Cette journée est historique, car elle signifie peut-être le début de l'éclatement de ce mensonge colossal qu'est l'Union Européenne! Pour ceux qui en douteraient encore, il suffit de regarder ces explications pour bien s'en convaincre. Et aujourd'hui, malgré l'ensemble des menaces qui ont été faites à l'encontre du Royaume-Uni, ainsi que les conséquences apocalyptiques qui ont pu être mises en avant, les anglais vont décider si oui ou non, leur pays va quitter l'Union Européenne.
Alors qu'il risque de ne rien se passer, même si le OUI l'emporte... Deux spécialistes de l'économie ont justement expliqué ceci, Olivier Delamarche: " Il ne se passera strictement rien ", mais également Jacques Sapir: " C'est un mensonge que de prétendre que le Brexit va provoquer une catastrophe ".
Si le oui l'emporte, alors d'autres voudront suivre, dont l'Italie, car le destin de tous les pays de l'Union Européenne est bien de finir comme la Grèce, exactement ce qu'il est en train de se produire également en France.
Pour ceux qui se posent la question, qui souhaitent savoir comment va se dérouler la journée, voici les réponses:
Les électeurs britanniques sont appelés ce jeudi aux urnes afin de se prononcer pour ou contre le maintien de leur pays dans l'Union européenne, un référendum réclamé pendant des années par le camp eurosceptique que le Premier ministre David Cameron avait promis d'organiser avant sa victoire aux législatives de mai 2015.
A J-1 du vote, les sondages donnaient toujours les deux camps dans un mouchoir de poche. Pro et anti-UE étaient donc bien décidés à jeter leurs dernières forces dans la bataille pour tenter de convaincre les Britanniques et notamment les 10% indécis qui pourraient faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre.
Officiellement, ce référendum n'est pas contraignant. Mais si le gouvernement suit l'avis des électeurs, le scrutin aura des implications importantes pour la vie politique britannique comme pour l'Union européenne. En cas de Brexit, il est probable que Londres et l'UE s'engageront dans deux années de négociations sur un « divorce » forcément complexe.
LA QUESTION
Les électeurs recevront une feuille de papier portant la question suivante: « Le Royaume-Uni doit-il rester membre de l'Union européenne ? »
Ils devront faire une croix en face de l'une des propositions suivantes:
- « Rester membre de l'Union européenne »
- « Quitter l'Union européenne »
Suite à une recommandation de la Commission électorale, cette formulation a été préférée à un simple choix oui/non, jugé trop favorable au camp du maintien. A noter qu'au Pays de Galles, les bulletins sont rédigés à la fois en anglais et en gallois.
QUAND LES RÉSULTATS SERONT-ILS COMMUNIQUÉS ?
Le dépouillement manuel commencera dès la fermeture des bureaux de vote, à 22h00 locales (23h00 HB).
Chacune des 382 circonscriptions de dépouillement comptabilisera le nombre de suffrages exprimés et annoncera le nombre de bulletins, bulletins nuls et votes par correspondance inclus. La commission électorale a estimé que la plupart des chiffres de participation seront connus entre jeudi à 22h30 locales et vendredi à 02h30. Les chiffres définitifs devraient être communiqués vers 05h00 locales (06h00 HB).
Les circonscriptions comptabiliseront ensuite les votes et annonceront le total des bulletins en faveur du maintien de la Grande-Bretagne dans l'Union (« Remain ») et ceux en faveur d'une départ (« Leave »). Ces résultats devraient être connus vendredi entre 02h00 et 04h00 locales. La dernière remontée devrait intervenir vers 07h00 locales (08h00 HB).
Ces résultats seront additionnés pour aboutir à une proclamation nationale qui sera faite à Manchester.
L'heure de proclamation des résultats dépendra de l'écart entre le « Remain » et le « Leave ». Le taux de participation, qui devrait être annoncé plus tôt, pourrait donner une indication précieuse. Élevé, il pourrait favoriser le camp du « Remain ».
QUAND VOTER ?
Les bureaux de vote seront ouverts jeudi de 06h00 à 22h00 locales.
Y AURA-T-IL UN SONDAGE SORTIE DES URNES ?
Aucune chaîne de télévision n'a pour l'heure prévu de sondage sortie des urnes, la marge d'erreur étant trop large.
Source et suite sur 7sur7.be
Le véritable risque avec la victoire du OUI, cela serait un nouvel accord qui annulerait les effets du référendum, ce qui serait littéralement une trahison, ce que nous français avons connu en 2005 avec Nicolas Sarkozy:
Comme on le sait, ce Non massif fut ensuite considéré comme nul et non avenu par les dictateurs de la prétendue « construction européenne ».
Nicolas Sarkozy, en pleine connivence avec François Hollande et les principaux dirigeants du PS, du MODEM et de EELV, décidèrent de soutenir et de signer le traité de Lisbonne qui reprend la quasi-intégralité du projet de « Constitution européenne » rejeté par le peuple souverain.
Dans un article du journal Le Monde intitulé « La boîte à outils du traité de Lisbonne » et daté du 26 octobre 2007, Valéry Giscard d'Estaing résuma en effet le traité de Lisbonne en ces termes :
« Les juristes n'ont pas proposé d'innovations. Ils sont partis du texte du traité constitutionnel, dont ils ont fait éclater les éléments, un par un, en les renvoyant, par voie d'amendements aux deux traités existants de Rome (1957) et de Maastricht (1992). Le traité de Lisbonne se présente ainsi comme un catalogue d'amendements aux traités antérieurs. Il est illisible pour les citoyens, qui doivent constamment se reporter aux textes des traités de Rome et de Maastricht, auxquels s'appliquent ces amendements. Voilà pour la forme.
Si l'on en vient maintenant au contenu, le résultat est que les propositions institutionnelles du traité constitutionnel - les seules qui comptaient pour les conventionnels - se retrouvent intégralement dans le traité de Lisbonne, mais dans un ordre différent, et insérés dans les traités antérieurs.(...)
La conclusion vient d'elle-même à l'esprit. Dans le traité de Lisbonne, rédigé exclusivement à partir du projet de traité constitutionnel, les outils sont exactement les mêmes. Seul l'ordre a été changé dans la boîte à outils. La boîte, elle-même, a été redécorée, en utilisant un modèle ancien, qui comporte trois casiers dans lesquels il faut fouiller pour trouver ce que l'on cherche. »
Valéry Giscard d'Estaing - 26 octobre 2007
Source et suite sur UPR.fr