26/11/2025 ssofidelis.substack.com  17min #297310

La rencontre secrète entre l'ambassadeur Huckabee et l'espion israélien par excellence, un certain Jonathan Pollard

Par  Philip Giraldi, le 25 novembre 2025

Bannissons Huckabee et Israël de la politique étrangère américaine.

Alors que le génocide israélien perpétré à Gaza est largement médiatisé, une grande part de l'opinion publique américaine commence à s'interroger sur l'opportunité de financer la guerre d'Israël avec des milliards de dollars issus des impôts des contribuables américains, alors que de nombreux citoyens américains peinent à joindre les deux bouts.

La couverture médiatique sur les flux financiers et la situation à Gaza n'a bien sûr pas abordé l'ampleur réelle de l'"aide", qui dépasse largement les 3,8 milliards de dollars par an que le président Barack Obama s'est engagé à verser au "meilleur ami et allié le plus proche" des États-Unis. En réalité, Washington a accordé à Israël plus de 21 milliards de dollars d'armes et autres aides financières ces deux dernières années, et la semaine dernière, le seuil symbolique des 1 000 avions de ravitaillement américains chargés d'armes a été franchi. Sans compter les avantages commerciaux, les projets de co-développement, les "partenariats de défense" et les contributions caritatives douteuses de milliardaires sionistes que notre gouvernement fédéral et de nombreux gouvernements d'États accordent à l'État juif, dont le montant total dépasse allègrement les 10 milliards de dollars en temps "normal", sans qu'Israël ait besoin de prétendre à davantage alors qu'il enchaîne les violations de cessez-le-feu et les tueries de Gazaouis, de Libanais et d'Iraniens.

Que Joe Biden et Donald Trump aient cautionné le massacre perpétré par Israël sans sourciller est en soi condamnable, mais l'Américain moyen est à ce point abreuvé de propagande pro-israélienne grâce au contrôle médiatique juif omniprésent dans tout le pays qu'il ne s'en soucie guère. Cependant, notons que même si le public américain commence à se lasser des mensonges israéliens, le lobby israélien aux États-Unis applique les directives du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui affirme que son pays doit mener ses guerres sur huit fronts : sept contre toutes les nations voisines, et la huitième pour endiguer l'opinion de plus en plus défavorable des États-Unis à l'égard d'Israël. Des lois telles que l'Antisemitism Awareness Act (loi sur la sensibilisation à l'antisémitisme) ont ainsi été adoptées pour faire taire les détracteurs de l'État juif qui osent user de leur "liberté d'expression" - et pour criminaliser leurs propos.

Donald Trump a juré au cours de sa campagne de 2016 être le meilleur ami qu'Israël ait jamais eu à la Maison Blanche, une promesse que certains ont accueillie avec scepticisme, car il s'est aussi engagé à rapatrier les troupes américaines déployées sur des théâtres d'opérations "inutiles" en Asie, dont la plupart sont stationnées au Moyen-Orient pour soutenir les intérêts israéliens. Plus récemment, Trump a admis que les États-Unis maintiennent leur présence au Moyen-Orient pour "protéger Israël", et s'est effectivement comporté comme le grand bienfaiteur tant vanté, exauçant le moindre vœu de Netanyahu. Au cours de son premier mandat, il a exacerbé les tensions avec l'Iran, transféré l'ambassade américaine à Jérusalem, reconnu la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan syrien et donné le feu vert à Israël pour faire ce que bon lui semble en Cisjordanie, y compris en finir avec les Palestiniens.

Aujourd'hui, les Israéliens ont massacré en toute impunité des centaines de milliers de civils à Gaza, en Syrie et en Cisjordanie, protégés par le veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU, tandis qu'un Congrès servile offre pas moins de cinquante-six standing ovations à Netanyahu et clame qu'"Israël a le droit de se défendre". Trump a fait des États-Unis le complice inconditionnel des crimes de guerre israéliens, ajoutant même quelques touches personnelles, comme l'assassinat largement condamné du haut responsable iranien Qassem Soleimani alors en mission de paix à Bagdad, en janvier 2020.

Israël admet plus ou moins ouvertement son contrôle sur les décisions politiques du gouvernement américain dans la région, Netanyahu allant même jusqu'à se vanter de la facilité avec laquelle le gouvernement fédéral américain cède aux pressions du lobby israélien. Personne ne fait non plus mystère des méthodes du lobby, achetant de l'influence pour exercer un pouvoir destiné à soutenir l'État juif grâce à toutes les ressources du gouvernement américain. Le principal donateur du Parti démocrate, l'Israélo-Américain Haim Saban, déclare n'avoir qu'un unique sujet de préoccupation, Israël. Cet engagement farouche au service des intérêts d'Israël, au détriment de ceux des États-Unis, fait du lobby israélien le plus redoutable groupe de pression sur les questions de politique étrangère à Washington.

Pour asseoir l'emprise d'Israël sur les États-Unis, Trump a notamment nommé des ambassadeurs américains fanatiquement sionistes en Israël, où ils incarnent généralement les intérêts juifs plutôt que ceux des États-Unis. David Friedman, nommé par Trump lors de son premier mandat, avocat dépourvu d'expérience diplomatique ou internationale, a approuvé sans réserve ni discernement l'ensemble des positions extrêmes de Netanyahu avant de les servir à Trump. Friedman, aujourd'hui retraité, possède une maison à Jérusalem et aurait choisi d'y passer l'essentiel de son temps.

Friedman faisait toutefois figure de petit génie comparé à l'ambassadeur actuel, Mike Huckabee, un prédicateur baptiste de l'Arkansas vouant un amour inconditionnel à Israël, dont il n'hésite pas à blanchir les pires agissements. D'ailleurs, le 13 octobre 2025, Friedman et Huckabee ont  interprété une reprise de la chanson Sweet Home Alabama de Lynyrd Skynyrd à Jérusalem, modifiant les paroles pour célébrer le sionisme et la ville de Jérusalem, Friedman à la guitare et Huckabee à la basse. Trump partage bien entendu ce soutien aveugle à Israël, qu'il soit victime de chantage, qu'il soit sincère dans ses propos ou qu'il se soit converti au judaïsme en 2017, comme le suggèrent certaines rumeurs. Quoi qu'il en soit, le duo improbable de ces deux ambassadeurs épris d'Israël ne fait pas progresser les intérêts des États-Unis d'Amérique.

Le mépris absolu des Israéliens et de leurs complices américains pour les citoyens américains et leurs intérêts - Huckabee inclus - vient de s'illustrer clairement par l'opération d'espionnage la plus ambitieuse jamais menée par Israël aux États-Unis. Jonathan Pollard, l'espion le plus délétère de l'histoire américaine, a volé pour Israël les codes d'accès aux systèmes de communication et de collecte d'informations des États-Unis, offrant ainsi à l'État juif l'accès total aux informations recueillies par les services du renseignement américain. Juif et citoyen américain, Pollard est le fils d'un professeur de l'université de Notre Dame. Étudiant à Stanford, où il a obtenu son diplôme en 1976, Pollard était déjà notoirement connu pour son penchant prononcé pour la dissimulation. Il se vantait notamment de sa double nationalité américano-israélienne, prétendait avoir travaillé pour le Mossad, assurant même y avoir été promu au grade de colonel, et affirmait avoir tué un Arabe alors qu'il était de garde dans un kibboutz. Ces affirmations étaient évidemment mensongères.

Pollard était en outre physiquement peu séduisant, en surpoids et dégarni, un profil peu susceptible de décrocher un poste d'analyste du renseignement pour la Marine américaine, fonction qu'il a pourtant occupée après avoir échoué à un test polygraphique lorsqu'il a tenté de rejoindre la CIA. Une commission d'examen a déterminé que sa première embauche aurait été obtenue sous la pression de l'American Israel Public Affairs Committee (AIPAC). Selon une évaluation a posteriori des préjudices infligés par Pollard établie par une agence du renseignement,

"l'opération de Pollard n'a pas d'équivalent parmi les cas d'espionnage américains recensés. Sa première mission - et sans doute la plus significative - remonte au 23 janvier 1984 et impliquait le transfert de cinq valises bourrées de documents classifiés".

Le secrétaire à la Défense Caspar Weinberger a rédigé un rapport de quarante-six pages sur l'affaire Pollard, pour l'essentiel classifié et expurgé à ce jour, qui détaille les préjudices considérables causés par Pollard. Une partie du document stipule notamment que

"dans cette affaire, le défendeur a admis avoir transmis à ses contacts israéliens une quantité colossale d'informations classifiées. Je tiens à préciser d'emblée que les divulgations de l'accusé outrepassent largement le cadre des échanges officiels classiques du renseignement avec Israël. Par conséquent, le préjudice causé à la sécurité nationale a été maximal dès la transmission des informations classifiées. J'aimerais idéalement détailler toutes les informations transmises par l'accusé à ses contacts israéliens, mais le volume des données dont nous avons connaissance s'avère malheureusement trop important. De plus, l'accusé admet être parvenu à transmettre à ses supérieurs israéliens une quantité de documents équivalente à un espace de 5 m2. Le préjudice ainsi causé aux États-Unis est considérable et, pour moi, les crimes de l'accusé méritent une peine exemplaire. J'espère que mes propos dissiperont toute présomption selon laquelle les divulgations à un allié seraient anodines. Or, la nation a subi un préjudice considérable et irréversible. La peine doit donc être proportionnée au crime. Et selon moi, aucun crime ne mérite une punition plus sévère que les activités d'espionnage contre son propre pays".

Pollard a été démasqué et arrêté en 1985, puis condamné et emprisonné en 1987. Cette affaire a suscité une onde de choc à Washington et à Tel-Aviv lors de la condamnation.  Pollard a plaidé coupable, avouant avoir vendu des milliers de pages de documents secrets aux Israéliens en échange d'argent, de vacances en Europe et de promesses de versements futurs sur un compte bancaire suisse. Un juge fédéral a à juste titre rejeté les demandes de clémence.

En 2015, Pollard a été libéré de prison sous le régime de la liberté conditionnelle, avec l'obligation de ne pas quitter les États-Unis. En janvier 2021, il a été définitivement exempté de ses obligations et a pu regagner "son domicile", où il a été accueilli en héros par Netanyahu à son arrivée en avion privé depuis Newark, dans le New Jersey. C'est Donald Trump qui a aidé Pollard à regagner ce "domicile" en levant les restrictions lui interdisant toute sortie du territoire, une faveur de plus accordée à Israël, apparemment sur demande de Huckabee qui a supplié Trump de faire preuve de "clémence". À l'aéroport, Pollard et son épouse se sont prosternés pour embrasser le sol israélien, puis Netanyahu lui a remis une carte d'identité israélienne et lui a souhaité la bienvenue. Le jet privé 737 grand luxe qui a transporté Pollard et son épouse appartenait à Sheldon Adelson, magnat des casinos de Las Vegas et principal donateur des républicains et de Donald Trump. Adelson était marié à une Israélienne, Miriam Adelson, qui lui a survécu et perpétue aujourd'hui son engagement en faveur des Républicains. Sheldon a un jour déclaré regretter d'avoir porté l'uniforme de l'armée américaine lorsqu'il a été appelé sous les drapeaux pendant la Seconde Guerre mondiale, déclarant avoir préféré de loin avoir servi dans les Forces de défense israéliennes.

Mais le parcours de Pollard  ne s'est pas arrêté là. En juillet, il a été invité à l'ambassade américaine à Jérusalem, où il a rencontré l'ambassadeur Mike Huckabee. C'était la première fois qu'il rencontrait des responsables américains depuis sa libération et son exil en Israël. Cette initiative de Huckabee, en rupture avec les pratiques en vigueur, a de nouveau alarmé les responsables des services du renseignement américains, même si, puisqu'il se trouvait en Israël, la couverture médiatique aux États-Unis a été minimale. John Kiriakou, un ancien agent antiterroriste de la CIA, a  fait valoir que Pollard aurait dû être arrêté par les Marines de l'ambassade américaine à Jérusalem et n'aurait jamais dû être autorisé à rencontrer l'ambassadeur.

"[Pollard] encourage les Juifs américains titulaires d'une habilitation de sécurité à espionner pour Israël, comme il l'a fait auparavant. Cette rencontre à l'ambassade américaine franchit donc une ligne rouge. Il aurait dû être arrêté à la seconde où il a mis les pieds dans l'ambassade américaine".

Kiriakou a également évoqué une interview accordée par Pollard aux médias israéliens alors que Joe Biden était encore en fonction, où il a appelé Israël à "bombarder" les États-Unis si Biden osait contraindre Israël à mettre fin au massacre des Palestiniens à Gaza. Bien sûr, Biden n'en a rien fait.

L'administration Trump n'a pas été consultée en amont de cette rencontre entre Pollard et Huckabee. "La Maison Blanche ignorait tout de cette rencontre", a déclaré Karoline Leavitt, porte-parole de Trump. Elle n'a pas été inscrite dans l'agenda public de l'ambassadeur, suggérant a minima que Huckabee a pris cette décision désastreuse de son propre chef et tenté de la dissimuler. Pourtant, quand l'affaire a fait surface, l'administration Trump a laissé faire l'ambassadeur qui se serait entretenu avec l'espion à l'origine des pires préjudices jamais subis par les États-Unis.

"Le président soutient notre ambassadeur Mike Huckabee et salue ses initiatives en faveur des États-Unis et d'Israël",

a ajouté Mme Leavitt, sans préciser la teneur desdites activités.

Après révélation de l'affaire,  Pollard a accusé

"des éléments anti-israéliens et isolationnistes au sein du gouvernement américain d'avoir divulgué sa rencontre officieuse avec l'ambassadeur américain Huckabee, dans le but de discréditer et d'évincer l'envoyé pro-israélien".

Il a affirmé que l' article du  New York Times fait partie d'une stratégie destinée à discréditer l'ambassadeur et à le faire destituer. Selon lui, ces manœuvres seraient l'œuvre d'éléments anti-israéliens au sein de l'administration Trump, de néo-isolationnistes, ainsi que d'autres acteurs, peut-être pro-saoudiens et pro-qataris, désireux de voir l'ambassadeur Huckabee quitter ses fonctions. Dans une interview ultérieure, Pollard a désigné Steven Witkoff et le gendre de Trump, Jared Kushner, comme les coupables potentiels, accusant ces derniers de représenter les intérêts saoudiens et qataris plutôt que ceux des États-Unis dans la négociation du cessez-le-feu à Gaza. Il a également exprimé son mépris pour ces personnages, les accusant d'avoir osé "traiter avec des terroristes". Il a également affirmé que le  plan de cessez-le-feu en 20 points, qui laisse la porte ouverte à la possible création d'un État palestinien, menace la sécurité d'Israël et "sape notre indépendance". Selon lui, l'accord de trêve et d'échange d'otages du 9 octobre, fondé sur ce plan, n'aurait été justifié qu'à condition qu'Israël "déchaîne l'enfer sur le Hamas" après la libération, le 13 octobre, des 20 derniers otages encore vivants à Gaza.

Pollard a qualifié cette rencontre de "privée" et "cordiale", ajoutant s'être entretenu pour la première fois avec un représentant du gouvernement américain depuis que Trump a levé les restrictions de voyage à son encontre. Il a conclu en disant :

"Beaucoup de gens semblent penser que mon ressentiment envers les États-Unis reste intact, ce qui est faux. J'ai été victime de calomnies, on a menti à mon sujet, on a menti au sujet d'Israël, on a essayé de s'en prendre à la relation spéciale entre les États-Unis et Israël en m'utilisant à des fins politiques. Ce sont ces gens-là qui me posent problème, mais rien ne m'empêche de m'entretenir avec des personnalités comme l'ambassadeur Huckabee. Si je devais émettre une hypothèse, je dirais que cette communauté, en particulier la section de la CIA de l'ambassade, a probablement été à l'origine de toute cette campagne destinée à discréditer l'ambassadeur".

Pollard véhicule clairement une version mensongère de son rôle de défenseur honorable et courageux d'Israël, alors qu'il a en réalité agi pour des raisons bassement matérielles, c'est-à-dire l'argent. Et c'est grâce aux fonds fournis par les lobbies pro-israéliens aux États-Unis que le système politique américain a pu être corrompu, permettant ainsi à Israël d'imposer son agenda. Ils ont acheté ou intimidé la plupart des personnalités politiques influentes, y compris les présidents, les membres du Congrès, mais aussi les représentants des États et des collectivités locales. Quiconque ose critiquer Israël ou le soutien collectif des Juifs à l'État israélien est victime d'une campagne de dénigrement et mis sur liste noire, à l'instar de Tucker Carlson, Marjorie Taylor Greene et Thomas Massie. Ceux qui persistent sont qualifiés d'antisémites, une étiquette dont les groupes sionistes usent et abusent. Aujourd'hui, Pollard se présente comme un héros en Israël. Par conséquent, lorsque l'État d'Israël massacre des civils en violation du cessez-le-feu à Gaza et permet à des colons armés de détruire les moyens de subsistance des Palestiniens, le gouvernement américain choisit de regarder ailleurs et d'arroser cet État voyou en milliards de dollars pour qu'il poursuive son sale boulot. Fournir cette couverture politique à Israël est l'un des aspects les plus néfastes du travail de Huckabee, au détriment des intérêts véritables des États-Unis.

Et puis, les sujets brûlants, comme les mensonges sur Israël colportés par Pollard et ses acolytes, auraient dû figurer depuis longtemps à l'ordre du jour d'un gouvernement américain réellement à l'écoute de son peuple. Israël, le "meilleur ami" des États-Unis, se classe au premier rang des pays "partenaires" en matière d'espionnage contre les États-Unis, selon le FBI. Pollard est l'exception qui confirme la règle, car il a été lourdement condamné pour la gravité et l'ampleur de son crime, mais les espions israéliens s'en tirent généralement avec un simple avertissement lorsqu'ils sont pris sur le fait et ne font jamais l'objet de poursuites pour espionnage, comme en témoigne l'"enquête" actuelle sur Jeffrey Epstein, largement soupçonnée constituer une opération majeure du Mossad.

Sans oublier les agents du Mossad, les "Dancing Shlomos", qui ont célébré l'effondrement des tours jumelles le 11 septembre, autorisés à rentrer chez eux, et divers assassinats, dont ceux de JFK et de Charlie Kirk, tous liés à Israël. Israël n'a jamais vraiment payé le prix de l'horrible bombardement et du torpillage de l'USS Liberty, il y a cinquante-huit ans, qui a tué 34 Américains et blessé plus de 170 autres. Cette attaque totalement injustifiée, perpétrée dans les eaux internationales, a ensuite été enterrée par le président Lyndon Baines Johnson, le secrétaire à la Défense Robert McNamara et le Congrès. Qu'ils brûlent en enfer. Les quelques membres d'équipage encore en vie attendent toujours que justice soit faite.

Que la racaille, comme Jonathan Pollard et ses acolytes, aille rejoindre les poubelles de l'histoire. Selon certaines informations en provenance d'Israël, Pollard envisagerait de se présenter aux élections législatives à la Knesset, d'où sa posture et ses déclarations hypocrites. Il est également grand temps de se débarrasser d'individus comme l'ambassadeur Mike Huckabee, qui privilégient les intérêts israéliens plutôt que ceux de leur propre pays, estimant que Dieu leur dicte leur conduite. Plus généralement, il faut impérativement rompre avec la relation spéciale qui unit les États-Unis à Israël, une relation encensée dans les couloirs du Congrès et par les médias contrôlés par des Juifs, sans aucun impact positif sur les États-Unis et le peuple américain. L'ingérence permanente d'Israël dans le système politique et l'économie américains s'avère extrêmement coûteuse, tant en termes de dollars que d'intérêts américains véritables.

Prenons donc tous l'engagement, pour 2026, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre fin au soutien américain à Israël. Laissons Israël, en quête d'un engagement de 20 ans garantissant des fonds supplémentaires chaque année aux dépens des contribuables américains, payer ses propres factures et assurer sa propre défense. Les citoyens américains donnant la préférence à l'État ethno-religieux juif plutôt qu'à notre république constitutionnelle devraient se sentir libres d'émigrer. Ils devraient même être encouragés à partir. Sans le soutien de Washington, Israël sera également libre de commettre atrocités et crimes de guerre contre tous ses voisins. Mais sans le veto américain aux Nations unies, il sera contraint de répondre de ses actes. Mais avant tout, nous, les Américains, ne serions plus obligés de porter le lourd fardeau d'un pays qui nous manipule, nous exploite et nous méprise, en témoigne le traitement réservé par Trump à Jonathan Pollard. Et peut-être, seulement peut-être, que libérer les États-Unis de l'emprise d'Israël suffira à mettre fin aux guerres que Washington mène au Moyen-Orient, car nous, Américains, n'y sommes menacés par personne et avons tout intérêt à mettre fin à un engagement désastreux dans une région qui ne nous concerne pas.

Traduit par  Spirit of Free Speech

Philip M. Giraldi, Ph.D., est directeur exécutif du Council for the National Interest, une fondation éducative qui cherche à promouvoir une politique étrangère américaine au Moyen-Orient davantage fondée sur les intérêts. Son site web est  councilforthenationalinterest.org, et son adresse électronique est informcnionline.org

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