28/09/2021 francesoir.fr  2 min #195745

La Chine se débarrasse définitivement des monnaies numériques

© Ozan KOSE / AFP/Archives

La Chine avait fait plusieurs tentatives infructueuses d'interdiction des monnaies numériques, mais selon des spécialistes, cette fois, c'est la bonne. Vendredi 24 septembre, la Banque centrale de Chine a déclaré que toutes les transactions liées aux crypto-monnaies étaient illégales. La Chine avait déjà provoqué un exode des "mineurs" de crypto-monnaies, en leur coupant l'électricité. Le régime s'attaque maintenant aux activités étrangères pour bloquer complètement la circulation des crypto-monnaies en Chine, et ainsi combattre le coût énergétique que cette activité représente.

Pas de zone grise pour l'interdiction définitive des transactions cryptographiques et des services cryptographiques en Chine

Pour  Henri Arslanian, "Bien que ce ne soit pas une surprise car la Chine a « interdit » les cryptomonnaies à plusieurs reprises dans le passé, cette fois, il n'y a pas d'ambiguïté. Pékin interdit désormais à toutes les institutions financières, aux sociétés de paiement et aux plateformes Internet d'autoriser le commerce des crypto-monnaies." Les échanges de devises virtuelles fournis par des services et plateformes étrangers, explique la Banque centrale de la Chine dans son communiqué, seront aussi visés. Après le dernier communiqué des autorités chinoises, Huobi, plateforme d'échange de crypto-monnaies basée aux Seychelles, a cessé d'enregistrer de nouveaux utilisateurs avec des numéros de téléphone de Chine continentale. Les autorités chinoises ont aussi interdit à toute plateforme étrangère d'embaucher des employés chinois pour les métiers tels que le marketing, la technologie et le système financier, ce qui limitera également les échanges de crypto monnaies.

Le stockage et les transactions privées ne sont pas illégales

Quelques activités restent autorisées : le stockage de crypto-monnaies, et les transactions privées entre particuliers. Néanmoins, ces transactions ne bénéficient d'aucune protection juridique.

 francesoir.fr

 Commenter