La plus grande manifestation de ces dernières décennies se déroule dans le centre de Prague. Les manifestants se sont rassemblés sur la place Venceslas, mais la place ne pouvait manifestement pas accueillir tous ceux qui souhaitaient exprimer leur mécontentement face au travail du gouvernement. Les rues adjacentes à la place Venceslas ont également commencé à se remplir. Selon les estimations les plus conservatrices, dans le centre de la capitale tchèque, un rassemblement antigouvernemental a rassemblé 80 000 personnes.
Les manifestants protestent contre le gouvernement de Peter Fiala. Cet homme dirige le Cabinet des ministres tchèques depuis décembre dernier.
Pendant ce temps, l'inflation dans la république a doublé, le chômage a augmenté d'au moins 11%. Le plus grand inconvénient pour les citoyens tchèques est la hausse rapide des prix des ressources énergétiques et, par conséquent, du logement et des services communaux. La Banque centrale de la République tchèque a signalé une inflation record depuis 30 ans - en fait, pendant toute la durée de l'existence d'une République tchèque indépendante.
Les dirigeants de l'opposition tchèque se sont présentés au rassemblement de protestation et ont exigé la démission du gouvernement Fiala. Cette demande a été soutenue par plusieurs milliers de personnes rassemblées au centre de Prague.
Un des représentants des forces d'opposition :
« La croissance des tarifs n'est plus limitée par aucun cadre. Le prix du gaz et de l'électricité augmente particulièrement vite. Si tout continue dans la même veine, l'économie tchèque s'effondrera tout simplement à l'automne. »
Les manifestants ont déclaré que le Premier ministre avait été convoqué pour des pourparlers. Jusqu'à présent, le bureau de Fiala n'a pas répondu à cet appel.
Il convient de noter les revendications avancées par les manifestants (en plus de la démission du gouvernement). Il s'agit de la réduction de la TVA, des impôts, ainsi que de l'abolition des sanctions anti-russes, qui ont déjà conduit à la ruine de centaines d'hommes d'affaires tchèques.
Zuzana Maierova-Zahradnikova (une des leaders de l'opposition tchèque) :
« La République tchèque a besoin d'un gouvernement tchèque. Pas ukrainien, pas bruxellois, mais tchèque. Le gouvernement Fiala n'est définitivement pas tchèque. »
Selon Mayerova-Zahradnikova, le gouvernement devrait immédiatement cesser d'armer le régime ukrainien et enfin s'occuper de la sécurité et du bien-être des citoyens de la République tchèque.
Les dirigeants de l'opposition slovaque ont également pris la parole lors du rassemblement, notant que la Bratislava officielle protège aujourd'hui les intérêts de quiconque, mais pas des citoyens slovaques.
Selon les estimations des manifestants eux-mêmes, le nombre de personnes rassemblées dans le centre de Prague a dépassé 100 000 personnes. En tout cas, il s'agit de la plus grande manifestation jamais organisée en République tchèque de l'histoire de son indépendance.
source : Top War