désinformateurs?
Avant d'étudier les statistiques et arguments des promoteurs de vaccinations massives, je vous convie à ausculter un article, publié dans un média bénéficiant d'une bonne réputation, non affublé du mot « alternatif » ou suspecté d'allégeance complotiste : Le Devoir, journal à grands tirages au Québec.
D'abord, le titre : Le tiers des personnes décédées n'étaient pas adéquatement vaccinées. Remarquez bien ceci, on n'écrit pas que ces malheureux « n'étaient pas vaccinés », mais « pas adéquatement vaccinées ».
Publié le 8 janvier 2022, l'article précise que, dans les derniers 28 jours, les victimes totalisaient « 234 décès, dont 75 n'avaient donc pas toutes reçu leurs doses de vaccins ». Lisons correctement. Encore une fois, il ne s'agit pas de personnes non vaccinées, mais n'ayant pas toutes reçu leurs doses de vaccins. Cela signifie que, non seulement les deux tiers des décès concernaient des individus vaccinés, mais qu'une portion des mortalités, contenue dans le tiers, inclut des gens ayant initié une phase de vaccination.
Oui, le ridicule peut tuer
Si les injections anti-covid réduisaient les contaminations, il serait normal que les récalcitrants, non vaccinés, risquent davantage d'en mourir. Mais les faits montrent que les gens vaccinés représentent plus des deux tiers des décès en question. Et on ose soutenir que les doses sont efficaces.
Selon le Ministère de la Santé et des Services Sociaux « il est normal que les citoyens vaccinés soient surreprésentés », « Puisque environ 94% des personnes de 60 ans et plus ont reçu au moins deux doses du vaccin contre la COVID-19, il est normal d'observer un nombre de décès plus important chez les personnes vaccinées ».
Les adeptes du sophisme ressuscitent
Cette journaliste du Devoir pourrait devenir députée, tant elle excelle dans les détournements de sens, ou avocate de la défense des autorités qui nient le danger vaccinal : « Parmi les 158 décès chez les personnes vaccinées, près de 90 % (138) étaient âgées de 70 ans et plus. Un décès est survenu chez une personne âgée de moins de 30 ans, mais son statut vaccinal n'a pas été révélé « afin de respecter les règles relatives à la divulgation et de protéger la confidentialité ».
On n'hésite jamais, cependant, à mettre en première page la photo et le nom d'un individu militant contre la vaccination obligatoire qui, selon les médias, serait mort de la Covid! Mais cette parodie est attribuable à un autre média de masse. Excusons le Devoir.
Voici la suite : « Plus le nombre de gens adéquatement vaccinés augmente, plus la probabilité de voir des cas chez des vaccinés est augmentée par rapport aux non-vaccinés comme la transmission de la maladie dans la communauté se poursuit et que les vaccins ne sont pas efficaces à 100 % contre l'infection », aux dires du Ministère de la Santé (et des sévices sociaux).
Et pour compléter : « Pour qu'un décès soit comptabilisé dans le bilan officiel, la COVID-19 (confirmée par laboratoire ou par lien épidémiologique) doit avoir contribué au décès, a expliqué le Ministère de la Santé au Devoir. La COVID-19 peut ainsi avoir été la cause principale ou secondaire du décès. » ²
La co-morbidité est enfin reconnue, puisqu'elle permet de promouvoir encore la vaccination. Il suffit d'alléguer qu'un fort pourcentage de gens succombent, non pas aux injections, mais à une maladie dont ils souffraient déjà. On stipule que douze maladies chroniques présentent un risque accru de complications de la COVID-19 : hypertension, maladies respiratoires ou cardiovasculaires, diabète, cancer, trouble neurologique, maladie du rein ou du foie, problèmes du système immunitaire, obésité, psychose et anémie. En effet, les annonces fracassantes de taux de mortalités contribuent à propager de belles psychoses!
La majorité des complications concerne la population entre 80 et 90 ans, déjà affaiblie par des problèmes de santé. Antérieurs à l'apparition d'un virus, dont les hôpitaux abritent depuis longtemps une belle variété, à laquelle s'ajoute celle des bactéries. Dans un hôpital, c'est difficile ventiler... Permettez-moi cette touche d'humour, le Ministère de la Santé en abuse lui aussi. Mais ce n'est pas de l'humour noir. Au contraire, il est très blanc. L'Afrique en pâlit.
Entrons dans le vif du sujet...
On cite encore le nombre de 85% de gens vaccinés, alors que cette proportion était déjà atteinte en 2021. Et on pointe un 10% de non vaccinés. Que représente le 5% manquant? En réalité, presque toute la population du Québec reçut une ou deux injections. Lorsqu'on se réfère à adéquatement vaccinés, c'est donc à trois doses que l'on accorde ce statut. En incluant les enfants de quelques mois à 11 ans, on obtient 82% de la totalité de la population. Si on calcule le nombre de vaccinés ayant 12 ans et plus, cela représente 90% des citoyens pourvus de trois doses. ³
La liste s'établit comme suit, à la semaine du 7 août 2022 :
S'il y a une résurgence de la propagation, ce sont les personnes doublement et triplement vaccinées, porteuses de plusieurs doses de vaccins, qui risquent de développer une grippe dans les quatorze jours qui suivent l'injection. On épuise le système immunitaire en lui assénant des versions virales à combattre, à répétition, plus fréquemment que cela n'arrive dans la nature, puisque, en temps normal, nos globules blancs affrontent rarement un virus à tous les trois ou six mois.
On ne peut plus le contester
Déjà, les statistiques révélées au 30 mai 2021, au Québec, selon la Vigie des réinfections par la Covid-19, un total de 1522 épisodes de réinfections, survenus au moins 90 jours après une première grippe, ont été observées depuis le début de la pandémie. Et 778 individus déjà vaccinés ont obtenu au moins deux tests positifs pour le SRAS-CoV-2.
Au Québec, du 30 mai au 2 octobre 2021, il y aurait eu 96 décès, dont 29 victimes avaient reçu deux doses de vaccins. Et les autres, une injection au moins 14 jours avant le début de la maladie. Et la Covid se déclare effectivement dans un délai de quatorze jours. ³
Récapitulons les messages des prophètes de fléaux
1) Que le confinement enrayerait la propagation du virus : le résultat fut des centaines de milliers d'opérations reportées, la déprime des jeunes cloîtrés, les gens malades n'ayant pu être soignés, des centaines de commerces en faillite, des centaines de milliers de travailleurs perdant leur emploi ou ne touchant pas de revenus adéquats.
2) Que la vaccination mettrait fin au problème : les infections se poursuivaient, même en instituant la distanciation sociale, l'attente dehors, en plein hiver, pour contrôler le nombre de clients dans les boutiques, puis le passeport vaccinal.
3) Qu'une seconde injection protégerait davantage qu'une seule. Cependant, les infections augmentaient.
4) Que les gens seraient morts s'ils n'avaient pas reçus deux doses de vaccins!!! Ce n'est qu'une hypothèse, impossible à vérifier. Alors qu'il est indéniable que des gens vaccinés se réinfectent.
5) Que la proportion des non vaccinés mourant surpasse la mortalité des gens doublement ou triplement vaccinés. On commençait donc à ne pouvoir nier les décès en dépit des vaccinations... ou provoqués par elles. Être contaminés à nouveau, en moins de trois mois, alors que les vaccins sont en moyenne efficaces durant six mois, lorsqu'on leur ajoute des adjuvants! Les plus prisés étant les sels d'aluminium, toxiques.
6) Maintenant, on précise fièrement non pas que les vaccins sont efficaces à 94%, mais protègent à 94% contre les hospitalisations!!! Quelle que soit la souche de SRAS-CoV-2 et du variant Delta! À trois ou quatre vaccinations, et le nombre réel de réinfections, la mortalité des vaccinés surpasse maintenant celle des exemptés de toute dose. Que va-t-on inventer maintenant pour faire croire à la nécessité des vaccins?
7) La variole du singe...
Et dire qu'en 2017, l'Organisation Mondiale de la Santé mettait fin à sa campagne de vaccination... contre la variole. Cette infection s'était résorbée au niveau mondial.
Un peu de bon sang, s'il vous plaît...
S'il y avait un tel danger, de la part des gens non vaccinés, représentant moins de 10% de la population, pourquoi permettrait-on les rassemblements de milliers de personnes, au cours de festivals? Et on décrétera, à une date précise, qu'il est indispensable de se tenir à distance et de montrer un passeport pour se déplacer dans son propre pays.
♦ Déjà, porter un masque qui bloque l'entrée d'oxygène et oblige à réavaler du dioxyde de carbone, pendant huit heures, durant des mois, présente des risques certains, pour la santé mentale et physique, alors que la probabilité de couver une grippe sévère est quasi nulle, lorsqu'on a moins de soixante-dix ans. Les virus prennent les humains en grippe, depuis des siècles, et aucun vaccin n'a réussi à les éradiquer.
♠ Personne n'a élu Bill Gates, l'Organisation Mondiale de la Santé, ni les conseillers spéciaux lobbyistes. Encore moins demandé à Pfizer & cie de soudoyer des scientifiques, tel que Mathieu Nadeau-Vallée, pour mystifier la population aux dépens de la santé humaine. Si des enfants en meurent, à présent, on saura quelle en est la cause.
♣ Je ne le répèterai jamais assez : on n'a pas hésité à fermer les petites et moyennes entreprises, boutiques et restaurants, mais on ne clôt pas les laboratoires de niveau P4, subventionnés par millions pour maintenir actifs les pires pathogènes connus. En France, deux sur trois sont contrôlés par le Ministère de la Défense. Mais n'allez pas croire qu'ils se dédient à la recherche d'armes biologiques...
♥ Au Japon, pays qui tentait d'obtenir justice pour les préjudices causés par le vaccin Tamiflu, utilisé lors de la grippe aviaire H5N1 et porcine H1N1, on vient de reconnaître les cas d'atteintes à la santé ou de décès, en lien avec les injections anti-Covid. On y dédommage actuellement les familles des victimes. D'autres vaccins, concoctés par Pfizer et Sanofi sont suspectés d'avoir provoqué la mort de quatre enfants. Il est à prévoir que les tribunaux plaident en faveur des pharmaceutiques, comme ce fut le cas aux Pays-Bas. Encore une fois, le profit importe davantage que la santé. 4
Je me souviens... des émeutes de 1885
Élu maire de Montréal en mars de cette année d'épidémie, Honoré Beaugrand s'empressa de promouvoir l'obligation vaccinale contre la variole. Nous y revoilà! La population n'étant pas d'accord, des émeutes perturbèrent la métropole. J'écris donc ce texte, en prévision d'une récidive des élus et des pharmaceutiques, toujours prêts à nous réinjecter une dose d'angoisse de pandémie. Sans la guérir.
Maryse Laurence Lewis
Références :
2. ledevoir.com
3.1 reinfocovid.ca Lisez cet excellent article!
3.3 inspq.qc.ca (semaine du 7 août 2022)
4.2 reuters.com
La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Maryse Laurence Lewis, Mondialisation.ca, 2022