30/04/2025 voltairenet.org  16min #276453

Les enjeux des négociations de Donald Trump avec la République islamique d'Iran

🇬🇧

par Thierry Meyssan

Le grand public ignore tout des véritables enjeux des négociations entre Washington et Téhéran. Cet article présente une situation où les mensonges se sont succédés et accumulés depuis trois décennies, rendant particulièrement difficile la moindre avancée. Contrairement à ce que l'on croit, la question nucléaire en Iran n'est pas de savoir si Téhéran va ou non se doter de la bombe atomique, mais s'il parviendra à aider la Palestine sans recourir aux armes.

L'ayatollah Ali Khamenei a autorisé les négociations indirectes avec les États-Unis, malgré les menaces de Donald Trump.

Il y a un mois et demi, j'annonçais qu'avant même de conclure la paix en Ukraine, le président Donald Trump allait ouvrir des négociations avec l'Iran [1]. Comme à l'habitude, les commentateurs trempés dans l'idéologie de Joe Biden m'ont couvert de sarcasmes, tandis que mes collègues, spécialistes des Affaires internationales, ont relevé mes observations [2].

La différence entre les uns et les autres résidaient dans leur compréhension des négociations en Ukraine. Pour les premiers, elle était une vengeance de Donald Trump contre Volodymyr Zelensky, ou une génuflexion devant Vladimir Poutine. Pour les second, elle était au contraire une volonté de paix avec la Russie afin de consacrer les moyens des États-Unis à leur redressement économique.

Il s'en suit que les uns et les autres abordent différemment la question iranienne. Pour les premiers, il s'agit de poursuivre le chaos débuté lors du premier mandat avec le retrait de l'accord sur le nucléaire (JCPoA). Au contraire, pour les seconds, il s'agit d'une volonté de paix avec l'Iran étant entendu que c'est la seule puissance régionale qui soutien la résistance à Israël.

Début mars 2024, le président Donald Trump a adressé une lettre au guide la Révolution, l'ayatollah Ali Khameney. L'existence de ce document a été évoquée par l'auteur lui-même lors de son discours au Congrès, le 4 mars, puis débattue dans la presse. Selon Sky News Arabia, qui a lu ce document, Donald Trump invite à des négociations, tout en précisant : « Si vous rejetez la main tendue et choisissez la voie de l'escalade et du soutien aux organisations terroristes, je vous mets en garde contre une réponse rapide et déterminée [...] J'écris cette lettre dans le but d'ouvrir de nouveaux horizons pour nos relations, loin des années de conflits, d'incompréhensions et de confrontations inutiles dont nous avons été témoins ces dernières décennies [...] Le moment est venu de laisser derrière nous l'hostilité et d'ouvrir une nouvelle page de coopération et de respect mutuel. Une opportunité historique se présente à nous aujourd'hui [...] Nous ne resteront pas les bras croisés face aux menaces de votre régime contre notre peuple ou nos alliés [...] Si vous êtes prêts à négocier, nous le sommes également. Mais si vous continuez à ignorer les exigences du monde, l'histoire témoignera que vous avez manqué une excellente opportunité. »

Simultanément, les États-Unis et le Royaume-Uni ont lancé diverses attaques contre Ansar Allah au Yémen. Contrairement aux précédentes, elles ne visaient pas des cibles militaires enfouies, mais des cibles politiques éparses parmi la population civile. Elles tuèrent donc des leaders du mouvement et de nombreuses autres victimes collatérales, ce qui constitue des crimes de guerre.

Rappelons qu'Ansar Allah, péjorativement appelé par les Occidentaux la « bande de la famille Houthi » ou « les Houthis », attaque les navires israéliens en mer Rouge afin de contraindre Tel Aviv à accepter de laisser passer de l'aide humanitaire à Gaza.
Washington et Londres, considérant que, ce faisant, il entrave le commerce international et n'ayant pas obtenu d'aval du Conseil de sécurité, ont repris la guerre. Ils ont d'abord ciblé des objectifs militaires et se sont rapidement rendus compte que ceux-ci, enfouis profondément, ne pouvaient pas être touchés significativement.

La lettre de Donald Trump n'est arrivée que le 12 mars à Téhéran et la réponse iranienne s'est faite attendre. Il faut bien comprendre que si Téhéran était flatté par la démarche manuscrite secrète de Washington, il ne pouvait accepter plusieurs aspects de son comportement.
• En premier lieu, les États-Unis, fidèles à la technique trumpiste de l'Art of the Deal, menaçaient l'Iran tout en essayant de l'amadouer. Les relations internationale ne sont pas gérées par les mêmes règles que le business. Céder aux menaces est un signe de faiblesse que les Iraniens ne pouvaient assumer dans ces négociations. L'ayatollah Ali Khamenei, a commenté le 28 mars : « L'inimitié des États-Unis et d'Israël a toujours été. Ils menacent de nous attaquer, ce qui, selon nous, n'est pas très probable, mais s'ils commettent un méfait, ils recevront certainement un coup fort réciproque. Si les ennemis pensent qu'ils peuvent initier la sédition dans le pays, la nation iranienne elle-même leur répondra. » Ce à quoi le président Donald Trump a renchérit, le 30 mars, en déclarant à NBC News : « S'ils ne concluent pas d'accord, il y aura des bombardements. Il s'agira de bombardements comme ils n'en auront jamais vus. »
Selon la Charte des Nations unies (article 2 paragraphe 4), « les membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État ».
Les négociations étaient donc compromises avant d'avoir commencé.
• D'autre part, massacrer les dirigeants d'Ansar Allah était un crime de guerre gratuit : le général Qassem Soleimani, en réorganisant « l'Axe de la résistance », avait redonné aux anciens proxys iraniens leur totale liberté. Téhéran n'a, à ce jour, aucune influence, sinon idéologique, sur Ansar Allah. L'ambassadeur Amir Saeid Iravani a donc relevé ces points aux Nations unies [3].
• Enfin et c'est le plus important : Donald Trump, accumulant des signes contradictoires, ne permettait pas aux Iraniens d'évaluer ses relations avec Israël. Soutient-il le projet d'un État binational en Palestine (celui porté par les Nations unies) ? ou d'un État juif en Palestine (le « sionisme ») ? ou celui d'un « Grand Israël » (le « sionisme révisionniste ») ? Nul ne le sait avec certitude.

En définitive, l'Iran adressa une réponse secrète à lettre secrète des États-Unis et des négociations purent commencer, mais uniquement sous forme indirecte. C'est-à-dire que les deux délégations ne se parlaient pas directement, mais uniquement par l'intermédiaire d'un médiateur. De cette manière, Téhéran répondait à l'invitation, mais marquait sa désapprobation sur la manière dont elle était convoquée.

Intervenant directement, la France et le Royaume-Uni, ont, quant à eux, convoqué une réunion à huis clos du Conseil de sécurité. Paris et Londres souhaitaient traiter de plusieurs points en suspend. Rien n'ayant filtré, on ne sait pas si le président Emmanuel Macron et le Premier ministre Keir Starmer souhaitaient éclaircir ce qui avait fait échouer toutes autres tentatives de négociations ou, au contraire, obscurcir ce qui pouvait l'être encore plus.
Le lendemain, 13 mars, Mohammad Hassan-Nejad Pirkouhi, directeur général pour la Paix et la Sécurité internationales au ministère iranien des Affaires étrangères, a convoqué les ambassadeurs des États-Unis, de France et du Royaume-Uni. Il leur a reproché une réunion « irresponsable et provocatrice » du Conseil de sécurité en abusant des mécanismes des Nations unies. Il a souligné que si l'Iran ne respecte plus l'engagement de ne pas enrichir d'uranium à plus de 3,67 %, il respecte toujours les engagements du JCPoA vis-à-vis des inspecteurs de l'AIEA et s'acquitte de ses obligations au titre du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Rappelons que, d'une manière générale, l'Iran, après les États-Unis, s'est retiré du JCPoA et des accords bilatéraux secrets de l'époque, mais observe pourtant toujours ses engagements du JCPoA [4]. Au contraire, la France et le Royaume-Uni, tout en prétendant respecter le JCPoA, n'ont pris aucune mesure pour palier aux conséquences du retrait US en violation de l'esprit du texte.
Le Royaume-Uni a immédiatement répliqué en indiquant qu'il était prêt, au plus tard le 18 octobre (date limite pour cette procédure), à faire rétablir les sanctions de l'ONU si l'Iran ne freine pas son enrichissement de l'uranium. Les sanctions de l'ONU ont en effet été suspendues et non pas abrogées.

Trois rounds de négociations indirectes ont déjà eu lieu. La délégation états-unienne était dirigée par Steve Witkoff, émissaire spécial du président Donald Trump pour le Moyen-Orient, l'iranienne par le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. La première et la troisième réunion se sont tenues à Mascate et Oman, tandis que la seconde le fut à l'ambassade du sultanat à Rome, en présence du directeur de l'Agence internationale de l'Énergie atomique (AIEA), l'Argentin Rafel Grossi. Sayyid Badr bin Hamad bin Hamood al-Busaidi, ministre omanais des Affaires étrangères jouant, à chaque occasion, le rôle de médiateur, faisant des allées et retours entre les délégations.

De très nombreuses déclarations ont été faites par la partie états-unienne, accumulant les imprécisions et les contradictions, à la fois à propos des rounds de négociations précédents et surtout concernant les lignes rouges de Washington. Chacun croit donc comprendre ce qu'il souhaite. En Iran aussi, le débat public est particulièrement obscur. Nous retiendrons cependant qu'un courant, tirant les leçons des affaires libyenne et coréenne, assure que si l'ayatollah Rouhollah Khomeiny était toujours vivant, il annulerait probablement sa fatwa condamnant les armes de destruction massive et, au contraire, autoriserait la bombe atomique. Non pas qu'il la trouverait désormais morale d'un point de vue musulman, mais parce qu'elle permettrait de protéger l'Iran des menaces qui pèsent sur lui. En effet, la Jamahiriya arabe libyenne de Mouammar Kadhafi, qui était sur le point de se doter d'une telle bombe, a démantelé volontairement ses installations et reçu les félicitations de Washington avant d'être écrasé par lui. Tandis que la République populaire démocratique de Corée de Kim Jong-un parvient toujours à résister au Pentagone parce qu'elle possède la bombe et s'en vante.

Le 22 avril, accordant un entretien fleuve à Time Magazine, le président Donald Trump a précisé sa pensée. Il y déclare avoir retiré les États-Unis du JCPoA et ordonné l'assassinat du général Qassem Soleimani afin de priver l'Iran de ses capacité d'alimenter la résistance à Israël ; condition préalable d'une paix régionale. Il ne l'avait jamais expliqué et cela permet de comprendre son intention durant ces négociations. [5]

Pendant ce temps, les « sionistes révisionnistes » de Benyamin Netanyahou (à ne pas confondre avec les « sionistes » tout court), poursuivant trois décennies de mensonges, ont multiplié les pressions pour saboter les contacts en cours [6]. À Washington, leur grand chef, Elliott Abrams, a publié une note [7] indiquant ce qu'il appelle « les 7 péchés capitaux » des administrations états-uniennes précédentes face à l'Iran. Ce document permet de comprendre la position des fauteurs de guerre.

Selon cette note, le JCPoA négocié par l'administration Obama ne serait pas parvenu à freiner les ambitions nucléaires de l'Iran et, en lui restituant certains fonds bloqués, lui aurait donné des moyens pour combattre Israël. Or, durant les pourparler 5+1 de Lausanne et de Genève, tous les acteurs (sauf les États-Unis représentés par le secrétaire d'État John Kerry) étaient parvenus à la conclusion qu'il n'y avait pas de programme nucléaire militaire en Iran depuis 1988 et la fatwa de l'imam Rouhollah Khomeiny. Ce point, toujours contesté par Israël, vient d'être confirmé, le 24 mars, par la directrice du Renseignement états-unien, Tulsi Gabbard, lors de son audition par le sénat et dans son rapport annuel sur les menaces contre son pays [8]. Il est absolument clair pour l'Allemagne, la Chine, la France, le Royaume-Uni et la Russie (et probablement pour bien d'autres) que l'accusation israélienne ne repose sur rien ; que c'est une pure intoxication.

• 1) Partant de ce mensonge maintes fois répété, les « sionistes révisionnistes » s'appuient sur le fait que l'Iran, en réplique au retrait des États-Unis du JCPoA et des accords secrets qu'ils avaient signés avec John Kerry, a poursuivi leur enrichissement d'uranium à 60 %, exigent que l'on interdise à Téhéran tout enrichissement d'uranium.
Il faut bien comprendre cette réclamation : elle interdirait à l'Iran tout programme civil, y compris, par exemple, les soins par radiation qui sont pratiqués par les Occidentaux dans tous leurs les hôpitaux.
Cette prétention revient à vouloir renvoyer l'Iran au sous-développement. Elle correspond à la manière dont certains États européens ont interdit à leur colonies des activités modernes pour les maintenir sous leur domination.

• 2) Les « sionistes révisionnistes » poursuivent en exigeant que les négociations ne se limitent pas au programme nucléaire, mais incluent la question des missiles. Cela fait des années que la France et le Royaume-Uni prétendent, à tort, que la mise au point de missiles balistiques et hypersoniques par Téhéran viole les sanctions édictées par l'ONU. Pour ce faire, ils confondent volontairement la recherche et la fabrication de missiles balistiques avec les charges nucléaires qu'ils pourraient porter si l'Iran en disposait.
La Russie et la Chine sont plusieurs fois intervenues pour rappeler au Conseil de sécurité « qu'aucun des instruments et mécanismes internationaux existants, notamment le Régime de contrôle de la technologie des missiles ou le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, n'interdit explicitement ou implicitement à l'Iran de mettre au point des programmes de missiles et des programmes spatiaux. » [9]
Lors des bombardements iraniens d'Israël, le 1er octobre 2024, il s'est avéré que tous les missiles et drones iraniens ont loupé leurs cibles ou ont été abattus en vol, à l'exception de tous les missiles hypersoniques qui ont, tous, atteint la leur. Cette question, sans lien avec les questions nucléaires est donc essentielle pour Israël.

• 3) Les « sionistes révisionnistes » exigent en outre que la surveillance soit effectuée selon les conditions occidentales, et non selon les conditions iraniennes. Or, pour le moment, l'Iran est soumis, avec son propre accord, aux procédures de vérification de l'AIEA les plus strictes jamais édictées. Téhéran s'y conforme scrupuleusement et l'on ne voit pas pourquoi on devrait lui en imposer de nouvelles, sauf à vouloir créer un problème là où il n'y en a pas.

• 4) Les « sionistes révisionnistes » poursuivent en assurant que la menace de la force des États-Unis ne doit pas être abandonné prématurément. C'est pourtant la seule manière civilisée de procéder ainsi que posée par la Charte des Nations unies (article 2 paragraphe 4) citée plus haut.
Sachant qu'Israël n'a pas les moyens d'attaquer seul l'Iran et que Tel-Aviv ne cesse de faire pression sur Washington pour l'entraîner dans une guerre contre Téhéran, on comprend aisément ce que masque ce quatrième point.

• 5) Puis, les sionistes révisionniste s'opposent à l'allégement des sanctions des Nations unies et des mesures coercitives unilatérales des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union européenne au motif que cela encouragerait l'Iran à financer le terrorisme.
On ne parle pas ici des assassinats que Téhéran commandite à l'étranger, mais de son soutien au Hamas, au Jihad islamique, au Hezbollah, et à la Résistance en Iraq, sachant qu'il ne soutient plus financièrement et militairement Ansar Allah. Or, les conflits en Palestine, en Syrie et en Iraq sont tous trois des résistances populaires aux actions militaires israéliennes. Elles sont légitimes en droit international (ce qui ne signifie pas que toutes actions menées en leur nom soient légitimes).
Cette demande vise donc exclusivement à permettre à Israël de violer encore plus longtemps les résolutions des Nations unies et non pas à prévenir leur violation par l'Iran.

• 6 et 7) Les « sionistes révisionnistes » concluent en demandant que les autres « comportements malveillants » de l'Iran ne soient pas ignorés et que les sanctions contre le terrorisme ne soient pas allégées pour obtenir un gain dans le dossier nucléaire. Or, l'Iran, pas plus que d'autres États, n'a de « comportements malveillants » vis-à-vis des États-Unis. Ce dont on parle ici, c'est du soutien iranien à la résistance au sionisme dont on comprend bien que les sionistes révisionnistes craignent qu'il reprenne une forme financière significative.

Ce long développement vous a présenté le contenu des négociations entre Washington et Téhéran. Il faut constater que l'équipe de Donald Trump est truffée de personnalités convaincues par la rhétorique des sionistes révisionnistes. De nombreux parlementaires, à la fois démocrates et républicains, n'abordent pas le Proche-Orient à travers leur expérience, mais avec le prisme de leur principal donateur, l'American Israel Public Affairs Committee (AIPAC). Merav Ceren, qui vient d'être nommé responsable du dossier Israël-Iran au Conseil national de Sécurité de la Maison-Blanche, est un double national, officier des Forces de défense israéliennes (FDI) [10]. Toutefois, le chef de la délégation états-unienne à Oman, Steve Witkoff, est un promoteur immobilier travaillant dans plusieurs pays, non seulement aux États-Unis, mais aussi dans des États musulmans. Il a déjà montré son indépendance d'esprit, en négociant sur la question ukrainienne et en écoutant les arguments des deux parties. Il n'y a aucune raison, et sûrement pas sa foi juive, pour le suspecter de partialité. Ainsi, il a réagi de manière positive lorsque les Iraniens ont rappelé leur proposition de faire du Moyen-Orient une zone exempte d'armes nucléaire comme l'Amérique latine [11] ; une proposition... qui inclut Israël.

Le quatrième round de négociations se tiendra le 3 mai. Désormais, les deux parties ont conscience que la paix se jouera dans la capacité de Donald Trump de rompre avec les sionistes révisionnistes et de faire avancer de manière concrète le sort des Palestiniens.

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 Thierry Meyssan

[1] «  Après l'Ukraine, l'Iran ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 mars 2025.

[2] «  La paix de Trump en Ukraine face à la "paix mondiale" de Poutine (avec la Chine), de Gaza à l'Iran », par Alfredo Jalife-Rahme, Traduction Maria Poumier, La Jornada (Mexique), Réseau Voltaire, 21 mars 2025.

[3] «  L'Iran dénonce les menaces états-uniennes contre la paix », par Amir Saeid Iravani, Réseau Voltaire, 31 mars 2025.

[4] «  L'Iran réfute ne pas respecter le JCPoA et la résolution 2231 », par Amir Saeid Iravani, Réseau Voltaire, 9 décembre 2024.

[5] «  Full Transcript of Donald Trump's '100 Days' Interview With Time », Eric Cortellessa and Sam Jacobs, Time Magazine, April 25, 2025.

[6] «  Qui a peur du nucléaire civil iranien ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 30 juin 2010.

[7] «  Avoiding the seven deadly sins of a bad iranian nuclear deal », March 24, 2025.

[8] «  Annual Threat Assessment of the US Intelligence Community », Office of the Director of National Intelligence |March 2025.

[9] Voir par exemple : «  La Russie dénonce les accusations occidentales contre l'Iran », par Vassily Nebenzia, Réseau Voltaire, 8 juin 2022.

[10] «  Trump's NSC Director for Israel and Iran Previously Worked for Israeli Ministry of Defense », Ryan Grim & Saagar Enjeti, Drop Site, April 21, 2025.

[11] «  Les négociations entre l'Iran et les États-Unis progressent à Oman ; un Traité de Tlatelolco nucléaire pour le Moyen-Orient ? », par Alfredo Jalife-Rahme, Traduction Maria Poumier, La Jornada (Mexique), Réseau Voltaire, 15 avril 2025.

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