14/05/2025 francais.rt.com  3min #277897

 Conflit en Ukraine : Vladimir Poutine propose à Kiev de reprendre les négociations le 15 mai à Istanbul

La Hongrie appelle l'Ue à ne pas interférer dans les négociations entre la Russie et l'Ukraine

Source: Gettyimages.ru

Peter Szijjarto, le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce

Le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce exprime son espoir de succès des pourparlers de paix russo-ukrainiens à Istanbul le 15 mai et exhorte l'Union européenne à ne pas interférer dans ces négociations, évoquant une semaine potentiellement décisive pour la paix.

Peter Szijjarto, le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, a dit espérer que les négociations entre Moscou et Kiev sur le conflit ukrainien, prévues le 15 mai à Istanbul, auront des résultats positifs. Il a également appelé l'Union européenne à ne pas interférer dans le déroulement de ces pourparlers.

« Cette semaine peut s'avérer cruciale pour le monde entier si les négociations russo-ukrainiennes en Turquie sont couronnées de succès. Le monde entier se déclare enfin pour la paix et j'espère vraiment que nos collègues européens ne prendront aucune mesure capable de compromettre le succès des négociations de paix »,  a écrit le chef de la diplomatie hongroise sur Facebook, annonçant son départ pour la réunion du Conseil de l'Europe à Luxembourg.

S'adressant aux journalistes dans la nuit du 10 au 11 mai, le président russe Vladimir Poutine a proposé aux autorités ukrainiennes de  reprendre les pourparlers directs, interrompus par Kiev en 2022, « sans conditions préalables » le 15 mai dans la capitale turque. Il a souligné que la Russie n'avait « jamais » refusé le dialogue avec l'Ukraine.

Après l'appel de Donald Trump à entamer des négociations « immédiatement », Volodymyr Zelensky  a déclaré qu'il attendrait personnellement Poutine le 15 mai en Turquie. Dans le même temps, il a exhorté la Russie à mettre en place un régime de cessez-le-feu.

Les dirigeants de l'UE ont notamment lancé un ultimatum au Kremlin pour qu'il instaure un cessez-le-feu de 30 jours, en le menaçant de nouvelles sanctions. Dmitri Peskov, le porte-parole du président russe,  a réagi en soulignant qu'« on ne pouvait pas s'adresser à la Russie avec un tel langage ».

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