Par René Naba
Ce papier est publié à l'occasion du 10 eme anniversaire du décès du journaliste Ghassane Tuéni, le 8 juin 2012; un portrait non autorisé réalisé par un de ses anciens collaborateurs au journal libanais An Nahar Naoum Sarkis.
Ghassane Tuéni: un dandy animé d'un mépris de classe.
Gratifié outrageusement du titre du «prince du journalisme arabe», qualifié abusivement d'un ultra libéral qui a voué son combat à la libération du Monde arabe de son archaïsme, Ghasssane Tuéni, l'ancien directeur du quotidien libanais An Nahar, n'est en fait qu'un être animé d'un mépris de classe, -d'un racisme de classe?- qui n'avait que mépris pour ses collaborateurs d'extraction modeste, si envieux de leur succès professionnel, ne réservant ses félicitations qu'à ceux dont il avait inspiré le thème de leur article.