• Les conférences de Trump, avec Mister Z. puis la bande européenne de ses gardes du corps de plus en plus stériles et fourbus, ont très largement balayé la sortie de l'inutile massacre ukrainien. • Poutine a invité Trump à Moscou et ce sera nécessairement pour passer à la vitesse supérieure. • Ne vous occupez plus de la valeur comparée des uns et des autres, de ceux qui ont contribué à la séquence comme des déchets qui en ont été victimes. • Ce dont nous parlons désormais a la résonance du divin et de sa révolution cosmique.
Les effets généraux de la situation autour de l'Ukraine après le sommet d'Anchorage commencent à se préciser, après la visite clownesque de Mister Z. et de ses gardes du corps à Washington. En gros, les positions sont les suivantes, caractérisées par les points suivants concernant aussi bien les acteurs que les situations...
• Trump n'a pas effectué l'habituel virage à 180°. Il est resté ferme sur sa position "pas de cessez-le-feu", une recherche directe de la paix, soit le programme d'Anchorage.
• Les Ruses ne disent rien ni ne bougent, signe qu'ils jugent que la situation leur est favorable. Trump a téléphoné à Poutine pendant 40 minutes après la visite des clowns. Trump est invité à Moscou.
• Le "parti de la guerre" (Z + la ligue UE) n'a rien obtenu dans ses propositions-exigences. Ils ont été mis en second rôle, juste là sur les strapontins, priés d'applaudir aux moments indiqués, exactement conformes à ce qu'ils sont, – des sous-fifres infiniment bornés et corrompus par leur propre bêtise.
• Le dernier "grand débat" de cette tragédie inutile porte sur la nécessité de garanties de sécurité pour l'Ukraine, ce qui peut vouloir dire beaucoup de choses. Les Européens auront bien du mal à y tenir un rôle. Les Russes garantissent la sécurité de l'Ukraine à leur façon, – en poursuivant leur avance sur le terrain.
• D'une façon générale, on peut envisager que les USA se désengagent d'Ukraine et d'Europe. Il leur suffit de parler à Moscou. Très vite, la principale bataille de Trump va passer à la réforme du système électoral (suppression du vote par correspondance) qu'il veut pour les élections de 2026.
Quelques reliefs de la bataille
On donne ici quelques remarques de la commentatrice et analyste politiques Nadezhda Romanenko, sur RT.com ; texte très factuel, représentant sans nul doute le point de vue des milieux dirigeants russes de sécurité. Les phrases sont très prudentes et présentent une situation toujours en cours d'évolution, – mais, « sous la surface, une lutte diplomatique aux enjeux importants se déroule autour du rôle de Washington dans le conflit ukrainien. »
Il est manifeste que la commentatrice décrit ici une situation qui a très fortement évolué, et pour l'instant à la satisfaction confirmée des Russes. L'Europe-UE, elle, peut commencer à déblayer les premières ruines de la catastrophe sans précédent que sa politique (?) a été pour le continent, une catastrophe qui n'a pas de précédent par son côté d'autodestruction assumée de bout en bout, suivant une narrative d'une incroyable grossièreté, assurée par un régime d'auto-censure également sans précédent. Même pendant les périodes les plus noires de son histoire, notamment pendant l'Occupation pour les pays concernés, l'aveuglement de l'Europe pour un simulacre de la réalité et de l'idéologie n'a été aussi complet.
« Le sommet de la Maison Blanche, lundi, réunissant le président américain Donald Trump, le dirigeant ukrainien Vladimir Zelensky et plusieurs hauts responsables de l'UE s'est terminé sans grande annonce. Pourtant, sous la surface, une lutte diplomatique aux enjeux importants se déroule autour du rôle de Washington dans le conflit ukrainien.» L'absence de résultats décisifs suggère que le véritable travail se déroule en coulisses. Le comportement de Trump – et notamment sa décision de ne pas faire écho aux messages de Kiev ou de Bruxelles lors des points de presse d'après-rencontre – est un signal. Il affirme sa maîtrise du discours, témoignant de son indifférence face aux arguments de l'UE et de l'Ukraine en faveur d'une implication prolongée de l'Occident dans le conflit.
» Le sommet et les manœuvres diplomatiques qui l'entourent constituent un bras de fer : l'objectif de Moscou est de désengager Washington du conflit, tandis que celui de Bruxelles et de Kiev est de le maintenir dans leur camp.
» L'absence de nouvelles sanctions ou de pressions sur la Russie après le sommet Poutine-Trump de vendredi dernier en Alaska suggère que Moscou prend de l'ampleur. Trump est même passé d'une exigence de cessez-le-feu à la promotion de négociations de paix directes – une position plus favorable à Moscou. »
Désormais, donc, la question qui reste en suspens, – le reste devant être marqué par des décisions déjà dessinées entre Washington et Moscou, spectacle gratuit offert aux Européens, – est celle de la "sécurité de l'Ukraine". Une fausse vraie question parce que les Russes ont été assez échaudés pour ne rien accepter qui leur assure dur comme fer leur propre sécurité ; la partie US, elle, tant qu'elle suit la ligne-Anchorage, n'est guère intéressée par la confection de piège pour un autre futur conflit. Là aussi, spectacle garanti pour les Européens en ruines malgré leur prétention à vouloir jouer un rôle pour la sécurité d'un pays du continent.
Quant à Mister Z., tout va très bien madame la marquise. Il semble avoir compris qu'on approche du terminus et a proclamé à la suite de son entretien avec Trump que c'était « le meilleur entretien qu'il ait eu avec le président ».
« Tout repose sur les garanties de sécurité pour l'Ukraine – une question très controversée. Moscou est catégorique : toute garantie significative dépend de la neutralité et de la démilitarisation de l'Ukraine. En revanche, Kiev et l'UE plaident en faveur d'un renforcement de l'armée ukrainienne, d'un éventuel déploiement de l'OTAN sur le sol ukrainien, voire d'une éventuelle adhésion à l'OTAN.» Ces efforts des Européens semblent désespérés, voire naïfs, étant donné que la Russie remporte lentement mais sûrement la guerre sur le terrain. Et à mesure que la Russie progresse militairement, la marge de manœuvre de Kiev et de Bruxelles dans les négociations se réduit. [...]
» En fin de compte, le sommet de Washington a peut-être manqué de cérémonie sans résultat spectaculaire, mais il était chargé de sous-texte géopolitique : une confrontation sur la question de savoir si les États-Unis restent un soutien à l'Ukraine ou commencent à adopter une posture plus transactionnelle et réaliste. L'UE, consciente de la perte de son influence, tente de reprendre le contrôle du débat, car le champ de bataille, du moins pour l'instant, penche clairement en sa défaveur. »
Cette série d'observations sur les divers aspects de la situation engendrée par les conférences de Washington, – Trump avec Mister Z. et avec la brochette européenne notamment, – donne une image plus apaisée mais de plus en plus extrêmement complexe par rapport à la situation de l'Europe, en tant que telle si cela est concevable et entre les divers pays qui la composent. Il devient tout à fait possible d'entrevoir un terme au conflit ukrainien lui-même, – mais un terme qui n'éclaircit rien du tout dans la situation mondiale, qui au contraire débarrasse le terrain d'un abcès de fixation pour élargir le champ de la GrandeCrise.
Une nouvelle étape grandiose
Nous abordons cet aspect des événements sur une vidéo d'Andrei Martianov interviewée par Rachel Blevins (avec interprétation instantanée en français). On y entend d'abord Martianov, commentateur russe au discours souvent musclé, faire avec insistance cette mise au point qui répond à de nombreuses critiques qui sont portées contre lui, y compris et surtout par d'autres "dissidents" (si on juge que Martianov est, d'un point de vue européen qui s'oppose au soutien à l'Ukraine et au régime Zelenski) :
« Les gens m'accusent d'être antieuropéen... Mais non, je suis un homme de culture européenne, mais c'est que l'Europe n'existe plus... »
Quelle que soit notre opinion spécifique sur Martianov, c'est une phrase avec laquelle nous nous trouvons en complet accord que d'affirmer que l'on n'est pas "antieuropéen" même si l'on est contre l'Europe, – laquelle est morte, remplacée par un régime totalitaire sous la forme bureaucratique qu'est l'UE. Au contraire, elle (cette phrase) devrait être applaudie, surtout par "nos-dissidents" européens qui détestent les Américains mais haïssent viscéralement les Russes, montrant ainsi qu'ils sont des hommes de piètre conscience, du genre de ceux que le professeur Doctorow nous présentait hier. A ces dirigeantsSystème européens d'une médiocrité sans exemple, on peut donc ajouter nos propres "dissidents" européens, nos soi-disant alliés qui se targuent de citations irrésistibles des plus grands artistes et philosophes français antimodernistes depuis 3 siècles, de Pascal à Tocqueville.
Nous voulons signifier par là que la phrase de Martianov illustre assez bien une bataille qui ne fait que commencer au sein de la communauté grandissante à une rapidité extrême de l'antimodernité en Europe, qu'elle passe par le souverainisme et le populisme de toutes tendances, les "tradis" de toutes tendances de la tradition classique à la Tradition primordiale, etc.
Cette bataille ne concerne plus les habituels acteurs (après tout ce terrible vacarme se terminant par des conférences des uns et des autres, une invitation officielle de Trump à Moscou, annoncée ce midi par Sergei Lavrov, termine le cycle ultra-rapide des rencontres extraordinaires commencée à Anchorage). Elle concerne l'affrontement titanesque désormais en marche pour enterrer une civilisation déjà morte et considérer les nouvelles perspectives qui s'ouvrent pour la suite. Les combattants de la "Résistance", dont certains se sont abondamment trompés d'ennemis depuis 2022 et l'Ukraiune, y tiendront une place prépondérante qui est devenue la leur, tandis que les derniers balayages nous débarrasseront des déchets dont parlait Doctorow, les Pustula von La Hyène, les Macron, Starmer, Getz et toute cette compagnie sans foi ni loi et puante comme un régiment de charognes.
Effectivement, la bataille prendra au départ l'allure de la liquidation des systèmes jusqu'alors auxiliaires du grand Système du « déchaînement de la Matière », globalistes et hypercapitalistes réunis. Cela se fera dans les temps, très rapidement, car la métahistoire les a déjà condamnés et le ‘Kali Yuga' de la fin du cycle a fait son œuvre. C'est ensuite que la métaphysique de l'Histoire nous interrogera pour nous enjoindre l'ordre de participer à une construction entièrement nouvelle qu'illustre toute une littérature à son image encore imprécise, dont « L'empreinte de Dieu dans le monde quantique », du Docteur en physique théorique Yves Dupont, est le plus récent exemple.
Ainsi que le dit ‘Michele' du ‘Blocco Studentesco' :
« En d'autres termes, la phase terminale que nous vivons actuellement ne peut s'expliquer uniquement dans une perspective historico-politique, mais s'inscrit dans un cycle cosmique. Elle touche non seulement les cordes intimes de l'humain, mais aussi celles du divin... »
Mis en ligne le 18 août 2025 à 14H50