par Phil Broq.
Au cœur des convulsions géopolitiques actuelles, le régime israélien révèle sa nature profonde d'un projet colonial anachronique, imposé au Moyen-Orient par les puissances impérialistes du siècle dernier et maintenu depuis par la brutalité, l'impunité et la manipulation. Tandis que le monde arabo-musulman peine encore à articuler une réponse unifiée, les masques tombent. L'État d'Israël, loin d'être un îlot de démocratie dans un désert d'autoritarisme, incarne aux yeux de tous, une entreprise de domination sanglante, étrangère à la région qu'il fracture depuis plus d'un siècle. À mesure que s'intensifie la résistance populaire et diplomatique, que les peuples s'éveillent et que les alliances se reconfigurent, une certitude s'impose visant à démontrer que ce régime, fondé sur l'exclusion et la terreur, approche inexorablement de sa fin.
Ainsi, le temps du mensonge touche à sa fin. Le sionisme, tel un golem aux pieds d'argile, vacille, croule sous le poids de ses propres crimes, de son arrogance décomplexée, et de l'effondrement du récit fallacieux et mensonger qui le soutenait depuis des décennies. Le régime israélien, qui se croyait éternel, invincible, indéboulonnable, s'avance inexorablement vers sa dislocation, non par la force d'une armée ennemie mais sous l'effet combiné de la lassitude des peuples, de la convergence des humiliés, de l'écroulement des masques, et d'une vérité devenue trop puissante pour être contenue.
Israël n'est rien d'autre qu'une hérésie géopolitique, une anomalie tragique imposée au cœur du Moyen-Orient par la force, sous couvert d'un récit archaïque et fallacieux de Droit Divin. En se prétendant «peuple élu» et héritier exclusif d'une terre prétendument promise, ce projet colonial instrumentalise une théologie dépassée pour justifier l'expulsion, le massacre et l'occupation. Aucune preuve historique sérieuse, aucun fondement juridique rationnel ne vient soutenir cette usurpation qui ne tient que par la violence, l'impunité et la complicité d'un Occident impérialiste, ou plus précisément, d'un réseau de puissances cyniques et de profiteurs de guerre, d'élites autoproclamées, dont la prospérité dépend depuis des décennies de l'entretien des conflits, du chaos et de la mort des innocents.
Mais le monde arabo-musulman se réveille enfin, trop longtemps plongé dans un coma stratégique et une paralysie volontaire, et regarde d'un œil moins voilé, la nature de l'entité qui l'humilie, l'agresse, le piétine. Le régime israélien, jadis acteur furtif des coulisses diplomatiques, est aujourd'hui clairement un monstre mis en lumière, exhibé dans sa nudité barbare, un État voyou qui n'a ni loi, ni éthique, ni limite. Gaza en est la preuve vivante et mourante après deux ans d'un génocide en direct, minutieusement documenté, planifié avec un cynisme chirurgical, justifié avec des éléments de langage colonial que même les pires empires avaient depuis longtemps remisés au grenier.
Ainsi, l'arrogance démente et la folie génocidaire des sionistes à Gaza auront, malgré l'horreur, précipité ce que l'Histoire retiendra comme le début de la fin pour ce régime colonial et sanguinaire. À force de croire qu'on peut écraser un peuple sous les bombes sans conséquence, Israël a creusé sa propre tombe. Gaza, martyrisée mais debout, deviendra le tombeau vivant du sionisme, non par vengeance aveugle, mais par nécessité historique. Car cette entité artificielle -bâtie sur le mensonge et entretenue par le feu - n'est plus seulement un danger pour les Palestiniens, elle met aussi en péril l'équilibre du monde entier. En tentant d'embraser la région et de provoquer une conflagration mondiale, possiblement nucléaire, cette verrue géopolitique expose jusqu'aux juifs eux-mêmes à un isolement et à un rejet grandissants, confondus avec les crimes de ceux qui ont détourné leur nom pour en faire une arme. Gaza n'a pas dit son dernier mot puisqu'elle est devenue le cœur battant d'une vérité que ni la propagande ni la puissance de feu ne pourront réduire au silence.
En ce début septembre 2025, les bombardements sur Doha, capitale d'un État membre de toutes les institutions internationales respectables, et surtout médiateur dans le processus de paix, marquent un seuil. Israël ne bombarde plus seulement les «ennemis traditionnels», il frappe ses partenaires, ses clients, ses collaborateurs. Il n'y a plus de ligne rouge, plus de pacte tacite, plus de règle. L'agression est totale, anarchique, brutale, sans justification militaire ni stratégique - si ce n'est celle, primitive, d'un régime acculé, enragé, qui cherche à faire exploser l'échiquier pour éviter d'avoir à jouer.
Les sionistes enracinés dans les élites politiques, médiatiques et économiques occidentales, dont la France, triste pionnier en la matière est devenue l'exemple le plus flagrant, poursuivent leur œuvre d'influence avec un cynisme désormais démasqué. Ce pays, qui se targue d'être la patrie des Droits de l'Homme, s'enfonce chaque jour un peu plus dans une forme de colonisation mentale, livrant sa souveraineté morale aux défenseurs acharnés d'un régime israélien criminel. Mais le vent tourne. L'opinion publique, longtemps étouffée sous les accusations calomnieuses d'antisémitisme dès qu'elle osait critiquer Israël, commence à se lever, lucide, indignée, inflexible. Il ne s'agit plus d'un simple débat géopolitique mais bien d'une rupture historique. Et si la dynamique se poursuit, si les peuples trouvent le courage de nommer les choses, alors peut-être le monde se libérera enfin de ces relais d'influence qui, sous prétexte de loyauté à un État étranger, cautionnent le terrorisme d'État le plus brutal de notre époque.
Lorsque Meyer Habib, député français mais porte-parole zélé des intérêts israéliens au sein même de l'Assemblée nationale, se permet de menacer ouvertement la France en déclarant qu'Israël «ne restera pas les bras croisés» si Paris reconnaît l'État de Palestine, il ne fait pas que franchir une ligne rouge, il dévoile la réalité profonde de cette allégeance incompatible avec toute notion de souveraineté nationale. Ce chantage, d'une gravité inouïe, s'inscrit dans une longue tradition d'intimidation diplomatique et de pressions politiques, souvent suivies d'événements tragiques à peine dissimulés sous le voile du «hasard». Car on le sait, la machine israélo-américaine, incarnée par le Mossad et son bras armé de l'ombre, a depuis longtemps fait de la manipulation terroriste un outil stratégique. Nombre des groupes qui sèment la terreur dans le monde sont, de près ou de loin, financés, entraînés ou instrumentalisés par ces mêmes puissances qui prétendent lutter contre eux. Dans ce contexte, les propos de Habib prennent une résonance sinistre car ils ne sont pas une simple déclaration politique, mais une menace codée, une anticipation. Leur méthode est bien rodée et ils sabotent toute tentative d'apaisement par le chaos, provoquant la peur avant chaque avancée diplomatique et imposant le silence par la violence et le chantage. Alors oui, les prochains jours s'annoncent lourds d'incertitude. Mais ce que ce régime ne semble pas comprendre, c'est que plus il menace, plus il révèle sa véritable nature et plus la résistance s'organise.
C'est aussi la raison pour laquelle le Président iranien, Massoud Pezeshkian, n'a pas parlé en son seul nom, à Doha. Il a parlé pour tous ceux qui ne peuvent plus se taire, pour les peuples piétinés, pour les capitales menacées, pour les enfants dont les cris ont été étouffés par les missiles. Il a dit une vérité que tous savent mais que peu osaient formuler en stipulant qu'aucun État arabe ou musulman n'est à l'abri. Pas plus que les pays occidentaux infiltrés par cette communauté de truands et de gangsters portant des kippas d'apparat. Il n'y a pas d'immunité pour les traîtres, ni de répit pour les lâches. Or, jusqu'à présent, Israël n'avait pas besoin de justification puisqu'il impose sa volonté par la peur, la destruction, et l'humiliation. Son message est clair en annonçant que quiconque s'oppose à son projet - même faiblement, même timidement - sera ciblé.
Mais à force de mépriser ses propres alliés, Israël a surtout accouché de ce qu'il craignait le plus avec un embryon de conscience collective, une esquisse de coordination régionale et une ébauche de résistance systémique. Ce sommet de Doha, encore hésitant, encore trop marqué par les discours convenus, a néanmoins ouvert une brèche. Une brèche dans le mur de silence, dans la façade de normalisation, dans la mécanique de soumission. Car, malgré la duplicité notoire de nombre de régimes arabes, quelque chose s'est déclenché et la peur a changé de camp.
La monarchie égyptienne, qui avait jusqu'à présent fermé sa frontière avec Gaza avec une cruauté administrative que même Tel-Aviv admirait, parle aujourd'hui de coalition, de riposte, de souveraineté. Les Émirats, si prompts à signer des accords d'Abraham, découvrent qu'aucune signature ne protège contre l'humiliation publique. Le Qatar, frappé en plein cœur, réalise qu'aucune médiation ne vaut la vie de ses citoyens et que le silence commence à coûter plus cher que la parole. Et la parole, même timide, s'oriente désormais vers l'idée inéluctable que le sionisme n'est pas un partenaire mais un poison.
Ce venin, insidieux, a envahi bien plus que les corridors du pouvoir en Israël puisqu'il s'est insinué dans les structures politiques, médiatiques et économiques de presque toutes les grandes puissances occidentales. À travers un réseau dense et sophistiqué, cette mafia sioniste a su manipuler les leviers du pouvoir, distillant sa propagande, achetant des consciences, et neutralisant toute opposition. Ce n'est pas un simple jeu d'influence, mais une domination globale, une réécriture des récits historiques et des intérêts nationaux au profit d'une seule entité raciste, expansionniste et extrémiste qu'est Israël. Des lobbys puissants, des think tanks corrompus, des médias aux mains de quelques magnats, tout converge pour maintenir ce projet colonial criminel en place, en étouffant toute forme de résistance, en disqualifiant toute voix qui ose dénoncer le sionisme pour ce qu'il est. A savoir un racisme d'État, une dictature de la pensée, une machine à génocider et un cancer géopolitique.
Mais cette omerta commence à se fissurer. La vérité, bien que longtemps étouffée sous des montagnes de mensonges, trouve peu à peu sa voie. Le monde n'est plus dupe et les racines de cette mafia sioniste sont désormais clairement identifiées. Leur influence, loin d'être invisible, se révèle chaque jour plus flagrante. Ce n'est plus une simple critique des politiques israéliennes, mais un combat pour la justice, pour la dignité humaine, pour la souveraineté des peuples. La résistance s'organise, non seulement au Moyen-Orient, mais dans les capitales occidentales, où des mouvements populaires se lèvent, refusant de servir d'auxiliaires à un régime qui se nourrit de la souffrance des autres. Le peuple palestinien, en première ligne, n'est plus seul dans son combat car il est (enfin !) désormais soutenu par un réseau de solidarité mondiale qui s'étend bien au-delà des frontières du monde arabe et musulman.
Le rôle de l'ONU, pourtant si souvent complice de cette mascarade, devient de plus en plus intenable. L'Assemblée générale, qui porte encore une légitimité morale, ne pourra pas continuer à fermer les yeux sur cette mafia étatique sans se décrédibiliser définitivement. L'ONU est censée être l'organe qui incarne la paix, l'égalité entre les nations et le respect du droit international. Pourtant, elle a longtemps été paralysée par le veto des puissances impérialistes, notamment des États-Unis, qui ont protégé Israël à tout prix. Mais l'évolution des rapports de force mondiaux, avec l'émergence de nouvelles puissances, et l'éveil des peuples opprimés, rendent de plus en plus difficile ce statu quo.
Et l'ONU est désormais confrontée à la nécessité de choisir son camp, entre la défense des principes qu'elle est censée incarner, ou l'obéissance aveugle aux volontés impérialistes et sionistes. Dans ce monde multipolaire en gestation, où les peuples refusent de se laisser dominer par les grandes puissances et leurs marionnettes locales, le moment est venu de mettre fin à cette domination et de libérer les peuples. L'éradication de ce poison sioniste, loin d'être utopique, est désormais à portée de main. Car la vérité, même quand elle semble étouffée, finit toujours par triompher.
De plus, ce qui s'effondre aujourd'hui, ce n'est pas seulement la légitimité d'un régime, mais l'ensemble de l'architecture mensongère qui a permis sa longévité. Le mythe de l'État démocratique, assiégé, moral, victime ; le fantasme du «petit David» entouré de Goliaths barbares ; la fable de la civilisation contre la barbarie, de la technologie contre l'obscurantisme. Tout cela s'écroule. Ce que le monde voit désormais, c'est un régime d'apartheid, colonial, raciste, engagé dans une entreprise génocidaire méthodique, soutenue par les puissances occidentales et justifiée par une propagande honteuse.
Mais le monde arabe, lui aussi, doit regarder en face ses propres faillites. Il n'est pas victime d'Israël seulement. Il est aussi complice, parfois acteur, mais trop souvent spectateur bienveillant. La Syrie a été dépecée avec la bénédiction tacite de Tel-Aviv, et ses fragments collaborent désormais avec leur propre bourreau. Le Liban, tenu par des élites plus soucieuses de stabilité bancaire que de souveraineté nationale, signe des accords dans le dos de la Résistance. La Jordanie, pseudo-république de palais, joue un double jeu permanent, oscillant entre condamnations creuses et coopération logistique.
Mais ce sont les monarchies du Golfe qui détiennent le record de trahison raffinée. Abritant des bases américaines, finançant des think tanks néo-conservateurs, et collaborant en secret avec les services de renseignement israéliens, elles ont joué le rôle de relais régional du projet sioniste. Leur hypocrisie est totale, leur servilité quasi pathologique. Pourtant même elles commencent à comprendre que l'alliance avec Israël n'est ni stratégique, ni rentable. C'est une laisse. Une corde au cou. Un gage d'humiliation perpétuelle. Et Tel-Aviv, en les bombardant, leur rappelle leur statut réel de colonisés sous contrat.
L'Iran, pendant ce temps, isolé, assiégé, diabolisé, apparaît de plus en plus comme le seul acteur étatique crédible face à l'hégémonie sioniste. Non pas par pureté idéologique, mais par cohérence, par constance, par refus de vendre sa souveraineté. Le Hezbollah, le Hamas, les Houthis, ces entités qualifiées de «terroristes» par les puissances occidentales, incarnent finalement aujourd'hui la dernière ligne de défense contre la disparition complète de la Palestine. Ils sont diabolisés précisément parce qu'ils résistent. Parce qu'ils refusent l'ordre imposé. Parce qu'ils représentent une brèche dans l'architecture du contrôle.
Ainsi, la proposition iranienne de remplacer la défense antimissile américaine par une couverture régionale indépendante est plus qu'une initiative technique mais bien un acte de rupture. Elle signifie la fin du protectorat occidental sur la sécurité des monarchies du Golfe. Elle signifie que les capitales arabes, si elles le veulent vraiment, peuvent cesser d'être les avant-postes de «l'Empire» pour redevenir les piliers d'un monde islamique souverain, stratégique et solidaire. Car la souveraineté ne se négocie pas à huis clos avec des bourreaux ; elle s'impose, par la clarté de la vision, la détermination de l'action et la lucidité historique. Le sionisme, projet né d'une Europe coloniale et poursuivi à travers un Occident impérial, ne peut être vaincu que par l'union des peuples qui refusent la domestication.
Face à cela, face à ces mensonges, à ces manipulations, à ces chantages, la société civile mondiale s'éveille enfin. Des appels au boycott, des sanctions populaires, des actions juridiques se multiplient. Les manifestations grandissent, les rues se remplissent, les universités se soulèvent. L'opinion publique n'est plus dupée. Ce n'est plus une affaire «israélo-palestinienne». C'est une question de justice, de droit, d'humanité. Et dans cette mobilisation, le sionisme perd ce qu'il avait su capturer depuis des décennies avec le bénéfice du doute.
Les gouvernements occidentaux, quant à eux, ont cessé depuis longtemps de jouer le rôle de médiateurs. Ils sont complices actifs. Les États-Unis financent, arment, justifient. Le Royaume-Uni appuie, valide, ment. L'Allemagne s'agenouille, expie son passé nazi en soutenant un régime suprémaciste. L'Union européenne parle de paix, tout en subventionnant l'apartheid. La France, entre deux postures humanistes, vend des armes, réprime les manifestants, criminalise la solidarité. Ils ne sont pas spectateurs, ils en sont les architectes. Et dans cette complicité criminelle, leur propre légitimité s'effrite. Pour aller plus loin, lisez mon dernier livre à ce sujet : Autopsie d'un mensonge Occidental, préfacé par Jean-Michel Vernochet.
Les Palestiniens, quant à eux, n'attendent plus rien. Ils ne croient plus aux négociations, aux conférences, aux paix frauduleuses signées sous occupation. Le Traité d'Oslo n'est plus un souvenir mais bien une trahison gravée dans la pierre. L'idée même de «négocier» avec un oppresseur qui vous bombarde pendant que vous parlez est une insulte. La paix ne peut naître de la collaboration avec un régime génocidaire. Elle ne peut émerger que de sa fin.
Cette fin, bien sûr, ne sera pas immédiate. Mais elle est désormais perceptible. Le monde n'est plus unipolaire. L'ordre des gangsters mondialistes post-Seconde Guerre mondiale s'effondre. Les alliances changent, les empires déclinent, les voix se libèrent. Même les erreurs de Donald Trump, brutales, égoïstes, ridicules parfois, ont accéléré cette mutation. Il a rapproché l'Iran et les monarchies, involontairement. Il a brisé le faux consensus. Il a exposé la nature impérialiste des alliances. Il a fait surgir une alternative avec un monde multipolaire, renforcé les alliances des BRICS, mis en lumière la corruption de l'AIPAC, la folie incontrôlable et meurtrière avec l'assassinat de KIRK, dans lequel Israël ne pourra plus être protégé par la seule volonté américaine.
D'autant qu'Israël n'est pas un pays né d'une évolution naturelle des peuples ou d'une aspiration organique des territoires puisque c'est une colonie implantée artificiellement, par le haut, par la ruse impériale, par la violence. Un corps étranger greffé au cœur du Moyen-Orient, à rebours de toute logique historique, culturelle ou géographique. Son existence n'est pas le fruit d'un processus d'émancipation nationale, mais le produit froid et cynique d'une stratégie coloniale occidentale. Dès le Traité Balfour de 1917, l'Empire britannique, en déclin relatif, cherche à garantir sa mainmise sur la région en semant une entité clientéliste au Levant. Ce n'est pas une promesse de paix, mais une promesse de division. Lord Balfour ne cache d'ailleurs pas son mépris pour les populations arabes majoritaires de Palestine, qu'il traite comme quantité négligeable dans une missive adressée non aux peuples concernés, mais aux puissances financières juives d'Europe, dont les Rothschild furent les principaux bailleurs de ce projet colonial. Theodor Herzl, apôtre du sionisme, ne rêvait pas d'un État pour tous, mais d'un État racialement pur, explicitement européen dans son essence, bâti sur l'exclusion méthodique des autochtones. Le sionisme n'a jamais été une quête d'asile : c'est un projet de dépossession. Il ne cherche pas à coexister avec l'Orient, il cherche à le remplacer. Israël n'est donc pas un «État juif» au sens spirituel ou identitaire ; c'est une base avancée de l'impérialisme anglo-américain, un bastion de surveillance, de division, et de violence. Une colonie de peuplement née dans le sang, maintenue par le sang, et qui, comme toute entreprise coloniale, finira par être arrachée du sol qu'elle a violé.
La fin d'Israël tel que conçu par le sionisme comme étant un État d'exception, racial, au-dessus du droit, ancré dans l'illusion de l'impunité éternelle, n'est plus seulement souhaitable, mais désormais inévitable. Car ce régime n'a plus de colonne vertébrale morale, plus d'alliés sincères, plus de récit crédible. Il ne peut survivre que par la force brute, la terreur, la censure. Or, un tel régime est déjà en état de putréfaction interne. Il tue pour ne pas mourir, bombarde pour ne pas penser, ment pour ne pas s'effondrer. Et cela, l'Histoire ne le pardonne jamais.
Les sionistes pensaient que la normalisation garantirait leur pérennité. Ils pensaient que la technologie, les accords économiques, les «Abraham Accords», les start-ups et les drones les mettraient à l'abri du vent de l'Histoire. Mais rien ne protège un régime de sa propre nature. Car cette nature est fondée sur l'exclusion, l'humiliation, la dépossession. On ne construit pas une nation sur les ruines d'un autre peuple sans être un jour appelé à rendre des comptes. On ne proclame pas sa démocratie en bombardant des écoles, en rasant des hôpitaux, en affamant des enfants.
C'est pourquoi le discours du sionisme se durcit, devient plus hystérique, plus fragile. Il cherche à crier plus fort parce qu'il est de moins en moins écouté. Il multiplie les lois d'exception, les arrestations arbitraires, la censure sur les campus américains, la persécution de militants européens, l'intimidation des journalistes, parce qu'il ne peut plus convaincre. Il n'a plus rien à dire, si ce n'est la menace, la peur, la violence. Et cela, les peuples le voient. Même dans les sociétés occidentales complices, les opinions publiques basculent. Le soutien à Israël devient un fardeau politique, une cause de honte, un désaveu moral.
Et pendant que Tel-Aviv déploie son arsenal contre les civils, les tribunaux internationaux commencent, timidement mais sûrement, à se réveiller. La Cour internationale de justice, malgré les pressions, a dit l'indicible en déclarant qu'Israël est coupable de famine programmée et de génocide. L'ONU, si timorée, si compromise, si bureaucratique, n'a pas pu faire taire ses rapporteurs les plus courageux. Francesca Albanese, comme d'autres, a bravé la calomnie pour dire la vérité. Les ONG, étouffées, criminalisées, classées comme «terroristes», continuent de collecter les preuves, de publier les rapports, de construire les dossiers. La mémoire est en marche, et avec elle, la justice.
Mais il ne faut pas se leurrer car ce régime, acculé, est encore très dangereux. Il pourrait entraîner la région entière dans une guerre d'ampleur, avec la complicité d'un Occident désespérément accroché à ses mythes coloniaux (voir l'option Samson). Il pourrait aussi multiplier les provocations, attaquer l'Iran, frapper Beyrouth, menacer la Jordanie, déstabiliser l'Égypte. Il pourrait tenter l'irrémédiable en utilisant l'arsenal nucléaire illégal. Mais cela ne changera rien à la trajectoire finale de cette verrue planétaire. Car un régime qui a besoin de massacrer pour exister est déjà mort et il ne lui reste que la fuite en avant, la spirale nihiliste, la destruction. Et cette dynamique ne construit pas un avenir, elle précipite la chute.
Mais ne vous méprenez pas, la fin du sionisme ne signifie pas la fin des juifs, ni même la fin d'un État, aussi illégal soit-il. Elle signifie la fin d'un régime d'apartheid, la fin d'une idéologie suprémaciste, la fin d'un projet colonial maquillé en refuge, la fin de la corruption des institutions et du chantage victimaire. Comme en Afrique du Sud, l'avenir passera par le démantèlement d'un système illégitime, et la construction d'un État de tous ses citoyens, respectueux du droit international, égalitaire, multiconfessionnel. Ce que le sionisme rejette avec une obstination aveugle, c'est la seule véritable solution durable : la justice. Une justice fondée sur le respect des droits humains, l'égalité et la dignité des peuples. C'est précisément ce refus de la justice, cette incapacité à admettre la nécessité de réconciliation et de réparation, qui scelle son destin. Car un système qui s'épanouit dans l'injustice ne peut que se condamner à terme.
Or à l'heure actuelle, les palestiniens n'ont pas besoin de pitié. Ils ont besoin de nourriture, d'eau, de soins et d'armes, de soutien médiatiques et politiques, de boucliers diplomatiques. Ils n'ont pas besoin de négociations truquées, de trêves illusoires, de conférences où leur destin est décidé en leur absence. Ils ont besoin d'alliés sincères, d'actes, pas de paroles. Le monde arabo-musulman, s'il a encore une conscience, une colonne vertébrale, un honneur à sauver, doit le leur offrir. Non pour effacer les fautes du passé, mais pour construire une alternative crédible à l'humiliation perpétuelle.
La voie est claire et l'isolement diplomatique total d'Israël, le boycott économique complet, l'exclusion de toutes les instances internationales, les sanctions, rupture des accords de normalisation, les appuis stratégique aux mouvements de Résistance, la coordination militaire régionale en sont les passages obligatoires. Cela suppose du courage, bien sûr. Mais quel autre choix reste-t-il ? Attendre d'être les prochains ? Tolérer d'autres massacres, d'autres frappes, d'autres humiliations ? La trahison n'achète que du mépris. L'apaisement ne suscite que davantage de violence. L'Histoire est là pour le rappeler et Israël ne respecte que la force. Il méprise la modération, il rit de la diplomatie, il piétine les mains tendues.
Il faut cesser de prétendre que ce régime peut être amendé. Il ne changera pas. Il ne le veut pas et ne le peut pas. Il est bâti sur une logique d'exclusion, de domination, de suprématie. Il est l'expression la plus pure de la négation de l'Autre. Il ne négocie que lorsqu'il est contraint. Il ne respecte que ceux qui lui résistent. Et il est donc temps de le traiter comme tel.
Car en vérité, ce n'est pas la force militaire israélienne qui impressionne mais bien l'illusion de son intouchabilité. Or, cette illusion, grâce au sommet de Doha, aujourd'hui se fissure. Les peuples d'Afrique, d'Amérique Latine, d'Asie, les diasporas indignées, les consciences réveillées, les voix libres, tous participent à l'écroulement du récit. Les soldats israéliens gagnent peut-être sur le terrain, mais ils perdent dans tous les cœurs. Le Dôme de fer ne protège pas contre la perte de légitimité et le compte à rebours a commencé. La machine de guerre israélienne, aussi perfectionnée soit-elle, ne peut pas bombarder la vérité. Elle ne peut pas effacer les visages des enfants sous les décombres. Elle ne peut pas enterrer le nom de Gaza, ni réduire au silence l'écho de ses martyrs. Elle ne peut pas acheter l'oubli.
La fin du régime sioniste ne sera pas un Armageddon mais bien une Apocalypse (révélation). Ce sera une délivrance planétaire. Un retour à la justice et à la fin d'une impunité crasse. Pour les Palestiniens, bien sûr, mais aussi pour les juifs du monde entier, pris en otage par une idéologie qui les déshonore. Ce sera surement une renaissance pour le Moyen-Orient, qui pourra enfin imaginer une paix sans domination, une sécurité sans apartheid, un avenir sans chaînes. Et surtout un nettoyage des bas-fonds occidentaux et de son «État profond» sanguinaire et inhumain.
Alors, chers amis lecteurs, il ne faut plus attendre. Il faut agir. Il faut battre le fer tant qu'il est chaud. Démasquer les collaborateurs, dénoncer les complicités, briser les tabous, afficher ces malfaisants partout où ils sont. Et c'est maintenant, ou jamais. Car si le régime sioniste chute, c'est tout l'édifice de l'injustice globale qui commencera à trembler. Et c'est là, précisément, que réside notre espoir.
source : Blog de l'éveillé