Par CJPMO
Montréal, le 17 septembre 2024 – Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient (CJPMO) condamne la montée des groupes d'autodéfense sionistes d'extrême droite au Canada et exhorte les médias à fournir une couverture précise et complète de leurs activités et de leurs idéologies. CJPMO déplore que les journalistes canadiens aient jusqu'à présent décrit ces groupes comme des patrouilles de « sûreté » ou de « sécurité », alors que certaines de ces organisations ont des idéologies d'extrême droite et des antécédents de violence. Pour aider les journalistes à mieux comprendre le problème, CJPMO a publié un essai sur quatre organisations canadiennes de plus en plus importantes qui prétendent soutenir la sécurité de la communauté juive, intitulé « La montée des groupes sionistes d'autodéfense au Canada. »
« Il est alarmant de voir des drapeaux d'organisations terroristes israéliennes brandis dans les rues de Toronto, et encore pire de voir les médias décrire ces groupes d'autodéfense en termes positifs », a déclaré Jason Toney, directeur de la défense des médias pour CJPMO. Décrire des groupes aux idéologies violentes comme des patrouilles de « sécurité » n'est pas seulement inexact, mais cela normalise et encourage les activités des justiciers qui menacent la sécurité de la communauté de solidarité avec la Palestine », a ajouté Jason Toney.
CJPMO est très préoccupée par l'émergence rapide de ces groupes au cours des dernières semaines et par leurs tactiques d'intimidation sur les campus universitaires. Au début du mois, des groupes d'autodéfense sionistes, dont la Ligue de défense juive (LDJ), sont apparus à l'extérieur de rassemblements pro-palestiniens à Toronto, avec de nombreux cas de participants brandissant des drapeaux du parti israélien Kach, qui est interdit au Canada en tant qu'organisation terroriste. CJPMO souligne que la présence de drapeaux du Kach et les chants « faites de Gaza un parking » sont des actes d'intimidation qui menacent la sécurité des Palestiniens et de leurs alliés au Canada. D'autres organisations d'autodéfense, telles que Magen Herut, ont des idéologies anti-palestiniennes extrémistes. CJPMO est déçue que les universités n'aient pas fait grand-chose pour protéger les Palestiniens et leurs défenseurs, ni condamné ces groupes d'autodéfense et leur imagerie et rhétorique haineuses.
CJPMO demande instamment aux journalistes de documenter la présence de ces groupes dans leurs reportages sur les manifestations. Les journalistes doivent également fournir aux lecteurs suffisamment de contexte pour comprendre les antécédents de ces groupes, qui ont leurs origines dans des organisations d'extrême droite et/ou des mouvements politiques qui encouragent la violence contre les Arabes et les Palestiniens. En outre, les médias doivent apporter des corrections et des mises à jour aux articles existants qui ne respectent pas ces normes journalistiques de base. Vous pouvez consulter l'essai récent de CJPMO ici.
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