Par Mariam Mushtaha
Dans la maison où ma famille est actuellement hébergée, dans le quartier de Tel al-Hawa, il y a un petit jardin.
Lorsque nous avons emménagé dans cette maison, elle était gravement endommagée. Il n'y avait ni portes ni fenêtres, et certains murs étaient tombés. Nous avons essayé de la rafistoler tant bien que mal, en fixant des bâches distribuées par des organisations humanitaires sur les fenêtres, les portes et les trous dans les murs, afin de rendre la maison habitable et d'en faire un endroit où nous pourrions échapper à la dure réalité à laquelle sont confrontés ceux qui vivent dans des tentes.