28/08/2008  15 min #19787

On croît mourir pour la patrie, et on meurt pour les industriels (Anatole France)

Par Jean-Pierre Petit

Une section de paras français a été prise dans une embuscade en Afghanistan. Dix morts et une vingtaine de blessés. Une section entière décimée, ratiboisée. On lit que les remplaçants sont prêts à partir là-bas. Ca nous a rappelé que nous étions présents là-bas " pour lutter contre le terrorisme", depuis 2001. Pour l'Irak, Chirac n'a pas marché. Sarkozy, lui, aurait envoyé des troupes. Face à des images, ces nouvelles, on reste un peu sans voix. Celui que les Français ont élu comme président et qui fait la fête avec les Bush et les gens fortunés, notre " président Bling-Bling ", qui évolue dans la jet set envoie des gens se faire tuer. Et une certaine presse s'apitoie sur " la solitude du chef de l'Etat, face à la pesanteur de certaines décisions ".

Peut-on appeler cela des décisions ? C'est une politique, le soutien d'une idéologie impérialiste, ça n'est rien d'autre. Là-bas, ce qui se joue, c'est l'accès aux ressources pétrolières, le contrôle des moyens d'acheminement.

Le lien img146.imageshack.us que j'avais mis sur mon site il y a des mois est toujours valable et il explique entre autre les troubles récents en Géorgie, autre " conflit ethnique ".

Les soldats français, en Afghanistan, ne luttent pas contre le terrorisme, ils participent à la guerre menée par les Etats-Unis pour le maîtrise des ressources pétrolières. Il ne s'agit nullement du projet d'instauration d'une démocratie. Hamid Karzaï est, vous le savez très bien, consultant de la firme pétrolière américaine UNOCAL. Son frère est, c'est notoire, un des principaux trafiquants de drogue du pays. On le surnomme " le maire de Kaboul ", ce qui signifie qu'il n'a en fait aucun réel contrôle sur le pays. L'Afghanistan est ... très mal parti. La population a cessé de croire que l'intervention des Occidentaux allait sortir le pays de l'ornière où il s'enfonce. Les contingents des différents pays engagés sont retranchés dans des bases. Dans un reportage auquel on pouvait accéder via le site du Monde on était témoin de la vie au quotidien d'une section de Français en Afghanistan (&&& j'aimerais bien retrouver le lien). La nuit : pilonnage par des mortiers Talibans. Le jour, patrouilles aériennes des deux hélicoptères Cobra, à 300 km/h, avec deux mitrailleurs à droite et deux à gauche, guettant le moindre signe agressif, sachant que ces appareils peuvent être envoyés au tapis par des missiles guidés par infrarouge, comme l'avaient été les hélicoptères russes par les missiles fournis par les Américains. Images en gros plans de mitrailleurs le doigt sur la détente, prêts à tirer sur tout ce qui bouge.

Le jour, patrouilles en véhicules blindés, vulnérables aux mines disposés sur les voies de communication par les Talibans, télécommandés par radio. Lors du reportage l'explosion d'une mine, mal cadrée, à distance de véhicule blindé, effraie les soldats Afghans qui préfèrent descendre et continuer à pied, "très lentement". Tout cela ne donne vraiment pas une impression de contrôle, de sécurisation, de pacification d'un pays. Les forces occidentales sont assiégées dans leurs bases. Les avions effectuent des frappes, en ne tuant pas ... que des Talibans !

Tout cela me fait penser à un ouvrage publié aux éditions l'Harmattan, sous la plume de Francis Ducrest, intitulé " l'Aviateur ". Un livre comblé de prix littéraires. Un livre autobiographique, bien écrit, certes. Page 75, chapitre IX Ducrest conte son arrivée à Oran, au début de la guerre d'Algérie. Ce cite :

-Les garnisons, dans les villes, la Légion à Sidi-bel-Abbès, l'aviation à Oran, la Marine à Mers el Kébir. Que pouvaient, contre cette force, quelques pouilleux armés de fusils de chasse ?

A 24 ans il rejoint l'escadron " Normandie Niemen", équipé de Mistral, avions dérivés des Vampires anglais.


Alignement de monoréacteurs Mistral

Je cite, page 76 :

- Dans le corps central du fuselage, quatre canons de vingt millimètres, alimentés par six cent obus lui conférait une puissance de feu considérable. Sous les courtes ailes on pouvait accrocher des roquettes, des bombes, des bidons de napalm.

Page suivante :

- C'était la première mission de maintien de l'ordre de la 6° escadre. Le commandant de l'escadrille indiqua par radio qu'on arrivait sur l'objectif : un gros village niché au fond d'une vallée et donna l'ordre de débrancher la sécurité des bombes. Puis les avions piquèrent l'un derrière l'autre. Je basculais, le dernier, centrait les toits du village dans mon collimateur et, à la bonne altitude, pressais un bouton du le manche. Les deux bombes se détachèrent et filèrent vers leur but. ... Les maisons de l'Ouarsenis était l'objectif, que nous avions atteint dans de bonnes conditions. La 6° escadre, pour sa première mission avait fait du bon travail d'artisan (...). Le commandant d'escadre pouvait être fier de nous, et nous pouvions être fiers du travail bien fait (...).

Ducrest raconte une remarque que lui fit un vieux clochard arabe, assis devant son hôtel :

Mon lieutenant, les bougnouls vous foutront à la mer ! Vous allez taper de plus en plus fort et ils vous haïront de plus en plus. Vous ne pourrez jamais gagner.

Et Ducrest poursuit (page 78) :

- Agacé par les élucubrations de ce pauvre ivrogne à la tête embrumée je lui répondis sèchement : "Je ne crois pas, voyez-vous. Ici nous nous battons pour le monde libre, nous défendons l'Occident, nous défendons le droit et la morale (...)

Et il effectue sans états d'âme ces missions. Page 80 :

- Je ne doutais pas du rétablissement de l'ordre et de la paix française. J'exécutais sans états d'âme ces missions à faible risque. J'obéissais aux ordres de mon mieux (...). J'avais le douteux privilège de survoler de haut le sang et la boue, de tirer et de casser sans voir les morts, ni entendre les cris et les pleurs. Je défendais l'occident.

Toute cette guerre, il la vivra, depuis son affectation jusqu'à son départ d'Algérie depuis son cockpit, en contemplant le monde d'en bas comme on regarde des fourmis.

Au bout de trois ans il écrit, page 85 :

- J'allais participer à la pacification de la petite Kabylie. Il s'agissait de réduire l'implantation du F.L.N. dans cette région montagneuse et boisée, propice aux embuscades, de la priver du soutien de la population, et pour cela d'user d'une méthode réputée infaillible (...), par quelques coups judicieusement portés.... Le lendemain j'ai mis le cap sur la petit Kabylie. Un avion d'observation faisait des ronds au dessus de la forêt. Je l'ai contacté et il m'a indiqué que depuis le village qu'ils survolait on venait de lui tirer dessus. " Alors, allez-y, me dit-il simplement".

Après l'attaque, Ducrest commente :

- Dans la salle d'opération, le commandant a entouré le village d'un cercle rouge sur la carte murale.

Un nouveau village rayé de la carte. Une opération " d'intimidation par des frappes judicieusement ciblées ", mentionne-t-il . Il faut savoir qu'effectivement un raid d'avions équipé de bombes au napalm peut supprimer toute trace de vie, humaine ou animale, dans un village entier.

Quelques remarques, à la page suivante : " je n'aimais pas ces missions... ". Mais un peu plus loin une phrase qui détone. Page 86 Ducrest vole en formation, dans les jours suivants avec un équipier, un certain Fobert. Soudain la bombe que celui-ci porte sous l'un de ses ailes explose. L'avion se désintègre sous ses yeux. Il reçoit alors quelques minutes plus tard l'ordre d'interrompre la mission et de rentrer à la base. Et d'écrire, page 86 :

- Il fallait se débarrasser des bombes avant d'atterrir. J'ai emmené mes deux équipiers sur la petite Kabylie, sur un village (...) et nous sommes revenus nous poser.

Je lis, mot après mot. Ducrest et ses deux équipiers ont six bombes sous leurs ailes et ils ne peuvent pas se poser avec. Trop dangereux. Ils vont donc quelque part en petite Kabylie et s'en débarrassent sur le premier village trouvé sur leur route. C'est bien ça, monsieur Ducrest ? J'ai bien lu, ou j'ai mal compris le texte ?

En perdant Fobert, son ailier, Ducrest découvre soudain que la mort fait partie de la guerre, alors qu'en plus de trois années il a peut être tué à lui seul des milliers d'hommes de femmes, de vieillards et d'enfants, mais sans les voir. Il écrit :

- Fobert était notre compagnon. Sa mort était un drame irréparable.

Il est alors envoyé à Oran, avertir l'épouse du pilote mort. Face aux cris et aux larmes de la femme de son compagnon d'arme il ne fait que dire :

- Soyez fière de votre mari, il est mort pour la France.

Quand il quitte cette femme et se retrouve sur le siège arrière de sa voiture de fonction, il enlève sa casquette et sent ... des larmes couler le long de ses joues. Mais, quelques lignes plus loin, page 93 :

- En début d'après midi j'ai décollé, suivi d'un coéquipier, vers Télergma, les missions, vers les patrouilles qu'il faudrait conduire, car il le faudrait. C'était la guerre, c'étaient les ordres (...)

Après ces années de guerre en Algérie, quand celle-ci se termine il est affecté en Allemagne, à Bremgaten. L'angoisse le gagne, soudain. Il décide de quitter l'armée de l'air Il écrit, page 97 :

- Dix ans plus tôt j'avais voué ma vie à l'armée de l'air. Je me souvenais de cette soirée magique à l'école de l'air de Salon de Provence quand, à genoux, j'avais reçu d'un ancien le poignard des officiers. C'était du sacré, le symbole de mon appartenance à la phalange des chevaliers du ciel. Je m'étais juré de devenir un pilote de chasse sans peur et sans reproche. Et quand plus tard on avait épinglé sur ma poitrine les ailes mythiques, mon engagement était devenu irrévocable. Je le sais, dans ma souffrance, je trahis les miens (...)

Il décrit une dernière entrevue avec un général, lequel s'efforce de le faire revenir sur sa décision.

- J'avais plongé sur des cibles, j'avais fait des dégâts (...). Fobert était mort. Le général m'a rappelé tous mes mérites : j'allais être commandant d'escadron, j'avais fait une brillante campagne en Algérie (...) j'avais été un bon commandant d'escadrille. ... " Nous obéissons, m'avait-il dit, c'est notre grandeur et notre servitude, nous sommes au service de la nation"

Il démissionne, donc et concluant " J'avais trente ans. Un bel âge pour tout effacer ".

Il faut essayer de se mettre à la place d'un garçon de trente ans, affecté à 24 au "maintien de l'ordre". Il décide, " pilote de chasse défroqué" (...) de devenir pilote civil et il écrit, page 103 :

- J'imaginais que des milliers de passagers m'attendaient et que les conduire à bon port serait ma rédemption pour des fautes que je n'avais pas vraiment commises, qui n'e n étaient pas moins des crimes que j'avais réellement perpétrés.

Il ne s'agit pas de faire ici le procès de Francis Ducrest, que j'ai personnellement rencontré. Il finit ses jours très à l'aise dans une riche propriété vinicole de la région de Pertuis, fait du tourisme.

Ce qu'il faut découvrir dans son livre c'est la psychologie du guerrier professionnel " au service de la nation ". Les guerriers professionnels obéissent à des ordres transmis par leurs supérieurs. En faut de la hiérarchie, un petit homme politique, Nicolas Sarkozy, notre " chef de guerre ".

Voir ce que pense de lui Thierry Meyssan : .  voltairenet.org

On peut voir, dans différents endroits des affichettes montrant un pilote de chasse, avec casque et tenue de vol. Plus le titre :

Avec le bac, devenez pilote dans l'aéronavale

Ou bien l'affiche de l'ALAT, de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre :

Cela en fait rêver plus d'un, parmi les jeunes, dont ceux qui s'initient au pilotage. C'est vrai que le pilotage est une chose agréable. Certains envisagent de devenir pilotes militaires. Cela leur apparaît aussi être une solution pour trouver un emploi. Joindre l'utile à l'agréable, en quelque sorte. Mais savent-ils exactement ce que cette démarche fera d'eux ? Je ne le crois pas. Je crois que beaucoup d'engagés français ne devaient sans doute guère imaginer dans quoi ils se retrouveraient.

Si vous faites sur Google n'importe quelle phrase du genre "devenir pilote de chasse", vous tomberez sur des masses de forums où des gamins de 15 ou 17 ans demandent :

- Je voudrais devenir pilote de chasse. Que dois-je faire ?

Et la réponse consiste souvent à dire :

- Commence pas être bon en mathématiques et en sport....

Certaines réponses sont fournies par des gens dont le travail consiste à orienter et à conseiller des jeunes, comme celle du rédacteur en chef d'une revue pour très jeunes enfants. Il finit par répondre comme si le métier des armes était aussi banal que de devenir médecin ou plombier.

Il y a un seul forum où un jeune fait une réponse assez longue où il conte quelle a été sa démarche après s'être posé cette question " de façon naïve". Il confie qu'il a compris que derrière questions s'en profilaient d'autres :

- Je veux devenir pilote de chasse, cela signifie devenir militaire de carrière.

- Si j'envisage d'embrasser la fonction (profession ?) de militaire de carrière c'est que je devrai, immergé dans une structure hiérarchique, recevoir des ordres des mes supérieurs, puis les répercuter auprès de mes subordonnés. Ces ordres qui me seront donnés, je devrai les exécuter sans les discuter.

- Parmi ces ordres il y aura celui de mener des actions de guerre, de tuer. Car un avion militaire possède des armes destinées à tuer, particulièrement puissantes et efficaces.

- Accepterai-je me mener ces missions provoquant la mort d'être humains, ou créant de nombreux blessés graves, des infirmes à vie sans me poser de questions sur le caractère licite ou illicite de ces actions de guerre, simplement parce que, comme disent les militaires américains " il faut quelqu'un pour faire le job" ?

Le garçon continue d'évoquer les questions qui lui sont venues à l'esprit quand il a envisagé cette orientation. Il s'est dit " à la limite, si on me demande de bombarder une cible, je pourrai toujours me dire que le renseignement a été bien fait et qu'en agissant ainsi je ne tuerai que des militaires (...)". Puis il s'est dit "cet ennemi que je devrai aller combattre, lui aussi est militaire et défend une cause différente de la mienne". Et il réalise chemin faisant que quelle que soit l'action de guerre qui lui sera confiée, il devra l'exécuter sans se poser de questions, il devra accepter de tuer des êtres humains sur ordre, sans discuter ces ordres. Et il répond à l'ado qui formulait cette question " as-tu réfléchi à tout ce qu'elle impliquait ? Si tu prends la décision de t'engager, pèse bien le pour et le contre "

De nos jours, plus que jamais émerge la question de la profession de militaire et des actions de guerre. Partout cette profession un peu à part est décrite comme participer activement à la défense de son pays, de le servir. Les guerre ne sont jamais gérées par " un Ministère de l'Attaque ", mais par un " Ministère de la Défense ". Le recul de l'histoire nous amène à réfléchir sur des conflits affreusement meurtriers, comme celui de 14-18, sur ses tenants et aboutissants. Et en fin d'analyse on retombe toujours sur les mêmes leviers : l'argent, les banques, l'industrie de guerre, le pouvoir, les ressources des pays. Les seuls qui ont tiré profit de cette boucherie sont les propriétaires ou actionnaires d'industries de guerre et les banques qui ont consenti des prêts pharamineux aux états, organismes qui se sont trouvés impliqués dans ces actions et qui, après l'arrêt des hostilités passent tout tranquillement à la caisse.

Aujourd'hui, dépassant le stade de simples règlements de compte entre tribus, ou de conquêtes territoriales menées par des héros, comme Alexandre le Grand, toujours à la tête de ses troupes, ou Jules César, même chose, on débouche sur des formes de guerres beaucoup plus subtiles, que quelqu'un résumait en disant :

- Les guerres d'aujourd'hui sont décrétées par des gens qui se connaissent et qui ne se tuent pas. Mais ils envoient des gens qui se tuent mais qui ne se connaissent pas.

Un film de Michael Moore est particulièrement riche d'enseignements, lorsqu'il interviewe des membres du Congrès en leur demandant s'ils comptent envoyer leurs fils se battre en Irak. Et tous prennent la tangente immédiatement. Si on jette un coup d'oeil à la guerre de 14-18 nous verrons que nombre des avenues de nos cités portent le nom de " militaires illustres " qui ont entièrement géré les guerres auxquelles " ils ont participé " depuis ... leur bureau, à l'aide d'une carte et d'un téléphone, bien à l'abri dans un Etat-Major, comme Foch ou Pétain. Si ce dernier n'avait pas dérapé durant la guerre suivante nos villes et nos villages seraient pleines de " Place du Maréchal Pétain ", " Avenue du général Pétain ".Or ni Pétain ni Foch n'ont jamais tiré ou essuyé un coup de feu. Après s'être engagé dans la carrière militaire ils ont gagné leurs galons sur les bancs de l'Ecole de Guerre et tous deux " sauveurs de la patrie " ont envoyé se faire tuer des millions d'hommes.

Est-ce que Sarkozy envisage que son fils puisse un jour s'engager pour aller en Afghanistan participer activement à la lutte contre le terrorisme ? La question mériterait de lui être posée.

Je vous incite à méditer sur nos guerres précédentes : l'Indochine, l'Algérie. Je crois qu'elles ont surtout profité aux marchands d'armes. Ce n'est finalement que depuis une date relativement récente que l'homme de la rue commence à entrevoir que derrière la guerre il y a l'argent et qu'il n'y a ... que cela.

- On croît mourir pour la patrie, et on meurt pour les industriels (Anatole France)

Les historiens ouvrent des archives, s'interrogent, analysent de nombreuses guerres passées. Les visions patriotiques s'écaillent, les unes après les autres. On découvre des faits sordides, comme  celui qui est rappelé sur cette page. Mais si vous allez sur Wikipedia vous ne trouverez pas trace de cette histoire, pas plus que sur le site  delouvrier.org

Pourtant l'article paru dans le numéro hors de Science et Vie de 2004 (Algérie, 1954-62 : la dernière guerre des Français) produit la transcription d'un extrait de 3 minutes, d'une interview enregistrée de 90 minutes. Mais la presse a des trous de mémoire. Les historiens aussi. Quant aux hommes politiques ou à leurs descendant, c'est à se demander s'ils en possèdent une.

Au fait, la dernière guerre, diable. Alors que font les soldats Français en Afghanistan ? Et si on s'interrogeait sur les guerres .. présentes ? On gagnerait peut-être du temps, des vies.

Mais pourquoi poser des questions auxquelles personne, pas plus Koutchner qu'un autre, de souhaite avoir de réponse ?

 jp-petit.org

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