20/12/2021 les-crises.fr  3min #199509

Frédéric Martel refuse l'asile politique à Julian Assange sur France Culture - Acrimed

La France doit-elle accorder l'asile politique à Julian Assange, suivant une quarantaine de députés qui plaident en ce sens ? L'animateur de France Culture Frédéric Martel se propose d'arbitrer la question en arguant de calomnies et de fausses informations ressassées par les détracteurs - et les persécuteurs - du fondateur de WikiLeaks. Un procès bouclé en trois minutes d'antenne.

Source :  Laurent Dauré - Acrimed - 17-12-2021

Un confrère journaliste meurt à petit feu dans une geôle londonienne en attendant une possible extradition vers les États-Unis, où il risque 175 ans de prison  pour avoir révélé, entre autres, des crimes de guerre [1]. C'est à l'évidence le moment idéal pour le dénigrer.

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Frédéric Martel désapprouve radicalement l'action de WikiLeaks et de Julian Assange. Il a tenu à le faire savoir le 14 novembre dernier dans « Soft Power », l'émission hebdomadaire qu'il produit et présente sur France Culture depuis 2006 [2],  ce jour-là consacrée au thème de l'intelligence artificielle.

Réagissant à la  proposition de résolution « invitant le gouvernement à accorder l'asile politique à Julian Assange » déposée par les députés Cédric Villani (désormais non inscrit) et François Ruffin (LFI), et signée par une quarantaine d'élus issus de tous les groupes parlementaires présents à l'Assemblée nationale, Frédéric Martel consacre trois minutes - sur 1h33 d'émission - au sujet.

D'emblée, l'animateur cadre étroitement le débat à propos du fondateur de WikiLeaks et fait dans le sensationnel : « Héros pour certains, traître pour d'autres ». Sauf à considérer que tout journaliste a un devoir d'allégeance à l'égard des États-Unis, le qualificatif de « traître » est absurde, a fortiori quand il est question d'un Australien travaillant en Europe. Il ne serait pas inutile de le préciser...

Le « bon » lanceur d'alerte et le « mauvais » journaliste : du procès en irresponsabilité...

Frédéric Martel s'emploie ensuite à opposer Julian Assange à Edward Snowden. Rappelant que son émission avait  précédemment « défendu » l'idée d'accorder l'asile politique au second, il affirme que c'est « plutôt une erreur » de l'envisager pour le premier.

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Source :  Laurent Dauré - Acrimed - 17-12-2021

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