Netanyahou, dont les merdias taisent en permanence le fait qu'il est sous le coup d'un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité, a annoncé jeudi sa volonté de « prendre le contrôle total » de la bande de Gaza.
« Prendre le contrôle total » ?
Depuis près de deux ans maintenant, Israël mène une campagne génocidaire qui a fait un nombre incalculable de victimes, plusieurs centaines de milliers sur une population de 2,3 millions d'habitants en 2023.
Dans le même temps, c'est la quasi-totalité de ce territoire de 365 kilomètres carrés qui a été détruite : maisons avec leurs habitants, écoles, universités, hôpitaux, routes, mosquées, barques des pêcheurs, usines de dessalement... Tout y passe.
Un rapport de la FAO, l'agence de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation, vient même de préciser qu'il ne reste plus dans la bande de Gaza que 232 hectares cultivables (soit l'équivalent de 4 fermes de taille moyenne en France) contre 15.000 il y a deux ans. Et ce, dans l'hypothèse où les paysans seraient en capacité d'accéder à leurs parcelles. Ce qui n'est pas le cas.
La suppression de l'activité des organisations humanitaires, le mitraillage des Palestiniens qui approchent en désespoir de cause des « centres de distribution » américano-israéliens, la famine qui se développe à toute vitesse, font des centaines de morts supplémentaires chaque jour.
Pour autant, Israël, malgré ses gigantesques moyens militaires, n'est pas parvenu à éliminer la résistance armée.
Il faut donc s'attendre au cours des prochains jours à une intensification de la tuerie, avec la complicité de gouvernants états-uniens, français, arabes, etc.
Des voix se sont élevées jeudi en Israël pour déplorer qu'une intensification des tirs et bombardements est le plus sûr moyen de ne jamais revoir les quelques dizaines de prisonniers -morts et vivants- retenus par les groupes armés.
C'est exact : mais de toutes façons, le sort de ces otages n'est nullement une priorité des dirigeants israéliens.
CAPJPO-EuroPalestine