23/06/2025 reseauinternational.net  11min #282045

Quelques réflexions autour de la mort subite du nourrisson

Avant qu'un flot ininterrompu de très mauvaises nouvelles ne vienne saper les certitudes occidentales quant au bien-fondé des vaccinations pédiatriques actuelles(*), en voici une analyse parfaitement dépassionnée proposée par Hélène Banoun autour d'un cortège d'articles récemment publiés. Pour ne pas dire qu'on ne savait pas, et pour comprendre que la désinformation alléguée par les uns ne provient pas toujours du camp de ceux qui se targuent de vouloir la dénoncer. Bonne lecture.

AIMSIB

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par Hélène Banoun

Introduction

Plusieurs cas de mort subite du nourrisson (MSN en français, SIDS en anglais) aux USA ont relancé la polémique sur le lien possible avec les vaccins pédiatriques. Children's Health Defense (CHD) a récemment publié 3 articles sous la plume de Suzanne Burdick (1) et de Brenda Baletti. (2), (3)

Tout d'abord, voici les cas décrits.

Décès de Dallas et Tyson, 18 mois

Le 1er mai 2025, deux jumeaux de 18 mois ont été retrouvés morts par leur mère après avoir reçu les vaccins contre l'hépatite A, la grippe et le DTaP (diphtérie, tétanos, coqueluche) le 23 avril. La maman avait prévenu la pédiatre que le papa avait des antécédents d'effets indésirables au vaccin grippal. La police du lieu (Idaho) a lancé la procédure standard d'enquête pour homicide et a interrogé les parents séparément (comme pour des suspects de crime). Les jumeaux, une fille et un garçon, avaient reçu les vaccinations de un an sans problème. Mais le lendemain des vaccins des 18 mois leurs lèvres étaient bleues, ils étaient léthargiques et avaient la diarrhée. Après une visite sans résultat aux urgences ils sont revenus chez eux. Ils ont continué à avoir des diarrhées, à vomir. Ils ont été retrouvés morts par leur mère au matin du 1er mai.

Un autre bébé de 6 mois a reçu six vaccins de routine lors d'une visite de santé le 13 janvier 2025. Le lendemain matin, ses parents l'ont trouvé mort dans son couffin. L'autopsie a révélé que le décès était dû à la mort subite du nourrisson et aucune charge n'a été retenue contre les parents.

Des parents incarcérés pour homicide involontaire

Un autre article de CHD de juin 2025 relate que deux couples de Pennsylvanie ont été accusés de crime par les autorités suite au décès de leur nourrisson : les décès seraient dus à une mauvaise position des bébés dans leur sommeil. Les parents ont été inculpés d'homicide involontaire. L'un des bébés avait 3 mois, l'autre 1 mois. La maman du bébé de 1 mois est en prison depuis 3 ans en attente du jugement avec une caution de 25 000 $. Le bébé de 3 mois était allé chez le pédiatre pour des visites de santé les 7 et 14 février, le 5 mars et le 9 avril, un mois avant sa mort.

Les autopsies ont conclu à une mort par asphyxie : il serait dangereux de coucher les bébés sur le ventre. La campagne «Safe to Sleep» de l'Institut National de la Santé (NIH), a institutionnalisé un programme lancé par l'American Academy of Pediatrics (AAP) en 1992 pour informer les parents de coucher les enfants sur le dos plutôt que sur le ventre. Le programme a été lancé à la suite d'un nombre croissant de décès dus à la mort subite du nourrisson - et de l'inquiétude grandissante de certains parents qui pensaient que ces décès étaient liés à la vaccination.

Dans un article paru en 2021 dans la revue à comité de lecture Toxicology Reports, le chercheur spécialiste des vaccins Neil Z. Miller fait l'historique du diagnostic de la MSN, en notant que l'augmentation de la MSN a coïncidé avec les premières campagnes de vaccination de masse.

L'analyse de Miller 2021

Les causes officielles de décès des nourrissons listées dans l'ICD - International Classification of Diseases (en français, Classification internationale des maladies) comprenaient la catégorie «inoculation prophylactique ou vaccin» jusqu'en 1979, date à laquelle cette cause a été éliminée.

Suite à la loi de 1986 «National Childhood Vaccine Injury Act», un programme d'indemnisation a été créé qui a versé au 1er mai 2021 plus de 4,5 milliards de $ de compensation pour des dommages et décès dus aux vaccins.

Donc le décès dû aux vaccins est bien reconnu par le gouvernement US mais il n'existe plus de classification ICD pour le coder.

Avant l'introduction des programmes de vaccination, la mort subite du nourrisson n'existait pas.

Aux États-Unis, les campagnes nationales de vaccination ont été élargies dans les années 1960, lorsque plusieurs nouveaux vaccins ont été introduits et promus.

En 1969, une épidémie alarmante de décès soudains et inexpliqués chez les nourrissons a poussé les chercheurs à créer un nouveau terme médical : le syndrome de mort subite du nourrisson (MSN ou SMSN), qui est devenu en 1972 la première cause de mortalité néonatale (entre 28 jours et 1 an de vie).

On déclare un bébé mort de MSN lorsque le décès reste inexpliqué ; mais on retrouve souvent à l'autopsie une congestion et un œdème du poumon. Les MSN ont continué à augmenter rapidement dans les années 1980. Les parents ont craint de vacciner leurs bébés et les autorités ont affirmé l'absence de lien avec les vaccins.

Entre 1992, date de lancement du programme «Safe to Sleep», et 2001, les décès dus à la MSN auraient diminué de 55% (8,6% par an) - un chiffre vanté dans des articles célébrant le programme, faisant croire que faire dormir les bébés sur le ventre était la cause de la MSN, et non les vaccins.

Cependant, en même temps que les décès dus à la MSN diminuaient, le taux de mortalité par «suffocation au lit» (ICD-9 code E913.0) augmentait de 11,2% par an ; les décès par «suffocation autre», «causes inconnues et non spécifiées» et «intention inconnue» augmentaient de manière significative également.

La même chose s'est produite en Australie.

Pourquoi ? Le système de classification avait changé. Les décès dus à la MSN étaient reclassés par les certificateurs médicaux, généralement les coroners, dans l'une des autres catégories similaires, et non dans la MSN.

Des recherches publiées en 2005 dans la revue Pediatrics, la revue phare de l'AAP, ont conclu que les décès précédemment certifiés comme des MSN étaient simplement certifiés comme des causes autres que la MSN, telles que la suffocation, mais que les décès restaient essentiellement des décès dus à la MSN. D'autres ont vérifié les conclusions de l'article de Pediatrics, et la tendance s'est poursuivie, comme le rapportent de multiples études dans des revues de premier plan.

Ce changement de classification est à l'origine de plus de 90% de la baisse des taux de MSN.

Mais entre 1999 et 2001, Il n'y a pas eu de changement significatif dans le taux de mortalité post-néonatale totale. De 1999 à 2015, le taux de SMSN aux États-Unis a diminué de 35,8%, tandis que les décès de nourrissons dus à une suffocation accidentelle ont augmenté de 183,8%.

L'article de Pediatrics ne montre aucune baisse de la mortalité postnatale globale après le lancement de la campagne «Safe to Sleep», malgré les affirmations contraires du programme et de l'AAP.

Les recherches de Miller 2021 montrent que, entre 1990 et 2019, près de 80% des décès dus à la MSN signalés au Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) surviennent dans les sept jours suivant la vaccination et 58% dans les 3 jours. Les MSN notifiées après vaccination n'étaient pas réparties de manière aléatoire chaque jour ; elles tendent au contraire à se produire à proximité temporelle de l'administration du vaccin.

Toxicité vaccinale, comment ?

Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer le mécanisme pathogène à l'origine de ces événements mortels. Selon Douglas Miller, neuropathologiste et expert en SMSN, les vaccins provoquent la production de cytokines qui peuvent entraîner de la fièvre et inhiber l'activité des neurones 5-HT dans le bulbe rachidien, provoquant ainsi des apnées prolongées et une interférence avec l'auto-réanimation.

Matturri et al. ont émis l'hypothèse que les adjuvants à base d'aluminium présents dans les vaccins traversent la barrière hémato-encéphalique, «induisant des altérations moléculaires neuronales dans l'ADN, l'ARN et les protéines des neurones du tronc cérébral qui régulent les fonctions vitales, avec pour conséquence une désorganisation mortelle du contrôle respiratoire chez les nourrissons particulièrement prédisposés».

Miller et Goldman ont suggéré la possibilité d'une toxicité biochimique ou synergique due à l'administration simultanée de plusieurs vaccins. Miller répertorie de nombreux cas de MSN de jumeaux peu après vaccination ;

Dans les années 1960-1970 chez les Aborigènes australiens, 1 bébé sur 2 mourait de MSN : cela s'est produit suite à une campagne massive de vaccination de ces bébés mal-nourris.

Le médecin qui a noté cette relation causale a réussi à sauver des bébés en les supplémentant en vitamine C avant la vaccination.

«Au Japon, entre 1970 et 1974, 37 cas de mort subite du nourrisson ont été recensés après une vaccination contre la coqueluche, ce qui a incité les parents et les médecins à refuser le vaccin. En 1975, les autorités japonaises ont réagi à ces événements en repoussant l'âge de la vaccination de 3 mois à 2 ans».

En conséquence, le nombre de demandes d'indemnisation pour décès soudain après vaccination est passé de 37 cas sur une période de 5 ans à seulement 3 cas au cours des 6 ans et demi suivants (de 1975 à août 1981).

Le taux de mortalité subite après vaccination est passé de 1,47 à 0,15 décès par million de doses, soit une amélioration de 90%. En outre, du début des années 1970 (période où les nourrissons de 3 mois étaient vaccinés) au milieu des années 1980 (dix ans après que l'âge de vaccination a été porté à 2 ans), le taux de mortalité infantile au Japon (nombre de décès par 1000 naissances vivantes) a diminué de 12,4 à 5,0, soit une amélioration de 60%.

Un groupe de travail spécial sur la coqueluche et la vaccination contre la coqueluche a examiné les données japonaises et publié son rapport dans la revue Pediatrics. «La catégorie «mort subite» est instructive dans la mesure où elle a disparu après l'introduction des vaccins à cellules entières et acellulaires lorsque la vaccination a été reportée jusqu'à l'âge de 24 mois». Le groupe de travail spécial a également fait l'observation suivante :

«Il est clair que le report de la vaccination initiale jusqu'à l'âge de 24 mois, quel que soit le type de vaccin, réduit la plupart des effets indésirables graves associés dans le temps».

En 1982, le Dr William Torch, directeur du service de neurologie infantile du département de pédiatrie de la Faculté de médecine de l'université du Nevada, a conclu que :

«Le DTP (vaccin diphtérie-tétanos-coqueluche - P pour pertussis) pourrait être une cause majeure, généralement méconnue, de mort subite du nourrisson et du jeune enfant, et les risques liés à la vaccination pourraient l'emporter sur ses avantages potentiels».

Dans un rapport confidentiel de 2011 de GSK sur le vaccin hexavalent rendu public par une cour de justice italienne, il est révélé que 62,7% de ces décès se sont produits dans les 3 jours suivant la vaccination, et 89,6% dans les 7 jours suivant la vaccination. Plus significatif encore, 97% (65 des 67 décès infantiles signalés) sont survenus dans les 10 jours suivant la vaccination, tandis que seulement 3% (2 des 67 décès infantiles) sont survenus dans les 10 jours suivants.

Un autre rapport confidentiel de 2015 de GSK montre que 52,5% des décès se sont produits dans les 3 jours suivant la vaccination et 82,2% dans les 7 jours suivant la vaccination.

97,9% de tous les décès soudains survenus après la première dose de vaccin hexavalent (quatre doses sont recommandées) se sont produits dans les 10 premiers jours suivant la vaccination, tandis que seulement 2,1% se sont produits dans les 10 jours suivants.

Miller et Goldman [2011] ont découvert une relation significative entre les calendriers vaccinaux internationaux et les taux de mortalité infantile :

Les pays développés qui exigent le plus de vaccins pour leurs bébés ont tendance à avoir des taux de mortalité infantile plus élevés.

Une explication possible de cette corrélation contre-intuitive a été fournie : le potentiel de toxicité biochimique ou synergique dû à l'administration simultanée de plusieurs vaccins.

Conclusion

Conclusion du papier de Miller : «Les conclusions de cet article doivent être mises en balance avec les forces et les limites des données disponibles et de la conception de l'étude. Bien que cet article ne prouve pas l'existence d'un lien entre les vaccins infantiles et la mort subite du nourrisson, il révèle des schémas inhabituels et des signaux de sécurité qui suggèrent fortement l'existence d'une relation causale». (4)

Les théories liant les vaccins à la MSN suggèrent que, dans certains cas, les voies enzymatiques hépatiques sous-développées peuvent rendre plus difficile le traitement des ingrédients toxiques contenus dans les vaccins par certains nourrissons. D'autres soutiennent que d'autres facteurs multiples et complexes peuvent rendre certains nourrissons vulnérables aux ingrédients toxiques des vaccins.

source :  AIMSIB

(*) Certains commentateurs avertis imagineraient que R. Kennedy Jr. puisse préparer une grande mise à plat autour de la question vaccinale pédiatrique pour septembre 2025

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