
La police grecque a annoncé, jeudi, que le groupe de 39 migrants abandonnés sur un îlot du fleuve Evros, entre la Turquie et la Grèce, avait été secouru. Le groupe, composé de 13 hommes, 11 femmes et 15 enfants, est originaire de Syrie et avait été localisé mardi sur l'îlot.
Après plus de 48 heures bloqués sur un îlot du fleuve Evros, entre la Syrie et la Turquie, les 39 migrants qui appelaient à l'aide depuis mardi ont été secourus, a indiqué, jeudi 4 mai, la police grecque dans un communiqué.
Les secours leur ont remis de la nourriture et des vêtements et les exilés ont été acheminés vers le centre d'hébergement de la ville d'Orestiada, à l'extrême nord-est de la Grèce.
La police a indiqué que les personnes - 13 hommes, 11 femmes et 15 enfants - étaient originaires de Syrie et se trouvaient en bonne santé. Pourtant, le groupe a contacté au moins deux ONG ces derniers jours, dont la plateforme téléphonique Alarm phone, et a indiqué que plusieurs personnes du groupe étaient malades.
"Plusieurs enfants du groupe ne sont pas en bonne santé. Un [enfant] aurait un problème cardiaque et un autre aurait été empoisonné", avait notamment rapporté un porte-parole d'Alarm phone.
Le collectif affirme avoir tenté de contacter à plusieurs reprises les autorités grecques, la police aux frontières européenne Frontex ainsi que le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR). Selon Alarm phone, les migrants veulent déposer une demande d'asile en Grèce.
Les trente-neuf personnes sont arrivées mardi près de Pythion, sur un îlot de ce fleuve qui sert de point de passage de la Turquie vers la Grèce.
Une zone très hostile pour les migrants
Beaucoup de migrants qui veulent passer en Grèce se retrouvent coincés sur des îlots du fleuve Evros, frontière naturelle de 220 kilomètres avec la Turquie. En août 2022, un groupe de 38 migrants, majoritairement syriens, s'était retrouvé bloqué pendant plusieurs jours sur l'Evros, tandis que la Grèce et la Turquie refusaient tous deux d'en prendre la responsabilité. Une petite fille syrienne de 5 ans avait alors perdu la vie, après avoir été piquée par un scorpion.
Dans cette zone sauvage et inhabitée, les dangers sont nombreux. "Beaucoup de ces personnes traversent l'Evros en hiver. L'eau monte, les courants sont forts, il y a énormément de branchages. Ils se noient", avait déclaré à InfoMigrants Pavlos Pavlidis, médecin légiste grec qui exerce à Alexandropoulis, le chef lieu de la région, depuis les années 2000. D'autres meurent d'hypothermie : "ceux qui arrivent à faire la traversée de l'Evros en ressortent trempés. Ils se perdent ensuite dans les montagnes alentours. Ils se cachent des forces de l'ordre. Ils meurent de froid".

Après plus de 48 heures bloqués sur un îlot du fleuve Evros, entre la Syrie et la Turquie, les 39 migrants qui appelaient à l'aide depuis mardi ont été secourus, a indiqué, jeudi 4 mai, la police grecque dans un communiqué.
Les secours leur ont remis de la nourriture et des vêtements et les exilés ont été acheminés vers le centre d'hébergement de la ville d'Orestiada, à l'extrême nord-est de la Grèce.
La police a indiqué que les personnes - 13 hommes, 11 femmes et 15 enfants - étaient originaires de Syrie et se trouvaient en bonne santé. Pourtant, le groupe a contacté au moins deux ONG ces derniers jours, dont la plateforme téléphonique Alarm phone, et a indiqué que plusieurs personnes du groupe étaient malades.
"Plusieurs enfants du groupe ne sont pas en bonne santé. Un [enfant] aurait un problème cardiaque et un autre aurait été empoisonné", avait notamment rapporté un porte-parole d'Alarm phone.
Le collectif affirme avoir tenté de contacter à plusieurs reprises les autorités grecques, la police aux frontières européenne Frontex ainsi que le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR). Selon Alarm phone, les migrants veulent déposer une demande d'asile en Grèce.
Les trente-neuf personnes sont arrivées mardi près de Pythion, sur un îlot de ce fleuve qui sert de point de passage de la Turquie vers la Grèce.
Une zone très hostile pour les migrants
Beaucoup de migrants qui veulent passer en Grèce se retrouvent coincés sur des îlots du fleuve Evros, frontière naturelle de 220 kilomètres avec la Turquie. En août 2022, un groupe de 38 migrants, majoritairement syriens, s'était retrouvé bloqué pendant plusieurs jours sur l'Evros, tandis que la Grèce et la Turquie refusaient tous deux d'en prendre la responsabilité. Une petite fille syrienne de 5 ans avait alors perdu la vie, après avoir été piquée par un scorpion.
Dans cette zone sauvage et inhabitée, les dangers sont nombreux. "Beaucoup de ces personnes traversent l'Evros en hiver. L'eau monte, les courants sont forts, il y a énormément de branchages. Ils se noient", avait déclaré à InfoMigrants Pavlos Pavlidis, médecin légiste grec qui exerce à Alexandropoulis, le chef lieu de la région, depuis les années 2000. D'autres meurent d'hypothermie : "ceux qui arrivent à faire la traversée de l'Evros en ressortent trempés. Ils se perdent ensuite dans les montagnes alentours. Ils se cachent des forces de l'ordre. Ils meurent de froid".
