22/06/2025 francesoir.fr  9min #282020

Robert Malone révéle les défauts du Prep Act et l'influence perverse de l'industrie des vaccins

Xavier Azalbert, France-Soir

Robert Malone révéle les défauts du PREP Act et l'influence perverse de l'industrie des vaccins

DR

Un tweet de Robert W. Malone, MD, publié sur le réseau social X, mérite l'attention de tous et plus particulièrement des citoyens américains. En 2021, il avait déclaré  à France-Soir, seul média français à lui avoir donné la parole, que "la protéine spike native est toxique". Aujourd'hui nommé membre du Comité consultatif sur les vaccins, ses mots, clairs et directs, ont une toute autre importance :

« N'oubliez jamais.

Confrontée à son incapacité fondamentale à obtenir une assurance responsabilité civile en raison de multiples procès perdus, l'industrie du vaccin a menacé le gouvernement fédéral de suspendre l'approvisionnement en vaccins des États-Unis si celui-ci ne prenait aucune mesure pour supprimer la responsabilité du fait des produits.

Ce serait comme si l'industrie du tabac menaçait de cesser de fournir des cigarettes à moins d'obtenir une dérogation de responsabilité. Sauf qu'il n'existe aucun lobby pro-cigarette significatif.

Ainsi, au lieu d'insister sur des produits plus sûrs et plus efficaces, le Léviathan du gouvernement américain a plié bagage et a mis en place un bouclier de responsabilité, devenant le principal acheteur, distributeur et vendeur de vaccins (avec des mandats coercitifs), mettant en place un vaste réseau de propagandistes universitaires pro-vaccins, soutenus par le gouvernement, avec le slogan « surmonter l'hésitation vaccinale ».

Il est grand temps de corriger cette décision corrompue et chroniquement mauvaise. Si nous laissons les forces du marché et de la responsabilité juridique agir comme prévu, nous obtiendrons des vaccins plus sûrs et plus efficaces.

Il ne s'agit pas d'anti-vaccin, mais de pro-vaccin anti-monopole gouvernemental. L'extorsion corrompue du gouvernement américain et des consommateurs par l'industrie doit cesser. »

Malone pointe du doigt une dynamique troublante où l'industrie des vaccins aurait forcé la main du gouvernement, transformant ce dernier en partenaire privilégié au détriment de la sécurité publique. Ce message n'est pas une simple critique ; c'est une invitation à la réflexion, et les réactions affluent. Les procès victorieux qui ont poussé les assureurs à se retirer ont révélé des failles, et Malone suggère que le gouvernement a cédé sous la pression. Sa  remarque ultérieure sur l'industrie des pesticides utilisant une tactique similaire renforce son argument. La question se pose : jusqu'où va cette influence néfaste des lobbys ?

Never forget

Faced with fundamental inability to obtained liability insurance due to multiple successful lawsuits, the vaccine industry threatened the federal government with stopping vaccine supply to US unless the government would do something to remove product liability.…

— Robert W Malone, MD (@RWMaloneMD)  June 21, 2025

Le PREP Act : un mécanisme controversé - Un bouclier pour la cupidité, pas pour la sécurité publique ?

Retournons aux origines de cette situation : la « Loi sur la préparation du public et les situations d'urgence (PREP Act : Public Readiness and Emergency Preparedness Act) a été adopté en 2005 sous l'administration Bush. Elle vise à offrir une immunité juridique (sauf en cas de faute intentionnelle) aux fabricants, distributeurs et administrateurs de contre-mesures médicales (vaccins, médicaments, etc.) en cas d'urgence de santé publique. Voici un aperçu des dates et événements marquants liés à cette législation, enrichi par les données disponibles :

  • 2005 : adoption du PREP Act, conçu initialement pour répondre à des menaces bioterroristes (anthrax, variole) ou pandémiques. Il autorise le Secrétaire à la Santé à déclarer une urgence et à accorder cette immunité.
  • 2009 : première application significative lors de la pandémie de grippe H1N1. Une déclaration PREP Act est émise, couvrant les vaccins et traitements associés, établissant un précédent pour les crises futures.
  • 2020 : avec la pandémie de COVID-19, une déclaration PREP Act est renouvelée le 4 février 2020 par le Département de la Santé et des Services Humains (HHS), élargissant l'immunité aux vaccins à ARNm (Pfizer, Moderna) et autres contre-mesures. Cette déclaration a été prolongée à plusieurs reprises, la dernière mise à jour notable datant de février 2025, couvrant la période jusqu'à octobre 2025.
  • 2025 : le débat s'intensifie, notamment avec les critiques de Malone, qui accuse cette législation d'avoir créé un monopole gouvernemental-industriel au détriment de la sécurité vaccinale.

Les conséquences de cette immunité sont multiples : les effets sont évidents : des milliards ont été investis dans la production et la distribution, souvent appuyés par des mandats obligatoires. Cependant, l'immunité accordée limite les recours juridiques pour les victimes d'effets secondaires, alimentant les doutes sur la transparence.

Malone souligne que, ce système loin de protéger le public, a favorisé un partenariat discutable entre l'État et l'industrie, au détriment de produits plus sûrs.

Les compétences de Malone sur l'ARNm

Robert Malone, médecin et chercheur en maladies infectieuses, est un des pionniers de la technologie à ARNm, utilisée dans les vaccins contre le COVID-19. Dans une interview exclusive pour France-Soir en juin 2021, Malone explique ses contributions décisives dans les années 1980, notamment des expériences sur l'introduction d'ARNm dans des cellules.

Cependant, cette affirmation est contestée, notamment par les médfias mainstream, et comme bien souvent en science : bien qu'il ait joué un rôle dans les premières recherches, les applications commerciales et les brevets clés sont attribués à d'autres, comme Katalin Karikó et Drew Weissman, lauréats du Nobel 2023.

Malone a utilisé sa connaissance de la technologie pour critiquer les vaccins à ARNm, suggérant qu'ils pourraient aggraver les infections à COVID-19, une hypothèse qui selon les médias mainstream ne serait pas étayée par les données majeures des essais cliniques ou des études post-commercialisation. Des études effectuées pour la plupart par l'industrie pharmaceutique et dont Kennedy demande aujourd'hui des essais cliniques contre placebo afin de vérifier l'innocuité et l'efficacité de ces produits.

Malone possède une expertise historique, mais ses récentes prises de position dérangent car elles le placent en marge du consensus médical selon les médias mainstream qui tentent ainsi de décrédibiliser son influence, plutôt que de louer les mérites et les qualités du chercheur qui cherche avant tout à les mettre au service des patients.

app.videas.fr

Revoir l'interview de Robert Malone du 8 juillet 2021

La réforme de l'ACIP par Kennedy : une nouvelle orientation

En juin 2025, Robert F. Kennedy Jr., secrétaire à la Santé et aux Services Humains, a entrepris une refonte audacieuse du Comité consultatif sur les pratiques d'immunisation (ACIP), le comité consultatif du CDC sur les vaccins. Kennedy a limogé  les 17 membres de l'ACIP le 10 juin, en mettant en cause des conflits d'intérêts avec l'industrie pharmaceutique. Suite à cette  décision, Kennedy a procédé à la nomination d'experts estimés indépendants, et alignés sur sa vision de restaurer l'intégrité scientifique afin de rendre l'Amérique en bonne santé.

Cette réforme a suscité des réactions contrastées : des organisations comme l'AMA et l'ex-directeur du CDC, Tom Frieden, dénoncent une politisation dangereuse, tandis que Kennedy argue qu'elle restaurera la confiance publique.

La réunion ACIP du 25-27 juin : un tournant à venir

La prochaine réunion de l'ACIP, prévue du 25 au 27 juin 2025 arrive à un moment crucial. Avec un comité remanié, des débats sur les vaccins à ARNm, les mandats et le PREP Act devraient dominer, aux côtés des discussions prévues sur le méningocoque, la grippe et la variole du singe. Voila ce que l'on peut attendre :

  • Des recommandations révisées : une réévaluation des vaccins actuels (notamment à ARNm) pourrait être proposée, avec un accent sur la sécurité et une réduction des mandats surtout si le nouveau comité demande des études contre placebo plutôt que des tests de non-infériorité. Avec la recrudescence d'études démontrant les effets néfastes des vaccins (Nathaniel  Mead,  Retsef Levi, Josh  Guetzkow, Vibeke  Manniche, Nicolas  Hulscher) on peut s'attendre à des révisions.
  • Un débat plus ouvert et public : la transparence promise par Kennedy devrait inclure des discussions ouvertes sur le PREP Act et les conflits d'intérêts, amplifiant les tensions avec l'industrie pharmaceutique.
  • Une incidence sur les politiques : toute modification des recommandations pourrait affecter les programmes de vaccination aux États-Unis et au-delà. Cependant, l'absence de données définitives sur la nouvelle composition limite les prédictions. Les observateurs s'attendent à un affrontement entre les partisans d'une approche traditionnelle et les réformateurs, avec des implications mondiales potentielles sur la confiance vaccinale.

Les observateurs s'attendent à un affrontement entre les partisans d'une approche traditionnelle et les réformateurs, avec des implications mondiales potentielles sur la confiance vaccinale. Le patient devrait y gagner.

Le tweet de Malone soulève des questions légitimes sur le PREP Act et l'influence de l'industrie, appuyé par son expertise sur l'ARNm, bien que controversée. La réforme de l'ACIP par Kennedy et la réunion de juin 2025 devrait redéfinir les politiques de santé. Il est temps d'examiner ces enjeux avec rigueur pour équilibrer sécurité, responsabilité et accès aux vaccins.

Avec les nombreuses études remettant en cause l'efficacité vaccinale et les effets secondaires importants, on peut s'attendre à une remise en cause des recommandations. Les vaccins à ARN messager seront-ils suspendus d'ici à la fin du mois de juin ? Réponse rapidement.

 francesoir.fr