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Participants de l'action « Régiment Immortel » à Berlin, le 9 mai 2017. (Photo d'illustration)
Selon le Berliner Morgenpost, la police berlinoise s'apprêterait à interdire une nouvelle fois les drapeaux russes et soviétiques lors des événements commémoratifs de la victoire sur l'Allemagne nazie, les 8 et 9 mai.
La police berlinoise s'apprêterait à bannir de nouveau les drapeaux russes et soviétiques lors des célébrations du 80e anniversaire de la capitulation allemande de 1945, les 8 et 9 mai prochain, a rapporté ce 25 avril le Berliner Morgenpost. Selon ce quotidien de la capitale allemande, la police reprendrait ainsi le décret de 2024.
En plus du drapeau tricolore russe « les drapeaux de l'ex-URSS, de la Biélorussie et de la république russe de Tchétchénie étaient également interdits » a rappelé la publication allemande. Le port - même partiel - d'uniformes -, d'insignes militaires, du ruban de Saint-Georges ou encore l'affichage «proéminent» des lettres « V » et « Z » étaient également proscrits en 2024.
Une interdiction similaire avait, déjà, été entreprise en 2023. « L'objectif était et est de prévenir la violence et les activités de propagande et de publicité qui y sont associées dans l'espace public » a justifié la police, citée par le Berliner Morgenpost. Les drapeaux - ainsi que les « images du chef de l'État » et les « chants militaires » - ukrainiens, initialement proscrits, avaient finalement été autorisés par le tribunal administratif de Berlin.
Une « russophobie laide », dénonce un député
« Si la décision est prise, le lourd sceau de la honte tombera sur les autorités berlinoises » a réagi auprès de l'agence TASS le député et président Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR), Léonid Sloutski, fustigeant une « russophobie laide » ainsi qu'une « nouvelle tentative de revanchisme ».
Le Berliner Morgenpost, selon lequel la branche allemande du groupe de motards russes « Les Loups de la nuit » aurait annoncé son intention de se rendre à Berlin, rapporte qu'« un contingent important » de forces de police « de l'ordre de quatre chiffres » allait être déployé dans la capitale afin d'assurer - est-il cité - : « une commémoration digne et adaptée pour l'occasion, dans un cadre sûr et aussi calme que possible ».