par Profession Gendarme
Dans le contexte de la disparition d'Eric Denécé cette affaire sonne plus gravement encore... t.co- Idriss J. Aberkane Ph.D x3 (@idrissaberkane) June 18, 2025
La sombre affaire de la loge Athanor
La loge Athanor est une organisation criminelle qui a été au centre d'une affaire en juillet 2020. Aujourd'hui le Parquet de Paris vient de renvoyer aux assises les 23 personnes inculpées.
Cette loge était composée d'anciens agents de la DGSE, de la DGSI, de la police qui assassinaient sur contrat. Nous sommes en 2020, sous le pouvoir Macron.
Je vous rappelle mon post du 15 juin 2025 :
Macron fait-il assassiner des opposants et des lanceurs d'alertes.Si l'on en croit les accusations portées dans l'article d'un journaliste brésilien publié par le site « Profession gendarmes » (qui nous fait l'honneur de diffuser également certains de nos articles), la... pic.twitter.com/2wx773gVP5
- sergiodde🐭🐞 (@sergiodde) June 15, 2025
qui reprenait l'article de Profession Gendarme et qui disait la même chose que ce qui est dénoncé dans cette vidéo YT.
La sombre affaire de la loge Athanor.La loge Athanor est une organisation criminelle qui a été au centre d'une affaire en juillet 2020.
Aujourd'hui le Parquet de Paris vient de renvoyer aux assises les 23 personnes inculpées.
Cette loge était composée d'anciens agents de la...
- sergiodde🐭🐞 (@sergiodde) June 18, 2025
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Loge franc-maçonne Athanor : 22 personnes jugées aux assises, soupçonnées d'avoir participé à des projets criminels
Vingt-deux personnes seront jugées aux assises de Paris, soupçonnées
d'avoir participé à des projets criminels
Elles sont accusées d'avoir participé, à divers degrés, à plusieurs projets criminels, en lien avec la loge franc-maçonne nommée Athanor. Vingt-deux personnes, dont des agents des renseignements extérieurs français, seront bientôt jugées aux assises, a appris Franceinfo ce vendredi.
C'est une affaire qui n'a rien à envier aux meilleurs films d'action. Vingt-deux personnes seront jugées aux assises de Paris, soupçonnées d'avoir participé à des projets criminels attribués à une vaste cellule liée à une loge franc-maçonne nommée Athanor, a appris ce vendredi Franceinfo de source proche du dossier.
Les deux juges d'instruction en charge du dossier viennent de rendre leur décision ce vendredi. Dans cette affaire, le parquet de Paris avait requis un procès aux assises pour 23 personnes. L'un des mis en examen a bénéficié d'un non-lieu pour association de malfaiteurs.
Des agents de la DGSE sur le banc des accusés
Parmi les personnes mises en cause, âgées entre 28 ans et 72 ans, figurent des agents de la DGSE et des anciens de la DGSI. Certains sont des policiers et d'autres de simples exécutants. Ces membres sont à l'origine, à différents niveaux, de plusieurs agressions violentes et d'un meurtre.
Parmi ces personnes, quatre sont maintenues en détention provisoire jusqu'au procès, les autres sont maintenues sous contrôle judiciaire jusqu'à leur comparution, selon l'ordonnance de mise en accusation dont a eu connaissance Franceinfo.
Exécution de «projets de vengeance»
L'enquête débute en juillet 2020. Des policiers sont avertis de la présence d'une Clio noire suspecte dans une ruelle de Créteil (Val-de-Marne). Deux personnes s'y trouvent. En les contrôlant, les agents découvrent une arme chargée et deux couteaux qui appartiennent à l'armée française. Les deux hommes sont des militaires, chargés de la surveillance d'un camp de la DGSE, la direction du renseignement extérieur. Leurs noms de code sont Adelar et Dagomar.
À partir de là, les policiers vont découvrir une cellule criminelle avec à sa tête deux hommes : l'un a une société de sécurité privée, l'autre est un ancien policier passé par les renseignements intérieurs. Tous les deux se sont rencontrés dans la loge maçonnique Athanor.
Ils sont accusés d'avoir mis en place une cellule criminelle de grande ampleur. Le but ? Mettre à exécution les projets de vengeance de particuliers en échange de quelques dizaines de milliers d'euros.
Un pilote de rallye enterré, des hommes politiques pris pour cible
Pour le moment, les enquêteurs ont découvert sept contrats qui vont de la simple surveillance à l'agression physique. Un pilote de rallye, dont le corps a été enterré en pleine forêt en 2019 pour une dette d'argent, fait partie des victimes. Une cheffe d'entreprise a aussi envisagé de faire tuer un syndicaliste jugé gênant. Une coach a échappé de peu à un assassinat commandité par un concurrent professionnel. Deux hommes politiques ont aussi également été visés par des rivaux dans la course à la mairie d'une ville du Val-de-Marne.
À chaque fois, plusieurs personnes sont impliquées : des agents ou ex-agents des renseignements, des agents de sécurité privés, ou encore un policier soupçonné d'avoir consulté des fichiers confidentiels pour le compte d'Athanor. Lors de ses interrogatoires, l'un des principaux exécutants a avoué avoir été persuadé d'agir dans le cadre de missions secrètes pour l'État.
source : France Bleu
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Francs-maçons, espions et tueurs à gages... C'est quoi cette mystérieuse affaire Athanor ?
Une vingtaine de personnes liées à une obscure loge maçonnique nommée Athanor sont suspectées d'avoir projeté ou exécuté divers projets criminels sur commande, notamment des assassinats
C'est une histoire que l'on se plairait certainement à voir sur grand écran mais qui se terminera plutôt sur les bancs d'une cour d'Assises. Pourtant, tous les ingrédients sont là pour réaliser un haletant thriller : complots criminels, agents secrets, franc-maçonnerie, stars et tueurs à gage. On vous explique cette mystérieuse affaire baptisée « affaire Athanor».
En juillet 2020, de manière totalement fortuite, deux militaires de la DGSE, les services secrets français, sont interpellés alors qu'ils s'apprêtaient à assassiner une célèbre figure du milieu du coaching en entreprise. Forcément, une enquête est ouverte et les deux espions sont interrogés. Bien loin de l'idée que l'on se fait de membres des services secrets, ils se sont mis à table, donnant à l'enquête un tournant pour le moins inattendu.
L'assassinat du pilote de rallye Laurent Pasquali
Les investigations menées grâce aux révélations des interpellés ont permis de sortir de l'ombre une officine criminelle de grande envergure dont les principaux responsables appartiennent à une loge franc-maçonne nommée Athanor et basée à Neuilly-sur-Seine. Cette même loge étant liée à l'obédience de la Grande Loge Alliance Maçonnique Française (GLAMF).
Outre le projet d'assassinat confié aux deux espions, l'enquête a permis de mettre au jour de nombreux autres actes ou projets criminels attribués à la cellule. Et cette cellule n'agissait pas pour son propre compte, mais pour celui de commanditaires par lesquels elle était rémunérée.
Le plus grave de ces projets est celui de l'enlèvement et l'assassinat du pilote de rallye Laurent Pasquali, fin 2018. Son corps enterré avait été découvert neuf mois après sa disparition par un promeneur, en septembre 2019, dans un bois de Haute-Loire. C'est un couple navigant dans le milieu de l'automobile, créancier de Laurent Pasquali, qui est soupçonné d'avoir missionné la cellule. Les époux ont toutefois nié avoir demandé l'assassinat du pilote.
Maquiller en accident l'assassinat d'un maire
Parmi ses projets, la cellule avait aussi dans sa liste l'assassinat d'un syndicaliste de la CGT de l'Ain, considéré comme «gênant», et celui d'un maire du Val-de-Marne qu'il fallait maquiller en accident.
La minutieuse enquête a permis l'interpellation et la mise en examen, courant 2020, de 23 personnes, dont trois femmes, âgés de 30 à 72 ans. Tous sont soupçonnés d'avoir participé, à des degrés divers, aux activités criminelles d'Athanor. Dans leurs auditions, commanditaires et exécutants se renvoient la responsabilité des actes. Les premiers évoquant souvent des demandes de pressions simples tandis que les seconds assurent qu'ils n'ont fait qu'obéir à des ordres demandant des agressions voire des meurtres.
Mercredi, le parquet de Paris a requis le renvoi aux assises des 23 suspects. La décision finale sur un éventuel procès revient toutefois à la juge d'instruction chargée de ce dossier, tentaculaire depuis son origine.
source : 20 Minutes via Profession Gendarme