Le président sortant a remporté son pari. Dimanche 24 avril, Emmanuel Macron a remporté le second tour de l'élection présidentielle avec 58,54 % des suffrages exprimés face à Marine Le Pen (41,46 %). Le taux d'abstention s'élève à 28 %, au plus haut depuis 1969. Suivez tout au long de ce lundi les réactions des médias étrangers sélectionnées et traduites par Courrier international. Cliquez ici pour relire notre direct du second tour.
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12 h 45 • Merci d'avoir suivi cette matinée post-électorale avec "Courrier International"
Nous clôturons ce direct, mais la couverture des retombées de la victoire d'Emmanuel Macron, analysées par la presse étrangère, continue sur notre site.
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12 h 27 • Vu d'Allemagne 🇩🇪 • Emmanuel Macron "n'a pas gagné en crédibilité"
"C'est un grand soulagement", se réjouit depuis l'Allemagne la Tageszeitung. "Une fois encore, le front républicain antifasciste a fonctionné en France." Pour le journal de gauche, la France est "passée à deux doigts du désastre", au vu du score spectaculaire (41,46 %) de l'extrême droite. D'autant que l'incertitude a régné "jusqu'au tout dernier moment". Mais si Emmanuel Macron a obtenu assez de voix pour se faire réélire (58,54 %), "la majorité des Français n'est pas en sa faveur". "Il n'a pas été élu, mais tout juste confirmé dans ses fonctions, explique le titre berlinois. Il n'a pas gagné en crédibilité." En témoignent les espoirs, à gauche, de voir l'insoumis Jean-Luc Mélenchon triompher au "troisième tour" de l'élection, à savoir pendant les législatives, pour instaurer une cohabitation.
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12 h 19 • Vu de Colombie 🇨🇴 • Un second mandat parti pour être "une rude épreuve"
"Une victoire aigre douce", titre le quotidien centriste colombien El Espectador qui commente en une : "L'abstention a été l'actrice principale et l'extrême droite a fait son meilleur score." En pages intérieures, le journal analyse, en référence notamment aux législatives : la "rude épreuve" qui attend Emmanuel Macron lors de son second mandat.
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12 h 17 • Vu du Royaume-Uni 🇬🇧 • "Won't the real Emmanuel Macron please stand up, please stand up ?"
Comme un petit air de Slim Shady, alias Eminem , dans l'analyse du New Statesman, outre-Manche. "Won't the real Slim Shady please stand up, please stand up, please stand up ?" ("Le vrai Slim Shady peut-il se manifester ?") déclamait le rappeur américain en 2000. La même question se pose aujourd'hui au président français, estime l'hebdomadaire londonien dans sa newsletter matinale : "Macron ne pourra pas se représenter en 2027. Cela signifie que, même s'il est conscient de devoir rassembler le pays tout en répondant aux attentes de ceux qui ont voté pour lui en se pinçant le nez, le président français est plus libre que jamais d'agir en fonction de ses convictions personnelles." À l'issue d'un premier quinquennat "indéniablement marqué par une politique de centre droit" mais désormais débarrassé de la contrainte électorale, comment va-t-il gouverner ? "La France, l'Europe et le monde regardent avec attention pour voir qui est le vrai Macron."
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12 h 14 • 🇷🇺 Vladimir Poutine félicite Emmanuel Macron
"Je vous souhaite une sincère réussite dans votre activité de chef d'État, ainsi qu'une bonne santé", a écrit le président russe dans un télégramme de félicitation adressé ce matin à Emmanuel Macron, rapporte le quotidien russe Kommersant.
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12 h 05 • Vu de Suisse 🇨🇭 • La victoire de Macron, une "bonne nouvelle" pour l'économie helvétique
Le Temps a interrogé Cristina Gaggini, directrice de l'organisation patronale Économiesuisse, qui se réjouit de la réélection d'Emmanuel Macron. "La présidentielle française est un moment très important pour l'économie suisse", affirme-t-elle. "Avec ses 600 kilomètres de frontière commune, la France est le quatrième partenaire commercial de la Suisse. Sans parler des 190 000 Français qui traversent la frontière tous les jours pour venir travailler", souligne Cristina Gaggini. "[Le résultat] est une bonne nouvelle pour les quelque 2 000 entreprises suisses basées en France et vice-versa en Suisse. L'intense collaboration qui a prévalu ces cinq dernières années sur le plan commercial va pouvoir se poursuivre dans un contexte de stabilité et de respect mutuel. La France est déjà un pays très bureaucratique, une vague de protectionnisme n'aurait pas été dans l'intérêt de la Suisse."
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11 h 55 • Vu d'Argentine 🇦🇷 • "Les 'Ni ni', une nouvelle génération politique"
"La réélection de Macron permet de freiner l'extrême droite et de soulager l'Europe", titre le grand quotidien argentin Clarín, qui précise cependant en une que "Le Pen a fait le meilleur résultat de l'histoire de l'extrême droite française" et que Macron doit maintenant faire face aux législatives de juin, qui dessineront le visage du "nouveau Premier ministre". Dans ses pages intérieures, le journal revient sur les "Ni ni" ("ni Macron ni Le Pen") : "une nouvelle génération politique de moins de 25 ans qui hait Macron et déteste Le Pen, et qui [n'a voté] pour aucun des deux."
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11 h 35 • Vu d'Argentine 🇦🇷 • Pas d'"état de grâce" mais un "état de guerre" à l'approche des législatives
Retraçant le fil de la soirée du second tour, le correspondant en France du journal argentin Página12 ne manque pas de souligner le rôle déterminant des soutiens de Mélenchon dans la réélection d'Emmanuel Macron. "Ce sont en grande partie les voix de gauche qui ont contribué [à son succès]", écrit-il. Selon les estimations, près de 38 % de ceux qui avaient voté pour le leader "insoumis" se sont tournés vers Macron au second tour, contre 18 % vers Marine Le Pen, le reste s'étant abstenu. Un constat qui transparaissait dans la prise de parole du chef de l'État : "[Il] a fait un discours réaliste et modeste, plus qu'une déclaration enflammée", poursuit Página12. "Il a reconnu le rôle dans sa victoire des électeurs de la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon et le fait que beaucoup de ceux qui avaient voté pour lui ne l'avaient pas fait pour les idées qu'il défend mais 'pour faire barrage à l'extrême droite'." Pour le correspondant, il ne faut donc pas s'attendre à un "état de grâce" à l'issue du dénouement de la présidentielle, mais bien à un "état de guerre" à l'approche des législatives de juin.
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11 h 22 • Vu du Liban 🇱🇧 • Macron II : le roi est (presque) nu
La tâche qui attend le président réélu ces cinq prochaines années est colossale, résume L'Orient-Le Jour : empêcher une France devenue quasiment ingouvernable de se défaire.
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11 h 18 • Vu de Pologne 🇵🇱 • Le rôle de la France à l'international "va diminuer"
Tomasz Sakiewicz, rédacteur en chef du quotidien très conservateur Gazeta Polska (proche du PiS au pouvoir) était invité hier soir à commenter le résultat de la présidentielle française sur le plateau de TVP, la télévision publique. Cité par le site Niezalezna (proche de l'extrême droite polonaise), il a formulé cette mise en garde : "Macron sera beaucoup plus faible... sur la scène internationale, le rôle de la France va diminuer progressivement." Le commentateur s'attend à ce que la France cède face à la Pologne sur le dossier des fonds de relance toujours suspendus pour non-respect de l'état de droit. "À la fin, elle échouera misérablement."
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11 h 14 • Vu de Grèce 🇬🇷 • Le Pen "peut déjà se tourner vers 2027"
"La candidate de l'extrême droite continue sa progression et réunit toujours plus de franges de l'électorat qui lui sont théoriquement hostiles", écrit le journal Ta Nea. Le quotidien centriste rappelle que les 42 % obtenus par le Rassemblement national "sont historiquement élevés". "Si Le Pen ne se trouve pas confrontée à un renversement en interne et à moins que n'apparaisse dans l'extrême droite française quelqu'un avec un plus grand rayonnement, elle peut déjà se tourner vers 2027. Elle aura encore plus de chances d'entrer à l'Élysée."
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11 h 03 • Vu du Royaume-Uni 🇬🇧 • La légitimité de la Ve République atteint ses limites
La stratégie d'Emmanuel Macron a "payé, avec cette victoire haut la main", se félicite le Financial Times. Mais à quel prix ? "La légitimité de la Ve République atteint ses limites lorsque les seules possibilités, à part un Européiste centriste, sont l'extrême droite et l'extrême gauche", déplore dans la foulée le journal de Londres. Proche idéologiquement du président français, le quotidien libéral veut tout de même croire en la promesse d'un nouveau mode de gouvernance formulée hier soir sur le Champ-de-Mars. "Mais en est-il vraiment capable ? Sachant qu'il s'y était déjà engagé après la crise des 'gilets jaunes'. Peut-il canaliser son instinct de contrôle permanent dans un système déjà ultracentralisé ?" En fin de compte, avance le journaliste Ben Hall, ce second mandat pourrait s'avérer "encore plus houleux que le premier". L'opposition va tout faire pour priver Emmanuel Macron d'une majorité à l'Assemblée nationale, tandis que des manifestations contre la hausse du coût de la vie et ses futures réformes se profilent déjà à l'horizon. Dans ce contexte, "nul doute que l'époque du Macron 'libéralisateur' est révolue".
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10 h 55 • Vu d'Iran 🇮🇷 • Macron sort "victorieux d'une mission impossible"
"Emmanuel Macron a fait quelque chose que même les responsables politiques les plus expérimentés de l'histoire française contemporaine n'ont pas été en mesure d'accomplir", écrit Hamchahri, quotidien de Téhéran. Pour le journal, Macron est sorti "victorieux d'une mission impossible". "Le succès de Macron, qui a remporté deux élections consécutives, est l'un des accomplissements qui lui vaudront sûrement d'entrer dans l'histoire de France."
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10 h 53 • La victoire d'Emmanuel Macron ne déclenche pas de "rebond" sur les marchés
Les marchés "ne suivent pas toujours des considérations rationnelles", observe Handelsblatt. La réélection d'Emmanuel Macron aurait dû déclencher un "rebond" sur les places financières, mais "c'est le contraire qui s'est produit" lundi matin, explique le quotidien économique allemand. Un constat confirmé par le Financial Times : "Les actions européennes reculent, le soulagement de la victoire décisive d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle française étant éclipsé par les inquiétudes concernant la hausse des taux d'intérêt et les effets de l'inflation galopante sur les bénéfices des entreprises." L'indice européen Stoxx 600 chute de 1,7 % dans les premiers échanges, tout comme le CAC40 en France, le Dax en Allemagne et le FTSE 100 au Royaume-Uni.
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10 h 46 • La victoire d'Emmanuel Macron (et les fractures françaises) à la une de la presse internationale
Le résultat de l'élection présidentielle française s'affiche à la une de nombreux journaux étrangers ce lundi 25 avril : si beaucoup lâchent un soupir de soulagement face à la défaite de la candidate d'extrême droite, Marine Le Pen, les médias internationaux soulignent aussi la nécessité pour Emmanuel Macron de rassembler le pays et de refermer ses plaies.
10 h 42 • Vu de Belgique 🇧🇪 • "À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire"
Macron a certes rempilé, mais au terme d'un mandat de division, "d'aggravation du gouffre entre 'France d'en haut' et 'France d'en bas'". Et surtout, au terme d'une campagne "très efficace" de diabolisation de son adversaire, estime une chroniqueuse conservatrice dans le quotidien belge De Standaard, qui pointe notamment du doigt les interventions de dirigeants étrangers en faveur du président sortant. "Il était couru d'avance que Marine Le Pen ne deviendrait pas présidente. Merci de nous épargner les cris de joie parfaitement vides du type 'Le fascisme a été défait' ou 'La démocratie est préservée'." "Le président français ne courait pas vraiment de risque", estime-t-elle, citant Corneille en français dans le texte : "À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire". "Durant son second mandat, Macron va devoir prêter l'oreille aux classes les moins favorisées, en ce qui concerne la sécurité, l'identité, l'immigration et le pouvoir d'achat. Sans quoi, sa victoire s'avérera effectivement, à terme, sans gloire pour une France déjà si profondément divisée."
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10 h 39 • Vu du Burkina Faso 🇧🇫 • Emmanuel Macron réélu : et maintenant ?
Le Pays revient longuement sur la réélection d'Emmanuel Macron. Pour le quotidien burkinabè, en ce qui concerne les relations de la France avec l'Afrique, peu de choses ont été menées à bien lors du premier mandat du président réélu. Tout reste donc à faire, d'autant que la France est concurrencée dans son ancien pré carré colonial.
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10 h 24 • Vu de Russie 🇷🇺 • "Macron n'est pas Churchill et pas même Johnson"
Le nouveau journal russe d'opposition en exil Novaïa Gazeta Europe se montre soulagé de la victoire d'Emmanuel Macron mais ne déborde pas d'enthousiasme. Il se réjouit surtout de la défaite de Marine Le Pen : "Objectivement pas prête pour un tel poste, elle ne pourra pas assouvir le désir de son papa de 93 ans, Jean-Marie Le Pen, de se promener dans le palais de l'Élysée." "Et c'est déjà vraiment pas mal", se félicite le titre : "Sur fond de 'dénazification' poutinienne active en Ukraine, il n'aurait plus manqué qu'une alliée politique d'extrême droite à l'Élysée." Cependant, nuance Novaïa Gazeta Europe, "Macron n'est pas Winston Churchill, et pas même Boris Johnson". En effet, il y a encore quelques jours, le président réélu a "évoqué la possibilité d'appeler Poutine au téléphone", et ce "même après Boutcha", déplore le titre, qui remarque avec amertume : "La politique conciliante de 'dialogue exigeant avec la Russie' qu'Emmanuel Macron a menée durant presque tout son mandat n'a pu que convaincre Poutine qu'il ne rencontrerait aucune opposition sérieuse de la part de l'Europe."
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10 h 20 • Vu des États-Unis 🇺🇸 • Macron peut devenir "un grand homme"
Réélu, le président français pourrait s'assurer une place de choix dans l'histoire, écrit The Atlantic. Il ne manque certes pas de défauts, note le magazine américain. Mais c'était aussi le cas de figures comme Charles de Gaulle ou Margaret Thatcher, que la mémoire collective a mythifiées. S'il parvenait à réformer la France et à redynamiser l'UE, "Macron pourrait devenir la figure européenne essentielle de notre époque, éclipsant même Angela Merkel.... Le président français n'est pas aussi intelligent qu'il le pense. Il est égoïste, arrogant et se prend pour le centre du monde. Pourtant, il pourrait bien devenir un grand homme."
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10 h 12 • Vu de Belgique 🇧🇪 • La "guerre de succession" commence
L'élection de Macron est "un exploit au goût amer", titre le site du quotidien Le Soir. Le nouveau quinquennat devra "recoudre de profondes fractures" de la France. Il s'agit ainsi d'une "franche victoire, et 'en même temps', pour reprendre la formule fétiche d'Emmanuel Macron, une sorte de défaite". Les premières mesures du président réélu "pourraient ainsi porter sur le pouvoir d'achat, avec la prolongation d'un bouclier tarifaire sur l'énergie et l'indexation des retraites. En ces temps troublés, mieux vaut commencer par ce qui fait plaisir plutôt que par ce qui fâche..." En 2027, Macron ne pourra plus se représenter, et Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ne devraient a priori pas être en lice : "Une nouvelle ère commence" dès aujourd'hui pour la "guerre de succession" à Emmanuel Macron, assure le titre francophone. Le Soir de préciser : "Il n'y a pas que la France qui a besoin d'un président mieux perçu par son peuple et plus légitime, l'Union européenne aussi."
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10 h 09 • Vu des États-Unis 🇺🇸 • "Il est plus que jamais vital que le centre politique tienne bon en France"
Pour le quotidien américain The Washington Post , avec la réélection d'Emmanuel Macron, "les États-Unis, l'Europe et la France elle-même peuvent reprendre leur respiration". Mais après cinq ans de mandat, le président français "n'a pas réussi à marginaliser les populismes d'extrême droite et d'extrême gauche", souligne le journal de la capitale fédérale américaine. Or, "il est plus que jamais vital que le centre politique tienne bon en France, ce pays européen crucial". Si Macron "tire les leçons de la montée du populisme dans son pays, répond aux préoccupations - légitimes - de ses détracteurs, et gouverne en conséquence, alors le centre pourra tenir le coup et même, comme l'espèrent sans doute les Américains, s'étendre".
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10 h 07 • 🇨🇳 Le président chinois Xi Jinping félicite Emmanuel Macron
Dans un télégramme de félicitations, relayé par Télévision centrale de Chine, CCTV, le président chinois rappelle le "haut niveau de partenariat stratégique atteint au cours des cinq dernières années entre la France et la Chine", l'engagement "commun pour le multilatéralisme" et "le rôle moteur des deux parties pour le développement des relations entre l'Europe et la Chine". "La France et la Chine sont deux grands pays à la longue tradition d'indépendance et de souveraineté", souligne le président Xi, appelant de ses vœux la poursuite de relations "mutuellement bénéfiques" et "constructives", pour "le bonheur des deux peuples et des peuples du monde".
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10 h 00 • Vu du Portugal 🇵🇹 • Une victoire qui permet que "de gagner du temps" contre le populisme
Dans son éditorial, Manuel Carvalho, le directeur de Público, tempère cette victoire, même s'il s'en félicite : "Il y a dans cette élection le sentiment insurmontable que la France démocratique et républicaine, l'Europe et les partisans de la démocratie n'ont gagné que du temps dans le long et dur combat contre l'extrémisme populiste. Marine Le Pen a clairement exprimé ce sentiment lorsqu'elle a déclaré : 'Le résultat de ce soir représente en soi une victoire.'"
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09 h 57 • Vu d'Australie 🇦🇺 • Le monde "souffle", mais le plus dur reste à faire
Avec la réélection d'Emmanuel Macron, le monde "souffle" et 58 % des Français également, note The Sydney Morning Herald. Pour le quotidien australien, la victoire du président sortant ne saurait être considérée "comme une justification des cinq dernières années". Il est clair, analyse le journal, que de nombreux électeurs "se sont pincé le nez" ou "ont serré les dents" pour lui attribuer leur vote. En outre, si Marine Le Pen est battue, il n'empêche que "les dizaines de millions de personnes qui ont voté pour elle restent en colère et déçues de la direction que prend leur pays". Marine Le Pen n'a certes pas gagné, conclut The Sydney Morning Herald, mais elle a "mené le débat national sur un terrain difficile et dangereux".
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09 h 54 • Vu du Royaume-Uni 🇬🇧 • Pour Macron, "coquille idéologique vide cachée derrière un torse poilu", le danger vient de la gauche
"'Bof'. Ce mot français particulièrement utile, version légèrement moins irritante de l'américain 'meh', résume parfaitement le sentiment de nombreux Français après la réélection d'Emmanuel Macron", note le journaliste conservateur Freddy Gray dans The Spectator. "Le centre tient, alors même que tout s'effondre autour de lui", poursuit le Britannique, dans une allusion au célèbre poème Le Second Avènement, de William Butler Yeats. "Le Pen continuera-t-elle à avancer laborieusement vers la victoire en 2027 ? Peut-être. Mais le réel danger provient de la gauche et de Jean-Luc Mélenchon, qui a failli accéder au second tour le 10 avril grâce à un plébiscite de la jeunesse. Il veut désormais devenir Premier ministre, une ambition qui confine à l'absurde. Mais des choses plus improbables se sont déjà produites par le passé." Après tout, raille Freddy Gray, en face, "Macron est une coquille idéologique vide cachée derrière un torse poilu".
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09 h 51 • Vu du Portugal 🇵🇹 • Le "soulagement" des leaders européens
Fort de sa victoire face à Marine Le Pen, Emmanuel Macron "promet des années historiques" pour la France lors de son second quinquennat, annonce en une le Diário de Notícias. Le quotidien portugais, classé au centre, évoque aussi le "soulagement" des leaders européens.
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09 h 47 • Vu de Russie 🇷🇺 • La fin de la Ve République ?
"Emmanuel Macron sera-t-il le dernier président de la Ve République ?" se demande, sur le site conservateur Vzgliad, le géopolitologue russe de renom Timofeï Bordatchev, directeur du Centre des études européennes et internationales de l'École des hautes études en économie. Dans un article très pessimiste sur la décomposition de l'ordre mondial, il estime que la Constitution française, qui existe depuis soixante-quatre ans, "ne pourra pas durer éternellement", et qu'il est "tout à fait possible qu'elle s'achève avec Macron". "Impossible de savoir ce qui la remplacera, compte tenu de l'ampleur des problèmes accumulés [en France] ces dernières décennies", affirme l'expert. "Les problèmes auxquels se heurte la France et auxquels Macron n'a pas trouvé de solutions en cinq ans pourraient conduire à une explosion socio-politique, après quoi surgira une tout autre république."
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09 h 44 • Vu d'Italie 🇮🇹 • Macron II, plus écolo, plus unificateur
Le 16 avril, dans les jardins du palais du Pharo à Marseille, le regard tourné vers la Méditerranée, Emmanuel Macron a promis aux Français de consacrer les cinq prochaines années à l'écologie. Pour Il Foglio, "c'est peut-être lors de ce meeting que Macron a gagné sa réélection à l'Élysée". Le président sortant est parvenu à obtenir les voix des électeurs de Jean-Luc Mélenchon qui l'accusaient de s'être trop peu préoccupé de l'écologie durant son quinquennat. "Mon prochain Premier ministre sera directement chargé de la planification écologique", a-t-il affirmé, défendant son bilan vert. "Lors des cinq prochaines années, cependant, il devra être beaucoup plus ambitieux... : Macron II ne sera pas en ligne directe avec Macron I."
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09 h 42 • Vu du Royaume-Uni 🇬🇧 • La nouvelle "entente cordiale", c'est pas pour demain
À Londres, The Daily Telegraph anticipe un "dégel" des relations entre le Royaume-Uni et la France, au lendemain de la victoire d'Emmanuel Macron. De là à espérer une "nouvelle entente cordiale" ? Pas si vite. Les élections passent, les mots restent. Emmanuel Macron aurait, par le passé, traité Boris Johnson de "clown", en privé. "Donnez-moi un break", avait lancé le second au premier après la signature du pacte Aukus, à l'automne 2021. Le Français "a surtout promu une ligne intraitable lors des négociations sur le Brexit", rappelle le quotidien eurosceptique. Les deux pays s'étaient par la suite écharpés au sujet des licences de pêche. "Mais les blessures sont encore plus profondes que la simple question du divorce avec l'UE", souligne le journal londonien. Emmanuel Macron avait, par exemple, émis des doutes sur la fiabilité du vaccin britannique AstraZeneca, en pleine pandémie. Comme souvent depuis deux décennies, les traversées illégales de la Manche suscitent également des tensions récurrentes. "Cela étant dit, Le Pen désormais battue, Macron n'a plus besoin d'ériger le Brexit en épouvantail ni de courtiser les pêcheurs français pour éviter qu'ils ne votent pour elle", veut croire The Daily Telegraph.
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09 h 39 • Vu de Suisse🇨🇭 • Marine Le Pen doit apprendre de sa troisième défaite
Lors de sa campagne aux signaux "pas très clairs", Marine Le Pen a bridé "une agressivité souvent instinctive (quitte à décevoir ses soutiens)" - mais "n'a rien perdu dans le débat et a lavé l'humiliation de 2017", juge le quotidien Le Temps, qui souligne les "ambiguïtés" de la candidate d'extrême droite. Si, depuis 2002, la progression du Rassemblement national (RN) au fil des élections est "notable", Marine Le Pen doit de nouveau apprendre de cette troisième défaite. Le titre doute que le RN prenne la tête de l'opposition aux législatives, d'autant plus qu'aucune alliance avec Reconquête, le parti d'Éric Zemmour, n'est pour l'instant envisagée. Selon un sympathisant, il faut désormais s'occuper de la "catastrophe" de l'Union européenne : "Les gens n'ont plus à manger." Le Temps s'interroge : Marine Le Pen "réussira-t-elle à incarner le leadership de la colère ?"
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09 h 20 • Vu du Canada 🇨🇦 • "Un avertissement pour Macron"
Pour l'éditorialiste du quotidien québécois Le Devoir, Guy Taillefer, la réélection d'Emmanuel Macron est "une victoire sans appel, il va sans dire, mais qui résonne aussi comme un avertissement et une injonction. Mais dans quelle mesure concrète ce président, dont la réélection est en soi un exploit, entendra-t-il donc cet avertissement pendant son second mandat ?" s'interroge-t-il. Une chose est sûre, selon l'éditorialiste : "Les résultats de cette présidentielle présentent à M. Macron un défi de légitimité, sinon de crédibilité, au vu non seulement d'une abstention... qui se creuse d'élection en élection, mais au regard aussi de la proportion en hausse de votes blancs de protestation." Un signe clair pour Guy Taillefer "que la santé de la démocratie de représentation française laisse à désirer".
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09 h 14 • Vu d'Allemagne 🇩🇪 • Un "sursis" pour l'Europe
"Macron gagne pour l'Europe", annonce ce matin en une le Tagesspiegel. "Les Françaises et les Français ont donné une fin de non-recevoir à la nationaliste eurosceptique Marine Le Pen, tandis qu'Emmanuel Macron, l'ami de l'Europe, était reconduit à la présidence." À Berlin, comme à Bruxelles, la nouvelle a suscité une vague de soulagement, affirme le journal classé à gauche, pour qui l'UE obtient ainsi "un sursis". Plusieurs personnalités politiques européennes - et particulièrement allemandes - ont félicité le représentant de la République en Marche.
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09 h 10 • Vu de Suisse🇨🇭 • Un quinquennat "nouveau" mais sans "piste claire"
Selon le quotidien Le Temps, le discours de victoire d'Emmanuel Macron "n'a pas brossé de piste claire" pour son nouveau quinquennat, malgré sa volonté annoncée de "rompre" avec le précédent pour répondre à la colère d'une France divisée. Va-t-il d'abord se lancer dans "la bataille des législatives à venir les 12 et 19 juin ?" Le titre francophone imagine que les premiers gestes du président "iront vers l'Union européenne". Et quoi qu'il en soit, "Emmanuel Macron sait bien que le visage du prochain quinquennat, outre ses engagements pris durant la campagne sur l'écologie, dépendra beaucoup des circonstances internationales. Et de la détermination guerrière de Vladimir Poutine."
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09 h 08 • Vu des États-Unis 🇺🇸 • Macron, ce "petit joueur de flûte de Hamelin"
Le magazine américain The New Republic ironise sur le "kitsch patriotique" du cérémonial de victoire du président français réélu qui, "à son arrivée sur le Champ de Mars, s'est lancé dans une longue procession au son de l'Hymne à la joie... Avec son épouse à ses côtés, il était suivi par une petite horde d'enfants et ressemblait au petit joueur de flûte de Hamelin", du conte des frères Grimm, "conduisant la jeunesse française vers une destination inconnue". Pour le magazine américain, "le maintien du statu quo" à l'issue du second tour de la présidentielle française, "a certes suscité un grand 'ouf' de soulagement, que l'on a entendu de Calais à Nice, mais les profondes fractures du pays restent béantes et il plane la sensation que 'la lutte continue'".
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09 h 05 • Vu d'Argentine 🇦🇷 • "La force tranquille est à nouveau majoritaire"
Le président argentin de centre gauche Alberto Fernández s'est félicité sur son compte Twitter de la défaite de l'extrême droite "semeuse de haine". Il a salué la victoire de Macron : "La force tranquille de la démocratie est à nouveau majoritaire en France."
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09 h 03 • Vu d'Algérie 🇩🇿 • Un second mandat "qui risque d'être plus agité que le précédent"
Pour L'Expression, "sans surprise", le président sortant est reconduit à l'Élysée pour un second quinquennat "qui risque, cependant, d'être plus agité que le précédent". En effet, analyse le quotidien algérien, "certains pourraient être toujours tentés de manifester leur mécontentement dans la rue, où risquent de converger, sur fond d'inflation galopante, tous les insatisfaits du scrutin présidentiel, sur les braises encore chaudes de la crise des 'gilets jaunes'." Rendez-vous donc les 12 et 19 juin pour les législatives. "Un troisième tour dont tout indique qu'il va signifier un autre tournant", conclut L'Expression.
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09 h 01 • Vu d'Irlande 🇮🇪 • Une bonne nouvelle pour l'Irlande mais le risque d'une "cohabitation"
La victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle française est une bonne nouvelle pour toute l'Union européenne, note The Irish Independent, "et par extension pour l'Irlande. Mais le nombre considérable de suffrages pour la candidate d'extrême droite, Marine Le Pen, doit servir de signal d'alarme aux politiciens du monde entier pour améliorer leur capacité d'écoute et renouer avec les citoyens les moins aisés". Le quotidien de Dublin redoute cependant les élections législatives de juin car pour le président, "le risque est grand qu'il doive dépendre de parlementaires d'extrême gauche ou d'extrême droite pour diriger un gouvernement à Paris. Cela augmente le risque d'une période complexe et confuse, connue des Français sous le terme de 'cohabitation'."
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08 h 59 • 🇷🇺 Vu de Russie • Macron devra s'accommoder d'une absence de majorité à l'Assemblée
Le quotidien russe Moskovski Komsomolets a interrogé le directeur du Centre des études françaises de l'Académie des sciences Iouri Roubinski sur les prochaines étapes pour Emmanuel Macron. "Globalement, bien sûr, Macron mènera la même politique intérieure et extérieure qu'au cours de son premier mandat", explique l'expert. "Mais de nouveaux facteurs vont entrer en ligne de compte. Premièrement, l'écart de voix qui le sépare de Marine Le Pen. Deuxièmement, les résultats de ce qu'on appelle le 'troisième tour', à savoir les élections législatives des 12 et 19 juin. Ces cinq dernières années, le parti de Macron bénéficiait de la majorité absolue à l'Assemblée, ce dont peu de ses prédécesseurs ont pu se targuer. Aujourd'hui, une telle perspective est beaucoup moins sûre. Ceux qui ont perdu au premier tour de la présidentielle vont mener une campagne pour les législatives très active."
L'expert pense particulièrement au "parti populiste d'ultra-gauche" La France insoumise : "Mélenchon aspire au poste de Premier ministre. Ses ambitions sont justifiées et ses électeurs détermineront en grande partie le paysage politique à l'issue des législatives."
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08 h 54 • Vu des Pays-Bas 🇳🇱 • "Macron rempile pour cinq ans"
Emmanuel Macron en une ce matin du quotidien néerlandais De Volkskrant.
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08 h 45 • 🇺🇦 Macron, "un vrai ami de l'Ukraine" pour Zelensky
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a pris le temps hier soir d'adresser ses félicitations au président français pour sa réélection. Il a décrit Emmanuel Macron comme "un vrai ami de l'Ukraine" et affirmé qu'il "apprécie son soutien", se disant confiant au sujet "de nouvelles victoires communes" pour une Europe "forte et unie".
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08 h 40 • Vu de République dominicaine 🇩🇴 • "Notre plein soutien dans un moment crucial pour l'Europe"
Luis Abinader, président de la République dominicaine, de centre droit, a été le premier dirigeant d'Amérique latine à réagir à la réélection d'Emmanuel Macron, dans la nuit, sur son compte Twitter : "C'est un pas important pour le renforcement de la démocratie en France, dans l'Union européenne et au niveau mondial dans une période si cruciale pour l'Europe. Notre plein soutien."
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08 h 37 • 🇶🇦 L'émir du Qatar félicite Emmanuel Macron
En une ce matin, le quotidien Al-Raya rapporte le message adressé par l'émir Tamim bin Hamad Al Thani à Emmanuel Macron après sa réélection. "Nos relations avec la France sont stratégiques et fortes", a-t-il déclaré.
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08 h 30 • Vu des États-Unis 🇺🇸 • Paul Krugman : "La plume a été moins forte que l'épée"
Le Prix Nobel d'économie Paul Krugman a réagi sur Twitter avec une pointe d'ironie à la réélection d'Emmanuel Macron : "Je m'interroge : l'invasion de l'Ukraine par Poutine aurait-elle aidé les Français à se concentrer sur les menaces qui pèsent sur la démocratie ? Pour une fois, la plume [pen signifie 'stylo, plume' en anglais] aura donc été moins forte que l'épée (pardon, je sors). Plus sérieusement, Macron, aussi détesté soit-il, a réussi à montrer que son adversaire était une menace. Biden [dans deux ans] devra faire mieux encore, car Le Pen, elle, a reconnu sa défaite." Paul Krugman avait salué en début d'année les résultats économiques de la politique du "quoi qu'il en coûte" menée par Emmanuel Macron au plus fort de la pandémie de Covid-19.
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08 h 24 • Vu d'Espagne 🇪🇸 • "L'Europe respire"
"L'Europe respire après la nette victoire de Macron", lâche le quotidien conservateur ABC. "Macron a gagné, mais il a perdu du terrain", explique le journal sur son site. Il note au passage le score réalisé par Marine Le Pen (41,45 %). "C'est une évolution considérable du vote extrémiste dans la nouvelle France conservatrice, observe ABC, avec des conséquences prévisibles pour l'ensemble de l'Europe."
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08 h 21 • Vu du Royaume-Uni 🇬🇧 • Les yeux rivés sur les législatives
Si, dans son discours, Emmanuel Macron a lancé des appels à ceux qui ont voté blanc, à ceux qui ont voté pour lui afin de faire barrage à Marine Le Pen, à ceux qui n'ont pas voté du tout, et même à ceux qui ont voté pour sa rivale, ce n'est pas seulement parce qu'il reconnaît que le pays est divisé, prévient Jessica Parker, reporter en France pour la BBC. "S'il a tenté de s'adresser [à ceux-là], c'est aussi parce qu'il a déjà les législatives dans le viseur : en juin, il tentera de réitérer son succès de 2017 et de s'assurer une majorité au Parlement pour être certain d'avoir une Assemblée qui le suit."
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08 h 19 • Vu de Belgique 🇧🇪 • Ouf, le front républicain n'était pas mort
Dans son éditorial, L e Soir dit son "immense", son "intense soulagement". "Cette victoire dit d'abord la force d'Emmanuel Macron", estime le quotidien belge. Mais elle dit "aussi beaucoup de la solidité d'un front républicain que l'on disait désabusé et en débandade". Le président ne devra pas perdre de vue qu'il doit en partie ce deuxième mandat "à la mobilisation d'un grand nombre de Français pour la défense de la démocratie. À chaque pas qu'il fera, à chaque geste qu'il posera dans les mois qui viennent, il devra garder à l'esprit le gouffre dans lequel son pays était [près de] tomber et qu'une majorité de Français lui ont évité de justesse."