21/10/2020 dedefensa.org  9 min #180673

Rapsit-Usa2020 : Big Tech en Blade Runner

 Brèves de crise

Blade Runner? Le titre fameux, l'analogie qui ne l'est pas moins, sont suggérés par PhG ; suggestion, hein, selon ses propres termes dont nous lui laissons avec un courage hors du commun toute la responsabilité :

« Parce que nous interprétons le titre des films fameux, représentant des héros de l'histoire qui sont des probables-réplicants à la chasse de réplicants à dégager, comme des "gens qui courent [derrière les réplicants à liquider] sur le fil du rasoir [que constitue leur propre course d'eux-mêmes en menace permanente de chasseurs devenant chassés]" ; puisqu'enfin, ils sont eux-mêmes susceptibles, s'ils s'avèrent aussi défectueux que les réplicants à liquider, de devenir comme des candidats à la liquidation... Cela va bien aux mini-Frankenstein des Big Tech, gonflés de $zilliards mais si prompts à péter du $progressiste-$sociétal bien plus haut que leurs gracieux petits culs. »

(Une explication de poète anatomiste plutôt que de linguiste distingué ? On sait PhG doté d'une 'âme poétique'... Alors.)

Comme d'habitude dans son langage chamarré, le colonel Lang nous résume, ce  20 octobre 2020, quelques nouvelles sur le scandale 'Hunter-Joe'(ou 'Joe-Hunter', c'est selon), à partir  d'un article salé du Daily Mail. Auparavant, le 16 octobre, l'analyste spécialiste des coups tordus pour le même site, l'ancien officier de la CIA Larry C. Johnson, avait montré d'une  façon catégorique la responsabilité-culpabilité des Biden.

Cette fois (Daily Mail), cela suit la découverte d'une intervention d'une boutique de Wilmington, Delaware, une MacShop de la ville où a été traité le disque dur de Hunter, sur l'affaire de laquelle Johnson travaille également ; avec documents signés Hunter, impliquant effectivement qu'il s'agit de Hunter et non d'un montage russe relevant plutôt de cette ravageuse et extravagante maladie qu'on nomme à l'initiative de Robert Bridge, une 'Russophrénie'comme l'on parle de 'Schizophrénie'... Cette fois, il est également question de documents à caractère pornographique, particulièrement salés, avec en hors d'œuvre ou en dessert comme il vous plaira, des photos de Hunter nu dans sa baignoire, qui ont été diffusées publiquement sans crainte de choquer la puritaine santé mentale des militants de base...

« Eh bien, les pèlerins, il a l'air bien installé dans la baignoire. Je me demande encore qui a pris les photos. Est-ce la fille en Californie qui l'a poursuivi plus tard en justice pour la paternité de son enfant/fœtus ? Peu importe.
» A-t-il pris les photos lui-même ? Il est intéressant de noter que les Biden n'ont pas nié l'accusation implicite de corruption, de pots-de-vin, etc. Et puis, il y a les vidéos sexuelles dégoûtantes. Quelqu'un pense-t-il qu'elles ont été truquées ?
» La SWMBO dit que les Bidens ont établi une nouvelle norme de stupidité dépravée et aggravée. Comme d'habitude, elle a raison. pl. »

Wikipédia est aussi le terrain d'une solide bataille entre les pages pour nous véridiques, et les simulacres que l'équipe-Biden veut mettre en place sur toutes les voies de communication. Voici la présentation qu'en fait  l'infâme RT.com, toujours occupé à tenter de donner une certaine place à ce qui se rapproche le plus d'une réalité qu'on qualifierait de relevant d'une certaine objectivité.

• Les GAFAM & Cie, disons les Big Tech pour parler court mais lourd, sont complètement, incroyablement, et semble-t-il tout de même, imprudemment de parti pris, avec leurs plans et actions de censure  exposés sans la moindre hésitation. Ils prennent des risques dont ils pourraient se mordre les lames de ciseau du censeur aiguisées sans vergogne. Le verdict est pour l'instant que Facebook a réussi à étouffer l'affaire pour son compte, mais nullement Tweeter. Trump hurle devant la lenteur intéressée au plus haut point, de par ses accointances, du ministre de la justice de lancer des inculpations évidentes. En attendant, le ministre (Attorney General) Barr a dû céder du côté de Google sans aller au cœur du problème, et a lancé une procédure d'inculpation au nom de la législation antitrust  contre Google, de concert avec quelques gouverneurs républicains au nom de leurs États.

Désormais commencent à apparaître des analyses argumentant que la seule façon de lutter contre Big Tech, c'est la nationalisation et le démantèlement. Même des auteurs proches des républicains, en principe dévoués au principe de la propriété privée et du non-interventionnisme jusqu'à la mort, tracent sur la comète des plans de nationalisation et de démantèlement,  comme celui-ci : « Seule la puissance peut réduire la puissance. »

• Notons l'inévitabilité du Russiagate-redux alors que la compétition électorale atteint son point maximal d'intensité. Il s'agit de "cinquante officiers du renseignement" qui  vous assurent et vous rassurent diablement, avec l'assurance tranquille du fait de n'avoir aucune preuve, mais alors aucune preuve du tout de la malfaisance de la tribu d'angelots que sont les Biden de père en fils, - tout cela qui est présenté comme la vertu suprême de la raison et de la preuve, - l'absence totale de preuve comme preuve totale de la preuve. Qui cela étonnera d'apprendre qu'on trouve bien entendu dans cette caravane qui passe sans même faire aboyer les chiens dégoûtés et fatigués de tant d'impudences, tous les acteurs recrus d'avoir tant et tant servi les mensonges et simulacres divers de  la galaxie Russiagate depuis 2016, et depuis totalement démontée comme un montage de saltimbanque par l'équipe d'enquêteurs à plus de $100 millions lancée par ceux-là même qui dénonçaient le Russiagate, et désormais figurant comme  l'archétype de la postvérité. Rien ni personne ne semble  pouvoir espérer seulement freiner le torrent des mêmes défécations pourries, ressassées, resservies, réaffirmées devant la mine terrorisée des journalistes spécialisés et fort bien payés de la grande presseSystème qui, en Europe, nous informe sur l'évolution du monde. On reste sans voix, sans plume, simplement repliés sur le sarcasme et l'ironie épuisée. Bref, tout continue.

Enter CoBid20, Blade Runner d'occase

En fait, et à nouveau sur intervention de PhG en mal d'identification symbolique, apparaît ainsi « une sorte nouvelle de pandémie, à côté de notre Codiv19 bien connu sinon bien-aimé ». PhG proposerait donc que l'on nommât cette chose « de la désignation de 'CoBid20', abréviation habile et expéditive de Coronavirus-Biden 2020'. On garderait le B majuscule à l'intérieur de la chose linguistique ainsi composée, par respect pour le grand âge, dite des "personnes à risque". » Enfin, l'on verrait CoBid20 comme une sorte d'annexe au Blade Runner vu plus haut...

CoBid20 marque l'extraordinaire singularité de cette séquence des quelques toutes petites semaines, des quelques jours qui nous séparent du 3 novembre, qui a marqué l'éclatement d'une " affaire-Biden" ; séquence où les caractères de narrative, de  déterminisme-narrativiste, de simulacre, de contre-  effet-Janus, de fabrication en production ultra-rapide de réalités alternatives en série, présentées à la face de tous et du monde comme telles, et goûtées comme autant de  vérités-de-situation par les producteurs malgré l'absurdité de construire plusieurs vérités-de-situation là où il ne peut y avoir qu'une seule vérité par définition...

Car comment est-il enfin possible que cet être inexistant, palot, effacé, certes peloteur et violeur mais sans véritable éclat ni souvenirs immortels chez les victimes, vieille valise sans poignet déjà perdue dans les prémisses de la Maison-Alzheimer, confinée dans son sous sol-bunker de sa résidence-forteresse de cet État de l'Union perdu et inexistant qu'est le Delaware où nombre de lois illégales permettent d'en faire une sorte de paradis fiscal, - comment est-il certes possible que cet être transparent et insaisissable ait pris une telle consistance de corrompu ricanant et de trompeur-né depuis les origines de sa carrière ?

En d'autres mots, comment est-il possible que dans cette séquence où le scandale, l'excentricité et le côté-bouffe ne pouvaient être tenu que par un Trump offensif et donc d'autant plus vulnérable à la critique, et que l'on attendait au tournant, face à qui Biden n'avait qu'à suivre la feuille de route : n'exister point et laisser glisser l'indifférence protectrice de la presseSystème sur lui et ses vilenies, - comment est-il possible que ce Biden soit tout d'un coup devenu le potentiel excentrique vilain à ce point qu'un colonel Lang évoque la « nouvelle norme de stupidité dépravée et aggravée » que les Biden, perçus comme une véritable "Famille" de Cosa Nostra, ont mis en place et exploitée ? Retournement qui fait que, désormais, bien des coups pourraient être portés contre les Biden puisqu'ils existent, et des coups qu'il faut à tout prix stopper, désamorcer, ridiculiser, dénoncer, brandis comme autant d'atteinte lancée contre la vertu.

Le parti démocrate se retrouve donc avec des obligations stratégiques qu'il avait repoussées. Il privilégiait la défense contre Trump et rien que cela, jugeant que Trump avait fait et ferait assez d'erreurs pour que sa poussée offensive fonctionnât comme une auto-accusation, et qu'il n'y aurait plus qu'à pousser à la charrue. La stratégie impliquait l'inexistence de Biden. Voilà, soudain, que Biden existe : étaitce vraiment nécessaire ?!

Comprend-on que ceux qui avaient complétement 'fabriqué'un Joe Biden sorti du néant de sa nullité politique dans les premières primaires démocrates (même chose pour Tamara Harris) parce qu'ils n'avaient rien d'autre à opposer à Trump, espéraient que quitte à être éventuellement un bâton merdeux comme ils le sont tous dans ce monde, il serait le bâton merdeux d'une merde séchée et presque bonifiée par le temps, comme les piquettes devenant presque bons-vins. Eh bien, pas du tout ! Le bâton merdeux est bel et bien, et puant et gluant à la fois, et complètement vivant ; c'est même la seule chose encore vivante, par le biais de la complicité avec un fils exécuteur des hautes œuvres, qui le soit encore chez Sleepy Joe soudain devenu insomniaque.

Ainsi avons-nous une 'October Surprise'de plus dont, vraiment, nul ne sait ce qu'il en adviendra et quelle impulsion elle donnera au destin.

Mis en ligne le 21 octobre 2020 à 10H45

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