31/07/2025 francesoir.fr  9min #285877

 L'arnaque Xxl des niches fiscales et de l'escrologie : Les racines d'une escroquerie institutionnalisée (Partie 1)

Les éditos de l'été - Une escroquerie méga Xxl à l'échelle européenne (partie Ii)

Xavier Azalbert, France-Soir

France-Soir, Pixabay

Me revoilà pour plonger dans le scandale qui incarne l'escrologie moderne qui peuvent être opérée par la Commission européenne : une arnaque à 723 milliards d'euros,  révélée en juillet 2025 par Angéline Furet, eurodéputée du Rassemblement national, dans une vidéo cinglante.

Le ton est un tantinet sarcastique, mais le message est sans équivoque avec un langage populaire que tout le monde comprend. Celui que nous aurions tous utilisé, citoyens français qui concourons à l'impôt, pour, conformément à l'article 17 de la Déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen, exiger de ceux qui le dépensent, l'argent de l'impôt, qu'ils nous fassent connaître quelle est l'utilisation exacte qui en a été faite. À savoir dans les poches de qui il a atterri, notre argent, et pourquoi et comment.

Ce scandale concerne la « Facilité pour la Reprise et la Résilience » (FRR), la dénomination donnée par la Commission au programme censé relancer l'économie européenne post-Covid tout en finançant la transition écologique.  Madame Furet a déclaré :

« Ils sont passés dans la poche de qui, les 723 milliards d'euros que les contribuables européens ont payés, sur décision de la Commission européenne, pour financer « la Facilité pour la Reprise et la Résilience » ? Ou plus exactement la facilité laissée à des escrocs en col blanc de s'en mettre plein les poches. En effet, voici les conclusions de la Cour des comptes européenne concernant l'utilisation qui a été faite de ces 723 milliards : l'argent a été distribué on ne sait pas à qui, pour faire on ne sait pas trop quoi, pour la réalisation de projets qui n'ont aucunement été budgétés, et pour lesquels on ne sait pas non plus s'ils ont été menés à leur terme. Oui. Si tant est que ces 723 milliards d'euros n'ont pas été détournés, comme hélas, en l'état, on est en droit de le soupçonner. Car voilà ce que la Cour des comptes a relevé à ce sujet : « des risques évidents de fraudes, et des systèmes de contrôle absents dès le début du programme. Or, excusez-moi de devoir insister. Étant donné que dès le départ madame von der Leyen et ses amis ont opté pour une absence totale de contrôle concernant l'utilisation de ces 723 milliards d'euros, et qu'en plus, de ce fait, nous, Parlement européen, nous n'avons nullement la possibilité de savoir si, finalement, oui ou non cette dépense de 723 milliards d'euros a servi un tant soit peu à quelque chose, cette histoire, pardon, sent l'arnaque à plein nez. L'escroquerie à grande échelle. »

Puis immédiatement après, elle a ajouté ceci :

« Aussi, avant même d'envisager une quelconque prolongation, je déclare ici solennellement, au nom des Français, que j'exige de voir la compta. La vraie ! L'authentique. Des comptes clairs, nets et précis, qui indiquent exactement et pour chacun des euros dépensés, ils sont passés où ces 723 milliards d'euros. ».

Car, non contente d'en avoir collé pour 723 milliards, von der Leyen voulait une rallonge. Une petite rallonge de quelque 200 milliards

Ces 723 milliards ont été décidés d'initiative par la présidente von der Leyen, visée par une plainte pénale dans le cadre des contrats d'acquisition des vaccins Pfizer. Sans contrôle, sans savoir à qui, pour quoi, ni si les projets ont vu le jour. Ursula von der Leyen a donc contracté un emprunt de 723 milliards sur 15 ans, à 10 % d'intérêt, ce qui portera la facture à 1 400 milliards d'euros. Et qui paie ? Nous, les contribuables.

Ce fiasco s'inscrit dans un système plus vaste, permis par le Traité sur l'Union européenne (TUE), une machine à gaz qui donne à la Commission des pouvoirs quasi monarchiques. Adopté en 2008 contre le « non » des Français au référendum de 2005, le TUE permet à von der Leyen d'engager des dépenses colossales sans l'accord du Parlement européen ni des États membres. Le Parlement n'a qu'un rôle consultatif, et les chefs d'État, souvent complices, se contentent de protestations symboliques. Pourquoi ? Parce que ce système profite aux grandes banques et aux élites financières, qui orchestrent ces emprunts et s'enrichissent sur notre dos.

La FRR n'est qu'un exemple parmi d'autres.

Prenons le PfizerGate, encore lui. Les 35 milliards d'euros négociés par SMS entre von der Leyen et Bourla, sans mandat ni transparence, montrent comment l'escrologie s'étend à la santé publique. Les SMS disparus, recherchés par Frédéric Baldan et Me Protat, sont devenus un symbole de l'opacité européenne. La condamnation de la Commission en 2024 pour manque de transparence pour ne pas avoir archivé les SMS, suivie de la « disparition » de son avocat, renforce les soupçons d'une dissimulation organisée. Pendant ce temps, les contribuables paient pour des vaccins dont l'efficacité et la nécessité sont toujours débattues.

Mais, l'escrologie va plus loin. Les dettes européennes, cumulées à 8 000 milliards d'euros, financent des projets opaques via des niches fiscales.

En France, Emmanuel Macron a offert, 221 milliards d'euros en avantages fiscaux à ses soutiens, selon des  estimations relayées sur les réseaux sociaux. Pendant ce temps, le gouvernement demande aux Français, souvent au SMIC, de « se serrer la ceinture » pour combler un déficit de 40 milliards dans le budget 2026, présenté par François Bayrou. L'article 40 de la Constitution de 1958 interdit aux parlementaires de proposer des amendements réduisant les dépenses publiques, garantissant que le budget gonfle encore avec des compromis politiques.

Et l'écologie dans tout ça ? C'est le summum de l'hypocrisie. Les voitures électriques, vendues comme « zéro émission », en sont l'emblème. Un engin comme le CAT994A consomme 1 000 litres de gasoil en 12 heures pour extraire les 250 tonnes de terres nécessaires à une seule batterie Tesla.

Pendant que les élites en jets privés prônent la « transition verte », les citoyens ordinaires sont frappés par des taxes carbone et des interdictions d'accès aux centres-villes. Cette discrimination – règles strictes pour les pauvres, impunité pour les riches – est au cœur de l'escrologie.

Le pire est à venir. Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, parle de « mobiliser l'épargne privée » pour éviter une crise financière. En clair : confisquer les 7 000 milliards d'euros d'épargne des Européens, fruit de décennies de travail. Ce projet, soutenu par une Union européenne au service des grandes banques, s'appuie sur la dette publique pour justifier des mesures liberticides. Car l'escrologie n'est pas qu'une arnaque financière : c'est une atteinte à nos libertés. Sous prétexte de « sauver la planète » ou de « garantir notre sécurité », on nous impose taxes, restrictions et un contrôle numérique croissant. Comme le disait Klaus Schwab : « Vous ne posséderez plus rien, et vous serez heureux. » Sérieusement ?

Mais ce contrôle ne s'arrête pas là. Regardons le projet REARM, proposé par von der Leyen en mars 2025. Ce plan, censé renforcer les capacités militaires européennes, prévoit un emprunt commun de 150 milliards d'euros, censé générer jusqu'à 800 milliards d'investissements. Sous couvert de sécurité, von der Leyen pousse pour un endettement massif, financé par les citoyens, alors que les bénéfices iront à l'industrie de défense et aux élites. Ce n'est pas un hasard si ce projet coïncide avec une rhétorique anxiogène sur les menaces extérieures, culpabilisant les citoyens pour justifier des lois et règlements toujours plus contraignants. Tout semble bon pour faire peur, puis imposer des restrictions : taxes, surveillance, contrôle des mouvements. Cette tendance au contrôle total des citoyens est flagrante, et l'euro numérique en est l'outil ultime.

L'euro numérique, prévu pour 2026,  n'est plus un simple moyen de paiement, mais un instrument de contrainte. Présenté comme une avancée pour protéger la planète et moderniser l'économie, il s'agit en réalité d'un carcan numérique qui traque, programme et contrôle chaque transaction. Ce n'est plus un Green Deal au sens où l'on protège la planète en fournissant des faits clairs pour que les citoyens puissent juger, mais un « deal » arbitraire qui impose des règles sans transparence. Avec l'euro numérique, la Banque centrale européenne (BCE) et les technocrates bruxellois pourront décider qui paie quoi, quand, et pour quoi, sous prétexte de critères écologiques ou sociaux. Refuser de respecter ces règles arbitraires ? Vous serez sanctionné, votre compte bloqué, votre vie numérique paralysée.  C'est la fin des libertés publiques et privées.

Cette logique de contrôle s'étend à tous les domaines. Les zones à faibles émissions, les taxes carbone, les restrictions de voyage sous prétexte climatique, tout converge vers un système où les citoyens sont culpabilisés, puis contraints. On nous dit : « Vous polluez, vous devez payer. » Mais qui décide de ce qu'est la pollution ? Qui fixe les règles ? Pas les citoyens, mais une élite technocratique qui agit en coulisses, protégée par des textes comme le TUE. Et pendant ce temps, les vrais pollueurs – ceux qui prennent des jets privés, qui financent des projets opaques – échappent aux sanctions.

Alors, que faire ? Exigeons la transparence ! Comme Angéline Furet, demandons des comptes précis : où sont passés ces 723 milliards ? Où sont les SMS du PfizerGate ? Soutenons les initiatives comme celles de Baldan et Protat, qui traquent la vérité. Signons des pétitions pour un audit indépendant des fonds européens. Mobilisons-nous dans nos communautés, sur les réseaux sociaux, dans les urnes, pour protéger notre épargne et nos libertés. Car si nous ne réagissons pas, l'escrologie nous enfermera dans un monde où les citoyens ne sont plus que des « consommateurs » dociles, au service des technocrates.

Comme le disait Coluche (1) : « Les politiciens, ils magouillent, ils mettent le pognon de côté. Bien mal acquis ne profite qu'après. » Mais nous, citoyens, ne sommes pas condamnés à être les dindons de la farce. Réveillons-nous, informons-nous, agissons. L'addition est déjà salée – à nous de refuser de la payer plus longtemps.

1) « Alors, l'homme politique, c'est un mec qui s'occupe d'abord de sa carrière.

Et une fois qu'il est arrivé à un poste assez important, alors à ce moment-là, il met du pognon de côté.

Il commence à magouiller dans des affaires de gouvernement, avec des tierces personnes, hommes de paille qu'on appelle, et ils s' mettent le pognon de côté.

Parce que ça dure pas, homme politique.

Mais ils récupèrent l'argent après : bien mal acquis ne profite qu'après. »

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