23/04/2016 10 articles fr.sputniknews.com  3 min #111737

Nulle part sans les Usa: Obama menace Londres en cas de Brexit

© AFP 2016 BEN STANSALL

M. Obama a prévenu que le Royaume-Uni pourrait "passer en queue de peloton" des relations commerciales avec les Etats-Unis s'il choisit de quitter l'Union européenne à l'issue du référendum du 23 juin, une question qui déchire le pays.

"Certains pensent peut-être qu'il y aura un accord de libre échange USA/Royaume-Uni, mais cela n'arrivera pas de sitôt (...) Le Royaume-Uni sera en queue de peloton", a-t-il déclaré vendredi dernier lors d'une conférence de presse à Londres avec le premier ministre britannique David Cameron.

© AP Photo/ Charles Dharapak

 Obama à Londres: vous reprendrez bien une tasse de "menace russe"?

Et d'ajouter: "Nous sommes concentrés sur les négociations avec le grand bloc", c'est-à-dire l'Union européenne.

© REUTERS/ Peter Nicholls

 Le maire de Londres contre la participation d'Obama dans les débats sur le Brexit

Dès son arrivée à Londres pour une visite de quatre jours, M. Obama s'est impliqué dans la bataille du référendum en se prononçant en faveur du maintien de son allié britannique au sein de l'UE.

"L'UE ne diminue pas l'influence britannique elle l'augmente", a écrit M. Obama dans une tribune au ton très personnel parue dans le quotidien  Daily Telegraph.

Malgré les soi-disant bonnes intentions du leader américain, les partisans du Brexit ont dénoncé les propos de M. Obama sur le sujet et ont hurlé à l'ingérence.

Ainsi, le maire de Londres, Boris Johnson, a accusé le président américain d'"hypocrisie" et d'"incohérence", déclarant que les Etats-Unis n'accepteraient jamais pour eux-mêmes les limitations de souveraineté que les membres de l'UE ont consenties.

"Que les Etats-Unis nous disent que nous, au Royaume-Uni, devons céder le contrôle d'une bonne partie de notre démocratie est un exemple stupéfiant du principe +Faites ce que je dis et non ce que je fais+", a estimé le maire de Londres dans le quotidien populaire  The Sun.

M. Johnson a également rappelé les racines kényanes président américain. Le grand-père de M. Obama a grandi au Kenya, une ancienne colonie britannique, ce qui témoigne, selon le maire, de son hostilité envers le Royaume-Uni.

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8 articles 17/06/2016 lesmoutonsenrages.fr  5 min #114056

Nulle part sans les Usa: Obama menace Londres en cas de Brexit

Grande-bretagne : le meurtre de Jo Cox provoque la suspension de la campagne sur le Brexit, et ce n'est pas la première fois que cela se produit!

Le Brexit exacerbe la panique de certains européistes qui récupèrent déjà cet incident tragique pour leur petit propagande pro-UE. C'est le cas notamment de François Bayrou (il sert à quoi lui au fait?) après ses propos sur Twitter : « La jeune députée Jo Cox tuée parce qu'elle défendait l'Europe. Son assassin criait « Britain first ! ». Le fanatisme nationaliste mène au pire«.

06/06/2016 legrandsoir.info  14 min #113539

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Notre ennemi, c'est l'Europe (rabkor.ru)

Vassili Koltachov

Les Russes sont habitués à considérer que les Etats-Unis sont l'adversaire permanent et cohérent de leur pays. Ce sont les Etats-Unis qui ont pris l'initiative des sanctions contre la Russie et qui les ont appliquées les premiers. Leurs dirigeants politiques se sont permis d'année en année des discours de plus en plus durs contre la Russie et évoquent avec fierté leur victoire sur l'URSS pendant la guerre froide.

14/05/2016 mondialisation.ca  9 min #112608

Nulle part sans les Usa: Obama menace Londres en cas de Brexit

Le premier ministre britannique invoque le militarisme et la guerre pour plaider en faveur de rester dans l'Ue

Par Julie Hyland

Dans un discours présenté en faveur de la «paix», tout l'argument du premier ministre David Cameron pour que la Grande-Bretagne reste dans l'Union européenne (UE) visait en fait à préparer la guerre.

Prenant la parole au British Museum lundi, le chef du Parti conservateur a énoncé ce qu'il décrit comme un «grand enjeu patriotique passionné» pour les électeurs soutenant le maintien du Royaume-Uni dans l'UE lors du référendum du 23 juin.