Par la rédaction de The Cradle, le 1er mai 2025
Le "va-t-en guerre"anti-iranien Waltz aurait "perdu la confiance" de la Maison Blanche à la suite du scandale Signalgate et aurait été jugé "inefficace" dans son rôle de coordination de la politique étrangère.
Les médias américains ont rapporté le 1er mai que le président américain Donald Trump pourrait démettre de leurs fonctions le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz et l'un de ses principaux adjoints, Alex Wong, en raison du scandale "Signalgate".
"Il devrait quitter ses fonctions très prochainement, mais la décision n'est pas encore définitive",
a déclaré une source bien informée citée par Politico.
Selon des responsables américains s'étant entretenus avec plusieurs médias occidentaux, Waltz et Wong devraient démissionner après avoir "perdu la confiance" d'autres responsables et ne plus bénéficier de soutien au sein de la Maison Blanche.
"L'envoyé spécial Steve Witkoff, promoteur immobilier et ami du président Donald Trump, serait pressenti pour remplacer Waltz au poste de conseiller à la sécurité nationale", a rapporté CNN.
En réponse à cette nouvelle, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré : "Nous ne commenterons pas les informations provenant de sources anonymes".
Waltz s'est retrouvé "en position de faiblesse" après avoir invité le rédacteur en chef du magazine The Atlantic, Jeffrey Goldberg, à participer à une conversation privée sur Signal décrivant les détails d'une attaque américaine contre le Yémen fin mars qui a tué des dizaines de civils.
Parmi les autres hauts responsables participant à cette discussion non sécurisée sur l'action militaire américaine au Yémen figurent le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, le secrétaire d'État Marco Rubio, la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard, l'envoyé spécial en Asie occidentale Steve Witkoff et le directeur de la CIA John Ratcliffe.
La semaine dernière, le New York Times (NYT) a rapporté que Hegseth a partagé des renseignements militaires sensibles dans un autre groupe de discussion Signal auquel participaient sa femme, son frère et son avocat privé.
La nouvelle du limogeage imminent de Waltz intervient quelques heures après l'annonce par Oman du report des négociations nucléaires indirectes entre l'Iran et les États-Unis, pour des "raisons logistiques". Selon Axios, Washington "n'a jamais confirmé sa participation" au quatrième cycle de négociations.
Witkoff, qui serait le remplaçant de Waltz, mène les négociations pour le compte des États-Unis.
Des sources proches des négociations du gouvernement actuel ont déclaré à Reuters :
"Trump, opposé à la guerre, juge Waltz trop belliciste, et on estime qu'il ne coordonne pas efficacement la politique étrangère entre les différentes agences".
Durant une interview télévisée accordée à Fox News en mars, Waltz a exigé le "démantèlement complet" du programme nucléaire iranien, une ligne rouge selon les autorités de Téhéran.
"Il ne s'agit pas d'une forme de représailles comme celles que nous avons connues sous l'administration Obama ou Biden. Il s'agit d'un processus exhaustif. L'Iran doit renoncer à son programme, ou les conséquences seront lourdes", a déclaré Waltz.
Traduit par Spirit of Free Speech