par Gilbert Guingant
Nous allons rencontrer l'idéologie dans un état lamentable. Les mentalités précèdent les comportements. C'est, d'abord, aller chercher dans les racines des mentalités ce qui détraque tant la secte bourgeoise. Cette «anti-élite» que certains persistent à nommer «l'élite». Ce que nous découvrons va faire émerger le lit des atroces misères morales et intellectuelles de ceux qui se croient des dirigeants. Mazette ! Faut, aussi, avoir de sacrées couilles pour encaisser le choc de les voir tels qu'ils sont en vrai. Bien en face. Et d'aller, quand même, jusqu'au bout des élucidations.
Et puis la chance doit être au rendez-vous. Tous les défis semblaient contre nous. Il ne s'agit de rien de moins que de dire le plus compliqué le plus simplement et court possible. Missions impossibles ? Aucun de ceux qui se croient dirigeants n'a eu à affronter cela. Et, pourtant, cela se passe ici. Lire réellement c'est se libérer.
1. Comment surgissent les graves erreurs de vocabulaires et de concepts des plus riches ?
La chance de le prouver oui ? C'est un livre de Claude Guillon qui, sans le vouloir mais avec une impertinence d'expression réjouissante, nous offre une vision claire de ces flagrants détraqués.
Prenez plutôt connaissance.
Page 12 de «Économie de la misère» :
«en créant le RMI on a créé étourdiment une... classe sociale». Ce qui se trouve textuellement dans «le RMI : bilan, perspectives et propositions, Assemblée nationale, rapport d'information n°2657, mai 1996», page 8.
Et Claude de dégonfler la baudruche des hallucinations. «Ainsi a-t-on créé une classe sociale. Voilà qui est plus présomptueux encore qu'alarmant. Ce qui appartient à une... pensée idéologique toujours plus folle».
Plus loin :
«Telle est la manière de ne pas voir de ceux qui se prétendent «responsables» ; comment ne penseraient-ils pas qu'en définissant un seuil de pauvreté, ils ont «créé» les pauvres ? Chacun s'accordant sur la disparition du prolétariat. Patatras ! On réinvente le sous-prolétariat !» (toujours page 12). Et ce sont ces crétins, autosatisfaits de vides, qui ont inventé ce qui les condamne ? Cet art consommé de Claude à ridiculiser salubrement ces tristes personnages. Tristes personnages qui provoquent tous les troubles en fait. Inventent des conflits là où il n'y en avait pas, sèment les dangereux racismes du haut, augmentent stupidement les haines larvées, les séparations inhumaines et tutti quanti. Simplement en chevauchant des chimères. Quelles bandes de lunatiques ces bourgeois coincés. Et personne pour leur dire «mais vous n'êtes pas bien, vous n'allez pas bien, vous êtes vraiment fous. Vous n'êtes plus du tout dans les réalités, revenez sur Terre. Ce sont d'humains respectables dont vous parlez avec des concepts irrespectueux de voyous. Stop !» La chance c'est que le RSA a reçu les mêmes tonnes de délires que le RMI. Ils sont simplement devenus encore plus fous à entonner «le toujours plus du même qui a toujours raté».
Par exemple, «on se borne à reprocher aux pauvres de solliciter les secours que l'on a institués à leur intention, puis d'être de ce fait «désincités» au travail (salarié), puis de travailler malgré tout (au noir). Serait-il dans la nature des pauvres d'être contrariants ?» Pas du tout ce sont les détraqués des gouvernements les désincités, désincités à respecter les vraies Lois, qui se prennent ridiculement les pieds dans tous les tapis. Tapis tapis là !
Espérons que, pour votre précieuse santé mentale, vous avez transposé cela sur les trop riches... croulant sous des «secours» irrecevables vu qu'ils n'en ont nul besoin - ils sont déjà «trop» riches. Ce qui clarifie qu'il faille reprocher aux trop riches «de solliciter des secours qui n'ont pas été institués à leur intention, puis d'être de ce fait... «désincités» à l'honnêteté de base ainsi qu'aux autres franchises. Puis de rester seulement très malhonnêtes en tout (fraudes fiscales, paradis fiscaux, scandales des optimisations pout fuir «leur devoir sacré de payer leurs impôts dus», et autres désincitations inadmissibles). Vous voyez où conduit la société de «trop donner et sans garanties» aux riches. Ces riches qui ne savent vraiment pas vivre en société ? Temps de dompter ces fouteurs de bordels ! les laxismes «sélectifs» déshonorent uniquement les corrompus qui en profitent eux seuls. Tout en diffamant, stupide erreur, l'honnêteté sereine...
Vu que «ce qui frappe ici c'est l'aveu si naïf (mais aveu d'un si grave délit) d'un extraordinaire ressentiment social (ce sont les riches qui cumulent toutes les passions tristes ! Ce pourquoi ils ont rendu la vie... invivable !) - puisqu'il en est question dans le texte même mais pas envers les bons destinataires - d'une si féroce haine de classe». Erreurs complètes des destinataires des vitupérations. Pas les miséreux mais bien les trop riches. Qu'est-ce qui ne va pas dans leurs têtes aux riches ? Qui sèment véridiquement la haine dans la société et d'où elle part ? Clair que ce sont les trop riches les très grands perturbateurs. Et cela nous pleut toxiquement du haut.
2. Comment ce qui est dit contre les miséreux ne concerne en fait que ces riches
Et nous arrivons page 13 qui élucide encore plus et encore mieux.
«Chacun connaît également des exemples de ministres et de parlementaires qui se sont livrés à de fructueux trafics, détournements et emplois fictifs, dont les bénéfices, échappant par définition à toute mesure, se sont cumulés avec leurs indemnités et salaires. Verrait-on figurer cette information dans un rapport officiel sous le titre, qui vise ici le RSA»... où le dispositif même favorise, d'après ces irrités permanents, les irrégularités et les fraudes ? Évidemment que non, pour la simple et encore naïve raison que s'il existe des parlementaires malhonnêtes, tous les pauvres sont à vie des... suspects ! Comme cela sans la moindre raison montrable - que le fait d'être ce qu'ils sont. Soit les... résultats inacceptables des injustices cumulées des si riches !
En effet, ces bourgeois immoraux, et glorifiés de l'être, font 10 000 fois pire que les miséreux Rsistes. Et on n'y trouverait rien à redire ? Cela commence tel un grondement qui enfle à chaque seconde... !
Puisque ? «Même dans l'affectation de ces faux effarouchements, on y reconnaît une composante de la psychologie malade bourgeoise qui se heurte à l'obstination des pauvres à exister : étonnement prépubère - agacement de rombières - inquiétude. Les classes laborieuses ne le sont jamais assez»... Les bourgeois les nommèrent ainsi mais c'est pour se contredire absolument en postillonnant «ils ne foutent jamais rien. Ils ne méritent toujours pas nos salaires !» Pourtant vous disiez laborieuses, m'sieur ? Faudrait savoir... Surtout qu'ils restent les 1ères et 2èmes lignes qui ont défendu la société contre les mensonges du Covid. Pendant que se... planquaient lamentablement ces bourgeois déshonorés !
La suite ? en 2ème partie du texte !
3. Et quand l'économie ne va plus du tout exister !
Si tout le monde lisait en même temps de Jean Pierre Voyer «Une enquête sur la nature et les causes de la misère des gens», la bourgeoisie disparaitrait comme référence de sérieux et responsabilité dès fin de la lecture délectée.
Quelques extraits ? «Pour la bourgeoisie, il n'est de bonne idée que morte» (p.31)... Ce pourquoi nous ne nous sentons si peu vivants dès qu'ils sont là avec leurs désolations éternuantes ? Il n'est que découvrir, avec horreur, leur MDR, morts de rire, pour VDR, vivants de rire. Si nous sommes «morts» où peut donc bien être le rire ?
Page 32 «La seule réalité pour la pensée bourgeoise, c'est la pensée bourgeoise» L'auto-inceste ? La dégénération consanguine ? Le confinement absolu de leurs têtes saumâtres : jamais aérées, vous vous rendez compte ? Quelles catastrophes ambulantes, mais... pour eux-mêmes, que ces personnages si arriérés, non ?
C'est que le bourgeois ne supporte pas les pensées. Sauf la sienne (l'économie qui n'existe que dans «ses» mots), la pensée qui soit la seule à exister. L'économie n'existe pas mais elle doit être martelée partout. Ce qui contredit la «libre concurrence», dont le bourgeois se prétend le plus grand défenseur. Alors qu'il est le pire ennemi de la «libre» concurrence. Ainsi s'efforcer-t-il d'empêcher toute «vraie» concurrence. Au point d'être pris au piège de ses contradictions massives. Genre ? Dès qu'il dit quelque chose,il fait tout l'inverse... Il ne s'approprie un concept que pour le saboter. En tout, c'est la posture de grands délinquants qui domine !
Bigre ! Fort heureusement, Jean-Pierre nous offre ses salves permanentes d'apocalypses «Nulle part dans le monde n'existe quelle chose comme des modes de production, des rapports de production, des forces productives, des conditions économiques, des superstructures et des infrastructures, nulle part sinon que dans la pensée bourgeoise. Les seules choses qui soient réellement économiques dans ce monde, ce sont la pensée et l'activité bourgeoise. Rien n'existe dans le monde qui soit économique hors de la pensée bourgeoise et de l'action bourgeoise» (p.37). Si vous n'avez pas la cœurée écœurée, la répugnance existentielle, l'archi dégoût de ces obsédés détraqués ? Lisez plus de pages :
«La valeur n'est pas une loi. Elle n'a pas non plus de loi. La valeur n'a pas de «sphère». Il n'y a pas sphère de la valeur La valeur n'a pas non plus de substance. On ne peut additionner ni retrancher de la valeur (p. 57)»... Allons plutôt chercher du côté des rapports entre des entités, des humains et des choses. «La valeur n'est pas le rapport dans lequel s'échangent les produits du travail. La valeur n'est que l'idée de ce rapport, pas ce rapport lui-même. Valoir, c'est, pour une chose, s'échanger mais qu'en pensée». etc.
Ce qui réduit bien le capitalisme au pire des idéalismes. Oui idéalisme. Des idées loufoques qu'ils se font tous seuls. Du si hors réel. Le pire ? Celui qui détruit tout pour ses chimères, ses élucubrations, ses divagations d'ivrognes.
Chaque mot de l'économie dans «Une enquête sur la nature et les causes de la misère des gens», oui chaque, se voit ainsi désamorcé. Il ne reste plus aucun de crédible, or crédible vient de... crédit. Et donc ? Intellectuellement et moralement, la bourgeoisie n'a plus de crédit. Aucun. Soit se montre si surendettée et incapable d'honorer ses propres engagements. Et ?
Sans l'économie comme fake théorie ; la bourgeoisie n'est qu'un être falot, ayant peur de tout. Peur au point de n'être que machinalement cruelle. Elle a honte immense de tous ses concepts : sa domination n'est que honteuse. Donc hyper violente. Magistral non un tel livre ?
Eh bien, d'intégrer un tel contenu (qui parlent de style sont des escrocs et nos ennemis directs !), oui d'intégrer cette non-économie qui «économise» la pensée bourgeoise, c'est retrouver recouvrer la Santé. Économiser, soit se passer entièrement de l'escroquerie «économique» bourgeoise. C'est du très grand style. Puisque ceci nous permet, enfin, de mettre la bourgeoisie que parasite à la porte de tout ce qui est public.
Le mot de la fin ? L'économie ne sert uniquement qu'à ce que la bourgeoisie «croit» (donc illusoirement croit !) que le monde... lui appartient. Nous allons la dessaisir de cette divagation.
Comment ?
Par des faits concrets, des évènements qui transpercent les routines, des scandales incessants, etc. nous sommes parties prenantes des résultats ahurissants des méfaits, jamais clairement montrés Et explicités, du dit haut de la société,
Dans la suite du texte vont surgir tous ces résultats des mentalités détraquées ainsi que des diagnostics objectifs de santé mentale. Qui peuvent en être déduits.
Autre registre d'expression mais tout aussi éclaircissant...
source : Imagiter