« La meilleure énergie reste celle que nous ne consommons pas », soulignent les trois dirigeants, qui appellent à « une prise de conscience et à une action collective et individuelle pour que chacun d'entre nous - chaque consommateur, chaque entreprise - change ses comportements et limite immédiatement ses consommations énergétiques, électriques, gazières et de produits pétroliers ». (Le JDD, cité par France Info )
Tout est dit, ou presque. Quatre mois après l'invasion russe en Ukraine, et quelques jours à peine depuis la fin de la livraison de gaz russe qui alimentait l'Europe de l'Ouest, dont l'Allemagne et la France, les grands patrons de l'énergie nationale (ou plutôt multinationale), ceux d'Engie, EDF et TotaEnergies, nous demandent de réduire « immédiatement » notre consommation. C'est un ordre, un oukase, une injonction.
Le capitalisme, pénurie et spéculation
On vous la refait, en plus simple encore : les gouvernants non élus de l'Union européenne, inféodés à l'Empire, ont produit un clash calculé avec la Russie, ils ont sans nous demander notre avis coupé notre alimentation en énergie fossile rapide (par gazoduc) et pas chère, ils ont augmenté drastiquement les prix de l'alimentation sous prétexte de blocage des exportations de blé ukrainien, ils nous poussent vers la guerre et nous préparent un hiver 2022-2023 dystopique au possible.
Et tout ça, en France, après avoir à moitié abandonné la filière nucléaire, stratégique au possible. Soit, pour être encore plus concret, pour nous préparer à des temps (de guerre) très durs. Nous sommes la grenouille au fond de la casserole et la température augmente jour après jour.
« Il faudra surveiller de très près la disponibilité en essence, en fioul diesel et fioul de chauffage, davantage même que la disponibilité en pétrole brut. »
Jan Horst Keppler, économiste à franceinfo
Entre les tyrans de l'UE, que tout le monde connaît désormais et que personne n'a élu, les Leyen les Lagarde, les Scholz, plus un cran au-dessus, les Soros, les Gates et les Schwab, et les patrons des multinationales françaises de l'énergie, il n'y a pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette : ils sont tous en guerre contre nous, sans même parler du président français, qui nous le serine avec un vice consommé. Tant pis pour le climat, qui était, avant la guerre en Ukraine, la grande peur mise en avant par les médias serviles. Le climat, il repassera. Adieu Greta.
C'est dans le JDD, cet organe de l'oligarchie par excellence, que la tribune des trois patrons a été diffusée. MacGregor, Lévy et Pouyanné sont trop gentils : ils pensent à notre pouvoir d'achat. Après nous avoir assassinés sur factures, car l'intégration totale de la France dans l'UE leur a permis d'aligner les prix de notre électricité, pas chère et exportatrice, sur les standards européens.
« Depuis maintenant des mois, le système énergétique européen subit de fortes tensions et le système énergétique français n'est pas épargné », exposent Catherine MacGregor, directrice générale d'Engie, Jean-Bernard Lévy, président-directeur général d'EDF, et Patrick Pouyanné, président-directeur général de TotalEnergies. Selon eux, « la flambée des prix de l'énergie qui découle de ces difficultés menace notre cohésion sociale et politique et impacte trop lourdement le pouvoir d'achat des familles. »
Selon les trois dirigeants, la seule manière d'éviter une pénurie de gaz, d'électricité et de pétrole l'hiver prochain est de réduire « immédiatement » la consommation d'énergie. Ils appellent donc toute la population ainsi que les entreprises à un effort collectif.
Traduction : au lieu de baisser leurs prix, qui ont été gonflés à l'extrême bien avant la guerre en Ukraine, ils nous demandent de réduire notre consommation, c'est-à-dire de moins nous chauffer cet hiver. On reconnaît bien là nos tendres capitalistes, ces amis de l'humanité. Tout a été fait, au niveau politique, français et européen, pour nous couper de l'alimentation en gaz russe, ce qui était le désir profond du pouvoir profond américain. Qui peut désormais placer son gaz de schiste écologiquement dégueulasse et racketter encore plus l'UE, qui a déjà déboursé des dizaines de milliards d'euros pour de faux vaccins.
Il n'y a pas à dire, l'UE est la bonne fille et la vache laitière de l'Amérique. Elle ne devait surtout pas s'allier avec l'ours russe et le divorce est entamé, entraînant l'Europe dans une récession sans précédent. Le consommateur français n'a pas encore pris conscience du drame qui se joue, il continue à s'adapter (en mangeant moins cher, en roulant moins souvent), alors que dans ce cas, l'adaptation n'est pas une vertu : elle est mortelle.
Le Monde participe à la guerre contre la Russie
Un petit avant-goût de l'hiver nucléaire