«Non à la vaccination, non à l'implantation de puces» ou encore «Non aux expériences médicales, protégeons nos enfants», pouvait-on lire sur les pancartes amenées par des manifestants qui se sont rassemblés le 3 novembre devant le Parlement ukrainien à Kiev, avant de bloquer brièvement la circulation dans le quartier gouvernemental.
Ainsi que l'a rapporté l'AFP, l'Ukraine, un des pays les plus pauvres d'Europe qui compte quelque 40 millions habitants, est confronté depuis des semaines à «une progression fulgurante» de l'épidémie, portée par le variant Delta du virus.
Avec 720 décès dans les dernières 24 heures, l'Ukraine figurait parmi les trois pays du monde ayant enregistré le plus de morts dans leurs derniers bilans quotidiens, derrière les Etats-Unis et la Russie. Le pays a aussi comptabilisé près de 23 400 contaminations en 24 heures le même jour, après un pic à près de 27 000 la semaine passée.
Pour enrayer cette flambée, les autorités ne cessent d'appeler les Ukrainiens à se faire immuniser avec l'un des trois vaccins disponibles : Pfizer/BioNTech, AstraZeneca et le chinois Coronavac.
Mais à ce jour, moins de 20% de la population est totalement vaccinée et selon un sondage publié le 2 novembre, seulement 54% des Ukrainiens sont favorables à la vaccination.
Depuis octobre, l'Ukraine a mis en place des restrictions pour les non-vaccinés, comme l'obligation de montrer un pass sanitaire pour accéder à certains lieux publics.
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