23/05/2024 reseauinternational.net  2 min #249166

L'Université d'Helsinki suspend les échanges d'étudiants avec les universités israéliennes

par Nouvelle Aube

L'Université finlandaise d'Helsinki a annoncé mercredi, la suspension des accords d'échange d'étudiants avec des universités israéliennes, mais a maintenu sa «coopération en matière de recherche» avec elles.

La décision de l'université intervient après des manifestations estudiantines qui ont duré plus d'un mois contre la coopération de l'université avec ses homologues israéliennes, en raison des pertes civiles et de l'aggravation de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, en proie à une guerre israélienne dévastatrice.

L'université a déclaré dans un communiqué :

«Les accords d'échange d'étudiants avec des universités israéliennes ont été suspendus en raison des pertes civiles et de la détérioration de la situation humanitaire à Gaza».

Mais l'université a affirmé que la «coopération en matière de recherche» se poursuivrait avec les universités israéliennes.

Le communiqué souligne que l'université s'engage à aider à reconstruire les établissements d'enseignement supérieur et les centres de recherche dans la bande de Gaza.

De son côté, Vilja Hermansson, l'une des organisatrices des manifestations de solidarité avec les Palestiniens, a critiqué la décision de l'université.

Elle a déclaré à la Société finlandaise de radiodiffusion que la poursuite de la coopération en matière de recherche va à l'encontre des principes de l'Université d'Helsinki, «parce que les universités israéliennes sont complices du génocide dans la région».

Depuis le 6 mai, les étudiants finlandais exigent que l'Université d'Helsinki annule les accords d'échange d'étudiants et de coopération en matière de recherche avec les établissements d'enseignement israéliens.

Depuis le 7 octobre dernier, Israël, avec le soutien absolu des États-Unis, mène une guerre contre Gaza, qui a fait plus de 115 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus, au milieu d'une destruction massive et d'une famine qui a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées.

Israël poursuit la guerre malgré l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU visant à mettre fin immédiatement aux combats, et en dépit du fait que la Cour internationale de Justice exige des mesures immédiates pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.

source :  Nouvelle Aube

 reseauinternational.net

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