Le concert de l'Israélien Eyal Golan, annoncé pour le 20 mai au Dôme de Paris, doit servir à financer directement l'armée génocidaire.
L'organisateur de cet événement est en effet la section française du Magen David Adom, une organisation qui, à la différence des différentes sociétés de Croix-Rouge et Croissant-Rouge dans le reste du monde, fait officiellement partie de l'armée israélienne, cette même armée qui perpètre actuellement le génocide du peuple palestinien.
Depuis une loi israélienne du 12 juillet 1950, adoptée peu après la proclamation de l'État, le Magen David Adom est ainsi directement rattaché, « en temps de guerre », aux services de l'armée !
Ce qui est le cas, toujours très officiellement, depuis le 7 octobre 2023 et le déclenchement des opérations de destruction de la bande de Gaza.
Le Magen David Adom (parfois écrit Maguen David Adom), qui n'a évidemment jamais rien trouvé à redire au massacre des secouristes et soignants palestiniens, ne s'en cache pas, s'identifiant ouvertement à l'entreprise génocidaire « Swords of Iron » (« Épées de fer »), responsable de l'assassinat de dizaines de milliers de civils palestiniens, hommes, femmes et enfants.
Cerise sur le gâteau, le Magen David Adom se vante de pouvoir faire bénéficier ses (riches) donateurs d'une réduction de 75% de leur éventuel Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI). Le fisc français trouve-t-il normal de se faire plumer au profit d'une armée étrangère, dont les crimes sont clairement établis ?
Et qu'en pense le préfet de police de Paris M. Laurent Nunez, à qui les députés de La France Insoumise (LFI) ont écrit pour qu'il mette fin à ce scandale, et prononce l'interdiction du gala de la haine, animé par un chantre du génocide ?
CAPJPO-EuroPalestine