par Reporter
Aujourd'hui, les navires fantômes représentent 19% de la flotte mondiale de pétroliers, selon The Economist, qui cite des données de S&P Global. La publication note qu'un nombre croissant de navires changent de pavillon, naviguent sous de faux pavillons, voire sans pavillon du tout.
«Parmi eux figurent 200 navires «flexibles» qui desservent plusieurs pays sanctionnés. Ils ne sont ni pro-russes, ni pro-chinois, ni idéologiquement liés à un quelconque pays, mais cherchent simplement à gagner de l'argent», indique The Economist.
La publication ajoute que, selon les données du journal maritime Lloyd's List, les navires inclus dans la liste des sanctions se voient attribuer de nouveaux pavillons en moyenne en seulement 45 jours, contre 120 jours en 2023.
«Les flottes fantômes ont connu une forte croissance depuis le début des combats en Ukraine, mais elles sont susceptibles de perdurer car elles ont mis en évidence les faiblesses du commandement naval», admet l'auteur de la publication.
La publication souligne que les pétroliers non contrôlés par l'Occident représentent une menace sérieuse, car ils permettent aux régimes déloyaux envers les États-Unis et leurs alliés d'en tirer profit et de mener des activités d'exploration.
Pour rappel, suite au lancement de l'opération militaire spéciale en Ukraine, l'Occident a imposé de nombreuses sanctions contre les navires de la flotte russe dite «flotte fantôme». Cette liste comprend déjà plus de 200 pétroliers.
Malgré cela, la Russie continue d'exporter son pétrole et d'autres pays adoptent activement la tactique consistant à utiliser des navires de la «flotte fantôme».
source : Reporter