Les responsables du pavillon d'Israël à la Biennale de Venise, cette grande exposition d'art moderne, ont renoncé à ouvrir les portes de leur exposition, en ces temps de génocide du peuple palestinien.
La Biennale court d'avril à septembre, mais au fur et à mesure que la date de l'inauguration approchait, des voix de plus en plus nombreuses ont commencé à se faire entendre, appelant au boycott du pavillon de l'État génocidaire.
C'est dans ce contexte que les commissaires de l'exposition israélienne, Mira Lapidot et Tamar Margalit, ainsi que l'exposante elle-même Ruth Tapir, ont senti le vent du boulet et ont pris la décision de laisser portes closes. Et ce, ont-elles expliqué, « tant qu'il n'y aura pas de cessez-le-feu et que les otages ne seront pas libérés ».
Après ce premier succès de la campagne BDS, les militants italiens de la solidarité avec le peuple palestinien tournent leurs regards vers les pavillons des États-Unis et de l'Allemagne, deux des soutiens les plus abjects de Netanyahou et sa bande de tueurs, exigeant leur fermeture. À suivre.
CAPJPO-EuroPalestine