26/01/2019 3 articles histoireetsociete.wordpress.com  4 min #151294

Le Système de crédit social chinois cherche à noter les citoyens et contrôler le comportement social

Soros appelle Xi « le pire ennemi des sociétés libres », la Chine dit cela ne vaut même pas la peine de lui répondre

Date de publication: 25 janv. 2019 14:49Heure de modification: 25 janv. 2019 15:14
 Obtenir une URL courte

DOSSIER PHOTO © Reuters / Christian Hartmann

Le milliardaire libéral et influent politique réputé, George Soros, a qualifié le dirigeant chinois Xi Jinping de «l'opposant le plus dangereux aux sociétés démocratiques». La Chine dit que c'est une distorsion flagrante qui ne mérite même pas d'être réfutée.

S'exprimant lors du forum économique de Davos en Suisse, Soros s'est attaqué au système de « crédit social » et aux avancées technologiques de la Chine, affirmant que l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique, mis « entre les mains de régimes répressifs », constituaient un « danger mortel pour les sociétés libres ».

« La Chine n'est pas le seul régime autoritaire au monde, mais c'est sans aucun doute le plus riche, le plus fort et le plus développé en apprentissage automatique et en intelligence artificielle », a déclaré Soros, connu pour avoir utilisé son argent pour organiser et soutenir des mouvements contre les gouvernements qu'il juge oppressif.

La «principale source d'espoir» contre Xi est le peuple chinois, dont les aspirations, selon Soros, sont nettement différentes de celles du régime.

«Ce qui est évident est de voir qui ouvre les portes et construit les routes et qui ferme les portes et construit les murs. Les déclarations de certaines personnes, qui décrivent le noir comme s'il s'agissait du blanc et déforment les faits, sont totalement inutiles et ne méritent même pas une réfutation », adéclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.

« Nous espérons que l'américain concerné pourra corriger son attitude, ne pas être myope, et avoir une opinion objective, rationnelle et correcte sur le développement de la Chine », a ajouté Hua.

Le milliardaire de fonds de pensions Soros dirige l'Open Society Foundations (OSF), un vaste réseau de subventions ayant pour objectif déclaré de rendre les gouvernements ouverts à la participation de la population et responsables vis-à-vis d'elle.

Les entreprises politiques controversées de Soros comprennent des attaques contre le président américain Donald Trump, des dons à des campagnes en  faveur d' un second référendum sur le Brexit au Royaume-Uni et une aide dans le cadre des révolutions ukrainiennes de 2004 et 2014,  entre autres. Cela lui a valu l'adoration des libéraux du monde entier et l'interdiction de l'OSF en Hongrie et en Turquie. IL est aussi sur la liste des organisations «indésirables» en Russie.

Trump et ses partisans ont accusé le milliardaire de financer des manifestations contre le président américain - accusations qualifiées de théories du complot et d'antisémitisme.

Soros, la «personne de l'année» du Financial Times pour 2018, est également en contradiction avec Facebook et Google. Il a qualifié les géants de la technologie de « menace » lors de son discours de Davos l'an dernier.

 histoireetsociete.wordpress.com

 Commenter

Articles enfants plus récents en premier
05/02/2019 lesakerfrancophone.fr  8 min #151734

Soros appelle Xi « le pire ennemi des sociétés libres », la Chine dit cela ne vaut même pas la peine de lui répondre

Ce que cache le chant des sirènes de Soros sur le système de crédit social chinois

Andrew Korybko - Le 25 janvier 219 - Source eurasiafuture.com

Le financier milliardaire des révolutions de couleur a émis, lors du Forum économique mondial de Davos, en début de semaine, des propos apparemment censés, reprenant les préoccupations de nombreux occidentaux quant au système d'État chinois de surveillance omniprésent. Mais le baratin populiste de Soros ne constitue rien d'autre qu'une justification superficielle des ingérences dans les affaires intérieures de la République populaire, ainsi qu'un soutien à la faction des néo-conservateurs de l'« État profond », qui veulent passer à la vitesse supérieure de la Nouvelle guerre froide.