Le Collectif Citoyen, France-Soir
Un lien potentiel entre vaccination COVID-19 et baisse de la natalité révélé par l'étude de Manniche
Pixabay, France-Soir
Une étude questionne la sécurité des vaccins pour la fécondabilité
Une étude publiée dans l'International Journal of Risk & Safety in Medicine, menée par la Dr Vibeke Manniche et ses collègues, apporte un éclairage crucial sur une question jusqu'alors peu étudié : l'effet potentiel des vaccins contre la COVID-19 sur la fécondabilité, c'est-à-dire la capacité à concevoir une grossesse menant à une naissance vivante.
Basée sur des données nationales de la République tchèque, cette étude validée par un processus d'évaluation par les pairs, met en évidence une association significative entre la vaccination avant conception et une baisse des naissances. Ces résultats devraient interpeller les autorités sanitaires mondiales qui ont mis en place des politiques de vaccination de masse, notamment sur les femmes enceintes sans données probantes solides. Et plus particulièrement dans un contexte où la natalité chute dans de nombreux pays, y compris en France, où le taux de fécondité atteint son plus bas niveau depuis 1946.
Une étude revue par les pairs
Intitulée « Taux de conceptions réussies selon le statut vaccinal COVID-19 : données de la République tchèque », l'étude analyse les données démographiques et sanitaires de janvier 2021 à décembre 2023, couvrant environ 1,3 million de femmes tchèques âgées de 18 à 39 ans, soit la tranche d'âge la plus concernée par la procréation. Soumise à une évaluation par trois relecteurs scientifiques, l'étude a surmonté un processus rigoureux : un premier relecteur a recommandé un rejet sans justification détaillée, tandis que les deux autres ont soutenu la publication, l'un acceptant l'article tel quel et l'autre suggérant des révisions mineures. Les auteurs ont répondu méthodiquement, corrigeant une erreur mineure et renforçant la clarté des données, ce qui a conduit à l'acceptation finale par le rédacteur en chef.
Les chercheurs ont comparé les taux de conceptions réussies (SC), définies comme des grossesses aboutissant à une naissance vivante neuf mois plus tard, entre deux groupes : les femmes vaccinées contre la COVID-19 avant conception (au moins une dose, principalement des vaccins à ARNm comme Pfizer-BioNTech et Moderna) et celles non vaccinées. Les données, issues de l'Institut d'information et de statistiques de santé tchèque (IHIS) et du Bureau des statistiques, offrent une fiabilité élevée grâce à leur caractère national et exhaustif.
Dès juin 2021, les taux de conceptions réussies étaient nettement plus faibles chez les femmes vaccinées, une tendance qui s'est confirmée tout au long de 2022. Les femmes non vaccinées affichaient un taux de SC environ 1,5 fois supérieur à celui des vaccinées. Malgré une couverture vaccinale élevée (70 % des femmes en âge de procréer vaccinées fin 2021), les vaccinées étaient sous-représentées dans les naissances, un écart qui ne peut s'expliquer par la seule proportion de vaccination. Parallèlement, le taux de fertilité total tchèque a chuté de 1,83 naissances pour 1 000 femmes en 2021 à 1,45 en 2023, signalant une crise démographique.
Les auteurs reconnaissent certaines limites, notamment l'absence de données sur des facteurs comme l'âge précis des participantes, leur statut socio-économique, l'utilisation de contraceptifs, ou les infections antérieures à la COVID-19. Cependant, ces limites, clairement exposées, n'invalident pas la robustesse des résultats. L'étude, conçue comme observationnelle et descriptive, ne prétend pas établir une causalité directe mais génère des hypothèses solides pour orienter de futures recherches.
Un signal fort dans un contexte de données insuffisantes
Au moment des campagnes de vaccination massive en 2021, les autorités sanitaires, y compris en France, ont encouragé la vaccination des femmes enceintes en s'appuyant sur des études préliminaires de faible qualité scientifique, souvent critiquées pour leur manque de rigueur. Aucune recherche approfondie n'avait alors évalué l'impact des vaccins à ARNm sur la fécondabilité avant conception. L'étude de Manniche comble ce vide en révélant un signal préoccupant qui aurait dû inciter à une approche plus prudente. Ce constat est renforcé par d'autres travaux scientifiques:
- Les mécanismes de toxicité potentielle de la protéine spike produite par les vaccins à ARNm ont étaient détaillés par Lesgards et al. dès 2023: cette protéine pourrait affecter les tissus reproducteurs via des effets inflammatoires, ce qui soulève des questions sur ses impacts sur la fécondité et la fertilité.
- Des perturbations menstruelles post-vaccination, un indice d'un possible effet des vaccins sur le système reproductif féminin ont été documentées par Parry et al. (2023)
- Un risque accru de pertes fœtalespost-vaccination est documenté sur les données de pharmacovigilance américain (VAERS), bien que les limites de ce système de signalement spontané soient reconnues ( Guetzkow et al. 2025).
Réactions et débats publics
L'étude a suscité un vif débat public, notamment sur la plateforme X, où Vibeke Manniche a partagé les résultats, annonçant une baisse d'environ 30 % des naissances chez les femmes vaccinées. Son interview avec Dr Drew, où elle évoquait une « implosion » mondiale des taux de natalité, a amplifié l'impact de l'étude, générant un engagement massif mais aussi des critiques acerbes.
Des comptes pro-vaccins ont accusé Manniche de propager de la désinformation, illustrant la polarisation extrême autour des vaccins COVID-19. Cette controverse reflète la difficulté à discuter sereinement de données scientifiques dans un climat de défiance généralisée.
Implications pour la recherche et la santé publique
Loin d'être une simple hypothèse, l'étude de Manniche constitue une analyse rigoureuse d'un phénomène sous-étudié, remettant en cause les certitudes hâtives des campagnes vaccinales de 2021. En établissant une association entre la vaccination et une baisse des conceptions réussies, elle soulève des questions éthiques et scientifiques majeures : les vaccins à ARNm ont-ils des effets secondaires sur la reproduction qui auraient été négligés ? Quels mécanismes biologiques pourraient expliquer ces observations ? Ces résultats exigent des investigations indépendantes approfondies, notamment dans d'autres pays partageant des profils vaccinaux similaires, comme la France, où 80 % des femmes en âge de procréer étaient vaccinées fin 2021.
La France, confrontée à une chute dramatique de sa natalité pourrait tirer des leçons de cette étude tchèque. Bien que des facteurs socio-économiques, comme l'inflation et l'incertitude post-COVID, contribuent à cette crise, l'hypothèse d'un rôle des vaccins ne peut plus être écartée et appelle à des recherches supplémentaires.
Cette étude, par sa portée internationale, devrait inciter les autorités sanitaires à revoir leurs politiques vaccinales notamment sur les femmes enceintes et surtout à modérer leur communication imprudente qui a entrainé une baisse significative de la confiance publique dans les politiques vaccinales : 52 % ont perdu confiance dans la vaccination en raison des « mensonges » perçus du gouvernement, un contexte qui amplifie l'impact de l'étude de Manniche et al.
Une seconde partie étudie les communications imprudentes des autorités sanitaires sur la vaccinationtion des femmes enceintes en dépit du principe de précaution