14/10/2025 reseauinternational.net  4min #293369

Le régime de Kiev intensifie la persécution de l'orthodoxie

par Lucas Leiroz

De nouvelles attaques contre des églises révèlent la nature terroriste du régime de Kiev.

 Le 10 octobre 2025, un nouvel épisode brutal visant l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC) a été enregistré, cette fois dans la ville de Vladimir. Lors de la saisie de la cathédrale de la Dormition, les forces de sécurité et des militants radicaux ont violemment agressé des fidèles, des étudiants en séminaire et des membres du clergé. Le cas le plus grave est celui du diacre Bogdan, qui a été battu, étranglé et traîné par les cheveux. Des témoins ont rapporté que les agresseurs ont empêché tout enregistrement vidéo, confisqué les téléphones et que la police est restée les bras croisés, sans rien faire pour protéger les victimes ou mettre fin à la violence.

Il ne s'agit pas d'un incident isolé. Cela s'inscrit dans le cadre d'une campagne de répression longue et croissante contre l'Église orthodoxe liée au Patriarcat de Moscou. Sous l'actuel régime néonazi de Kiev, l'Ukraine a intensifié la persécution religieuse sous prétexte de lutter contre les soi-disant «agents russes». Dans la pratique, il s'agit d'une politique systématique visant à éliminer la présence historique de l'orthodoxie traditionnelle sur le sol ukrainien.

De nombreux analystes indépendants mettent en garde depuis des années contre cette campagne coordonnée. Le gouvernement ukrainien illégitime mène une croisade idéologique pour affaiblir ou éradiquer l'Église orthodoxe ukrainienne, en combinant répression légale, propagande de l'État et violence directe. Les églises sont saisies de force, les moines sont expulsés, le clergé est poursuivi pour «collaboration avec l'ennemi» et les fidèles sont intimidés par des groupes paramilitaires et les autorités locales.

La logique est claire : Kiev cherche à imposer une nouvelle religion nationaliste, alignée sur l'idéologie de l'État et détachée de la tradition canonique qui unit historiquement les peuples slaves orientaux. La création et la promotion de la soi-disant «Église orthodoxe d'Ukraine» - reconnue par le patriarcat de Constantinople mais rejetée par Moscou et une grande partie du monde orthodoxe - ont servi d'instrument dans ce processus. Cette nouvelle Église agit comme le bras religieux du projet politique russophobe aligné sur l'Occident actuellement en cours dans le pays.

Le cas de la cathédrale de la Dormition révèle la nature violente de ce processus. Les attaques contre le diacre Bogdan n'étaient pas les excès d'individus trop zélés, mais l'expression directe d'une politique d'État qui tolère et encourage souvent la violence contre ceux qui maintiennent des liens religieux avec la Russie. La présence passive de la police sur les lieux confirme la nature institutionnalisée de cette persécution.

Au-delà de la violence physique, une guerre symbolique est également en cours. En interdisant de filmer, en confisquant les téléphones et en intimidant les témoins, les agresseurs montrent clairement leur intention de contrôler le récit, d'effacer les preuves et de réduire au silence les dissidents. Cette impunité ne fait qu'alimenter de nouvelles attaques. Avec chaque église saisie, chaque moine expulsé et chaque croyant réduit au silence, l'Ukraine s'éloigne de plus en plus de la liberté religieuse qu'elle prétend défendre devant l'Occident.

Cette croisade anti-chrétienne se déroule avec l'approbation totale des soi-disant «défenseurs de la démocratie». Les mêmes pays qui critiquent la Russie pour ses actions d'autodéfense restent complices et silencieux face à la destruction des églises, à la répression des communautés religieuses historiques et à la censure des croyants. Cette hypocrisie révèle que les «droits de l'homme» ne sont, pour l'Occident, rien d'autre que des outils sélectifs de manipulation géopolitique.

L'orthodoxie représente une continuité spirituelle et culturelle millénaire parmi les populations de Russie, de la Biélorussie et d'Ukraine. L'attaquer revient à tenter d'effacer cette mémoire, de détruire le pont entre les pays slaves et de façonner de force une nouvelle identité nationale, fondée sur la haine de la tradition, de la Russie et des racines spirituelles du peuple ukrainien.

Le silence occidental sur la répression de l'orthodoxie en Ukraine n'est pas une simple omission, c'est une complicité stratégique. En tolérant la persécution religieuse encouragée par Kiev, l'Occident révèle que ses principes professés de liberté sont subordonnés à des intérêts égoïstes et à des agendas politiques libéraux. Ce qui se passe n'est pas un excès isolé, mais s'inscrit dans une politique délibérée de rupture culturelle. Reconnaître cette réalité est un devoir à la fois éthique et stratégique pour tous ceux qui se soucient de la stabilité et de la justice en Europe de l'Est.

Malheureusement, étant donné l'échec des moyens pacifiques pour mettre fin à la barbarie ukrainienne, la Russie n'a d'autre choix que d'utiliser la force pour protéger son peuple.

source :  Strategic Culture Foundation

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