06/06/2022 francais.rt.com  3 min #209688

«Si, bonhomme, tu vas le nommer» : Bompard réplique à Macron sur la nomination de Mélenchon

© Pascal GUYOT Source: AFP

Manuel Bompard, candidat aux législatives dans les Bouches-du-Rhône pour la Nupes (image d'illustration).

6 juin 2022, 19:21

La passe d'armes sur la nomination du Premier ministre se poursuit entre la Nupes et le gouvernement. L'alliance de gauche persiste et signe et croit pouvoir forcer la main d'Emmanuel Macron en cas de victoire.

«Quand il nous dit "Jean-Luc Mélenchon ne peut pas être Premier ministre parce que je le nommerai pas", on lui dit "Bah si, bonhomme, tu vas le nommer"» : ce 6 juin sur Sud Radio Manuel Bompard, ancien directeur de campagne du leader des Insoumis et candidat aux législatives dans les Bouches-du-Rhône, a réagi aux propos d'Emmanuel Macron qui avait récemment rappelé  qu'aucun parti ne pouvait lui imposer le choix du futur Premier ministre.

[#SudRadio]🗣@mbompard : "#Macron dit ne pas vouloir nommer @JLMelenchon premier ministre ! Bah si bonhomme tu vas le nommer !" #legislatives2022
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Reconnaissant que nommer une personnalité venant du parti qui a remporté les législatives ne relevait que de la coutume et non d'une obligation, Manuel Bompard a toutefois souligné que le nouveau Premier ministre se devait de recevoir un vote du confiance du Parlement pour être confirmé dans ces fonctions. Sous-entendant ainsi qu'en cas de victoire, la Nupes aurait la main.

Passe d'armes avec Olivia Grégoire

En tout état de cause, le ton employé par Manuel Bombard n'a pas été du goût de la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire,  selon qui ce dernier aurait «bafoué sans vergogne le respect républicain le plus élémentaire».

Une pique à laquelle n'a pas tardé à répliquer Manuel Bombard sur son compte  Twitter. «Diantre, j'ai dit "bonhomme". J'aurais dû dire que je voulais l'emmerder, qu'il n'était rien ou qu'il était cynique et fainéant. Cela aurait été bien plus respectueux pour la République !», a-t-il répondu en référence aux propos passés du chef de l'Etat envers les Français.

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