La hausse des coûts d'emprunt et des impôts a entraîné une forte dégradation de la croissance.
RT. 31 Janvier 2023 15:01
Selon le Fonds monétaire international, l'économie britannique sera la moins performante des grandes nations industrialisées. Le Royaume-Uni sera le seul membre du G7 à connaître une récession en 2023, derrière l'économie russe, indique le FMI dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié mardi.
Dans son dernier rapport, le FMI a de nouveau fortement revu à la baisse ses prévisions pour le Royaume-Uni, prévoyant une contraction de l'économie de 0,6 % contre une croissance de 0,3 % attendue en octobre dernier. Cela place la performance attendue encore plus bas que la Russie, frappée par les sanctions, qui devrait connaître une croissance de 0,3 % après une contraction de 2,2 % en 2022. Une récession au Royaume-Uni cette année serait la première, hors pandémie, depuis la crise financière de 2009.
Parmi les autres pays du G7, les prévisions du FMI concernant le PIB en 2023 font état d'une croissance de 1,4 % aux États-Unis, de 0,1 % en Allemagne, de 0,7 % en France, de 0,6 % en Italie, de 1,8 % au Japon et de 1,5 % au Canada.
Le FMI a déclaré que si les perspectives des autres membres du G7 se sont améliorées ou sont restées inchangées depuis octobre, les prévisions pour le Royaume-Uni semblent plus sombres en raison de la flambée des taux d'intérêt et de la hausse des impôts. Ces facteurs, ainsi que la restriction des dépenses du gouvernement, vont exacerber la crise du coût de la vie.
« Le resserrement des politiques budgétaires et monétaires et des conditions financières, ainsi que les prix de détail de l'énergie toujours élevés qui pèsent sur les budgets des ménages » ont érodé le PIB du pays, selon le FMI.
L'inflation galopante, qui dépasse les 10 % et est plus de cinq fois supérieure à l'objectif de 2 % de la Banque d'Angleterre, a sapé le pouvoir d'achat des ménages, comprimant la demande et entraînant l'économie dans sa chute, conclut le rapport.
Source: rt.com
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Mise en garde contre le pétrodollar
RT. 31 Jan, 2023 13:00
Le refus d'utiliser le billet vert pour les paiements pétroliers dans le monde pourrait nuire à l'économie américaine, a déclaré un ancien responsable de la Maison Blanche.
Selon un ancien fonctionnaire de la Maison Blanche, Paul Craig Roberts, les États-Unis sont confrontés à de graves risques économiques alors que de plus en plus de pays dans le monde abandonnent le dollar dans les échanges énergétiques.
Dans un article publié lundi, M. Roberts, qui a été secrétaire adjoint au Trésor américain chargé de la politique économique sous l'administration Reagan, avertit que la fin du pétrodollar aurait de graves effets négatifs sur la valeur du dollar, ainsi que sur l'inflation et les taux d'intérêt américains.
Il a rappelé que l'Arabie saoudite a récemment annoncé qu'elle était disposée à accepter le paiement du pétrole dans des monnaies autres que le dollar. Selon M. Roberts, si cela se produit, la demande de dollars et la valeur de la monnaie chuteront. En facturant le pétrole en dollars, les Saoudiens garantissent une demande mondiale pour le billet vert, a-t-il expliqué. « C'est une menace majeure pour le pouvoir de Washington et pour le pouvoir financier des banques américaines », a ajouté l'économiste.
Roberts a noté que pendant un demi-siècle, le pétrodollar a soutenu la valeur du dollar américain et assuré le financement des importants déficits budgétaires et commerciaux de l'Amérique. « Le pétrodollar a soutenu le maintien du rôle du dollar en tant que monnaie mondiale après que le président Nixon a fermé la fenêtre de l'or en 1971, mettant ainsi fin au système de Bretton Woods après la Seconde Guerre mondiale qui a donné au dollar américain le rôle de monnaie de réserve. »
Cependant, selon Roberts, ces dernières années, Washington a tellement abusé du rôle de monnaie de réserve du dollar avec des sanctions et des saisies d'actifs que de nombreux pays souhaitent régler les déséquilibres commerciaux dans leur propre monnaie, « afin d'échapper à la capacité de Washington de les menacer et de les punir pour avoir servi leurs propres intérêts plutôt que ceux de Washington. »
L'article indique que si les Saoudiens abandonnent le pétrodollar, les Américains seront confrontés à une forte inflation et aux taux d'intérêt élevés nécessaires pour financer les déficits budgétaires américains, à moins que la Réserve fédérale ne finance elle-même les déficits en imprimant de la monnaie. Dans ce cas, l'inflation monétaire s'ajouterait à l'inflation causée par la baisse de la valeur du dollar résultant de la diminution de la demande étrangère pour le billet vert. « Si cela devait se produire, cela impliquerait une austérité massive pour les États-Unis », a averti M. Roberts.
Source: rt.com
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Les coûts de l'énergie poussent l'inflation française à la hausse
1 Fév, 2023 05:11
Les prix à la consommation dans la deuxième économie de la zone euro ont augmenté de 7 % en janvier par rapport à l'année précédente, selon des données officielles.
L'inflation en France s'est accélérée en janvier alors que le gouvernement a supprimé progressivement certaines mesures visant à contenir la flambée des prix de l'énergie et des denrées alimentaires, selon les chiffres publiés mardi par l'Insee, l'agence statistique du pays.
Selon des estimations préliminaires, la mesure européenne standardisée de la croissance des prix a augmenté de 7 % par rapport à l'année précédente, après une hausse de 6,7 % en décembre.
Le rapport indique que l'inflation, qui était conforme aux attentes, a bondi après que le gouvernement a supprimé une subvention pour le carburant automobile à la fin de l'année.
Une hausse de 15 % des prix réglementés du gaz fixés par le gouvernement au début de l'année a ajouté une pression supplémentaire sur les coûts énergétiques, selon Reuters. Les prix réglementés de l'électricité devraient également augmenter de 15 % en février, selon l'agence.
Dans le même temps, les économistes s'attendent à ce que l'inflation en France commence à s'atténuer une fois que les hausses des prix de l'énergie se seront calmées. Le ministre des finances, Bruno Le Maire, a déclaré que la principale priorité économique du pays était de faire baisser les prix de l'énergie et la spirale inflationniste. Il s'attend à ce que l'inflation diminue à partir du milieu de l'année 2023.
Source: RT
(Articles traduits de l'anglais par Arrêt sur info)