par Phil Broq.
La scène est d'une clarté brutale, presque comique tant elle dévoile sans filtre l'humiliation d'un continent devenu figurant sur sa propre scène diplomatique. Au beau milieu d'une réunion solennelle à la Maison-Blanche, en présence de toute la brochette des va-t'en-guerre européens - von der Leyen, Starmer, Stubb, Zelensky, Macron, Meloni, Merz, et même Rutte, le nouveau secrétaire général de l'OTAN - Donald Trump a tout bonnement interrompu les débats pour appeler Vladimir Poutine. Le message est limpide, violent même et stipulant que la paix se négocie désormais entre grandes puissances, où l'Europe n'en est plus une. Le théâtre des poses officielles, des photos et des déclarations martiales s'est effondré d'un coup, révélant une vérité que beaucoup refusaient encore de voir car les chefs européens ne sont ni respectés, ni consultés, ni même nécessaires. Trump, cynique et provocateur, n'a pas seulement jeté de l'huile sur le feu avec ses propos sur «l'amitié» de Poutine et sa volonté de mettre fin au conflit, il a enfoncé les Européens dans la fosse qu'ils ont eux-mêmes creusée.
Regardez bien la photo qui illustre ce texte, tout simplement. Pas besoin de discours fleuve, ni de commentaire partisan car les visages parlent d'eux-mêmes. À l'exception notable de Merz et Rutte, figés dans un déni orgueilleux ou peut-être dans une ignorance confortable, tous les autres affichent une mine d'une gravité inhabituelle, presque pathétique. Ce ne sont pas des chefs d'État en posture de puissance mais des dirigeants laminés, politiquement dévitalisés, blêmes d'avoir été publiquement rabaissés au rang de figurants. On lit dans leurs regards non pas la fatigue de la diplomatie, mais le choc d'un moment de vérité trop longtemps retardé. Trump les a broyés sans effort, non pas en hurlant ou en insultant, mais en les ignorant souverainement, en posant un simple acte symbolique de prendre son téléphone pour appeler Poutine au beau milieu de leur réunion. Ils ont été mis face à leur inutilité géopolitique, à leur absence totale de pouvoir décisionnel. Pour des individus nourris à la fiction de leur propre importance, c'est un traumatisme. Ils n'avaient jamais été, dans toute leur carrière, aussi brutalement dépouillés de leurs oripeaux d'autorité. Et cela se voit.
À force d'avoir joué les pompiers pyromanes, d'avoir prolongé une guerre au mépris de leurs propres peuples, au seul bénéfice de leur alignement servile à l'agenda Otanien, les dirigeants européens se retrouvent aujourd'hui acculés, la tête dans le sac, sans porte de sortie honorable. Le rideau est tombé. Ils doivent désormais affronter la vindicte populaire, non seulement pour leur échec stratégique mais surtout pour leur rôle actif dans le sabotage de toute tentative de paix. Ils ont voulu la guerre pour éviter de rendre des comptes. Ironie du sort, c'est précisément cette guerre qui les oblige aujourd'hui à le faire. C'est un basculement irréversible qui est en cours, et il échappe aux radars myopes des petits valets arrogants en costume, protégés par leurs milices, qui prétendent gouverner l'Occident. Le monde, tel qu'il fut façonné par l'arrogance anglo-saxonne et les fantasmes de domination libérale instituée par les banquiers juifs, s'effondre lentement sous son propre poids, tandis que les BRICS esquissent les contours d'une nouvelle réalité géopolitique.
À la table des grandes puissances, on constate aisément que les Européens n'ont même pas un strapontin. Les oligarques mondialistes envoient leurs marionnettes serviles, regroupées sous l'égide de la mafia bruxelloise, en rangs serrés, en quête d'une bénédiction impériale, pendant que l'avenir du monde entier se négocie ailleurs. Leur seul réflexe de survie étant de saboter toute initiative diplomatique qui pourrait leur ôter le dernier rôle qu'il leur reste, celui de chien de garde hargneux et servile d'intérêts contraires à l'humanité. Le spectacle est grotesque, et pourtant, il est tragiquement réel. Il n'est plus question d'incompétence, mais de forfaiture pure et simple. Ces dirigeants creux, formés à l'école des Think tanks atlantistes, ces Young Leaders du WEF, livrent leurs peuples à la ruine, convaincus qu'ils jouent leur rôle dans une pièce dont ils ne comprennent ni le sens ni l'issue. À Anchorage, ce n'est pas simplement un échange de politesses entre deux chefs d'État qu'on a vu ; c'est un verrou tectonique qui a sauté. Un signal limpide que l'Occident n'est plus au centre de l'échiquier. Washington, contraint d'accorder à Poutine ce qu'il lui refusait depuis des décennies, à savoir le statut de puissance d'égal à égal, admet à demi-mot que l'histoire moderne retiendra comment le centre de gravité mondial s'est déplacé, où l'Europe, vestige décadent d'un rêve impérial, n'est finalement qu'un pion pathétique aux ordres d'un empire épuisé.
Et tandis que les USA négocient leur propre repli, l'UE s'accroche à ses illusions de grandeur défunte. Des parrains aux seconds couteaux, tout l'organigramme de cette mafia européiste est désormais mis en pleine lumière. L'Ukraine est un gouffre financier, un eldorado moribond pour les blanchisseurs d'argent déguisés en eurodéputés. Un théâtre de guerre artificielle destiné à retarder l'inévitable reconnaissance de leur insignifiance stratégique. Incapables d'admettre l'échec de leur utopie sans nations ni frontières, ces apprentis sorciers tentent encore une fois de plus de nous précipitent dans le chaos, dans une fuite en avant délirante où l'idéologie sert de paravent à leur incurie. Ces fous d'hybris, imbus de leur impunité se sont jetés corps et biens dans ce jeu de dupes qui signera leur extermination prochaine.
Car ces gens n'ont pas connu la guerre, mais la convoitent, comme des enfants gâtés jouant avec des allumettes au milieu d'un baril de poudre. Ils détruisent ce qu'ils prétendaient protéger. Ils se servent de la paix comme prétexte à la guerre. Ils sacrifient les peuples sur l'autel de leur incapacité à penser en dehors de leurs matrices idéologiques. Leurs pseudos sanctions, pourtant vouées à l'échec dès le départ, sont maintenus au nom d'une morale de pacotille et reviendront encore en boomerang sur les peuples européens incapables de destituer ou d'éliminer ces pantins qui les gouvernent. Mais si Washington tourne la page, Bruxelles s'acharne parce que l'Europe n'a pas de volonté propre, ni d'autre raison d'être que de sauver l'hégémonie américaine par son propre suicide. Elle n'est qu'un terrain vague idéologique, squatté par une élite hors-sol, fanatique du progrès pour le progrès, de la technologie pour la technologie, de la guerre comme dernier rempart contre l'évidence de leur défaite civilisationnelle de cette caste malfaisante.
L'Union européenne, cette chimère bureaucratique aux dorures fanées, n'est plus qu'un théâtre d'ombres où s'agitent des marionnettes déglinguées sous la lumière blafarde des traités qu'elles n'appliquent plus qu'à sens unique. Son vernis «démocratique» craque de toutes parts, laissant apparaître sans honte la réalité crue d'un régime autoritaire d'un autre temps, avançant vers l'abîme de son destin sans opposition réelle, sans médias libres, sans volonté populaire respectée. Le peuple n'y est plus qu'un décor, un prétexte, une manne de citrons à presser pour fournir des fonds à racketter. On ne le consulte même plus pour la forme, on l'ignore tout simplement. Chaque référendum fut contredit comme une forme de victoire pour ces technocrates sans légitimité. Chaque élection fut truquée, chaque décision prise par cette machine à broyer ne servant qu'à enfermer et détruire une civilisation pluri millénaire qui agace les technocrates. Chaque dissidence est aussitôt qualifiée d'extrémisme et le pluralisme n'est plus toléré, seulement mimé.
L'UE ne gouverne pas, elle administre. Elle ne protège pas, elle sanctionne. Son obsession réglementaire n'est qu'un écran de fumée pour masquer la vacuité de sa politique, son incapacité à anticiper, à diriger, à défendre et à porter l'avenir. Elle fabrique des normes comme on jette de la sciure sur le sang d'un abattoir, espérant étouffer l'odeur de la corruption, du chaos social et de l'effondrement économique qu'elle a elle-même provoqué. Le contrat implicite entre les peuples et les institutions est depuis longtemps rompu, et cette trahison est visible jusque dans les yeux hagards des Européens qui paient pourtant le prix fort de décisions qu'ils n'ont jamais prises, ni voulues.
L'UE ne sert pas les peuples, elle les pille. Son seul objectif désormais est de maintenir sous perfusion une élite arrogante, inefficace, mais extraordinairement solidaire... entre elle. Une mafia sans fusils, mais avec des fonds européens, des postes à vie, des retraites dorées, des cabinets de conseil, des ONG écrans, des médias complices, des juges aux ordres et une milice décérébrée qui signe l'arrêt de mort de ses propres enfants. Ils gouvernent comme une bande organisée de gangsters cooptés, avec verrouillage des postes-clés, intimidation législative, contrôle de l'information, surveillance numérique, criminalisation des opinions dissidentes. Leur rêve est un citoyen docile, standardisé, sans racine, sans colère, sans âme. Leur cauchemar est un peuple qui pense.
Et derrière cette façade, la matrice financière instituée par l'usure et la planche à billet, continue de piller le monde. Ce n'est pas une alliance politico-financière et médiatique, c'est une chaîne de Ponzi institutionnelle où chaque décision politique doit enrichir un réseau de créanciers, d'assureurs, de gestionnaires d'actifs, de lobbyistes interconnectés et d'organes de propagande subventionnée. L'UE ne vote pas de lois, elle exécute des ordres de ses maîtres. Ceux des agences de notation, des banques centrales, des géants de l'investissement, de cette finance transnationale qui a substitué ses impératifs de rendement à toute forme de souveraineté. L'État n'existe plus. La politique n'existe plus. Seul le bilan comptable fait foi. On ne débat plus, on aligne les dividendes des multinationales en augmentant la ruine des peuples.
Et dans ce système verrouillé, il est interdit de nommer les intérêts qui tirent les ficelles, sous peine d'excommunication médiatique immédiate. De populisme antisémite. Pourtant, les faits sont là. Les lobbies bancaires et les groupes de pression pro-israéliens exercent une influence disproportionnée sur les orientations stratégiques de cette Union mafieuse mondialisée. L'ingérence n'est plus un soupçon, c'est une évidence quotidienne. On légifère selon les désirs d'intérêts étrangers cachés sous des kippas d'appart. On censure, on interdit, on délégitime tout ce qui pourrait remettre en cause ce consensus factice. On installe une chape de plomb idéologique au nom de la lutte contre la «haine», pendant qu'on piétine sans relâche la volonté des peuples, grâce à cette même haine de ceux qui ne sont pas des «élus».
Ce régime n'a plus rien à envier aux pires caricatures totalitaires qu'il prétend combattre. Ses méthodes sont plus douces, plus feutrées, mais l'objectif est le même avec la dépossession totale de toute souveraineté populaire. Ce n'est pas une dérive, c'est un projet. Et ce projet a un nom, un calendrier, des alliés, des bénéficiaires. Ceux qui en vivent, qui s'en enrichissent, n'ont aucun intérêt à le freiner. Ils n'ont pas besoin d'être brillants, ni visionnaires. Il leur suffit de suivre la ligne, de reproduire la doctrine, d'obéir aux mécanismes. Ce sont des petits truands déguisés en dirigeants, fonctionnant à l'instinct de caste, au service d'un empire sans visage mais aux poches sans fond. Des vautours insatiables se repaissant de larmes et de sang.
L'Union européenne est entrée dans la phase terminale de sa légitimité. Sa survie ne repose plus que sur l'intimidation, la dette, la propagande et la peur. Mais même cela ne suffira plus longtemps. Car une structure aussi profondément discréditée ne peut durer indéfiniment. Pendant ce temps, les peuples avachis dans leurs hypnoses médiatiques s'appauvrissent, se divisent, s'épuisent. Tout est fait pour qu'ils s'en prennent les uns aux autres, jamais aux bons coupables. L'immigration est instrumentalisée, l'insécurité niée, l'Histoire falsifiée, la culture déstructurée, les familles brisées, la propriété privée attaquée, la parole surveillée. Et toujours, en arrière-plan, cette même dynamique visant à rendre impossible l'autonomie, détruire l'enracinement, marchandiser le vivant, contrôler la pensée.
Et pendant que les ruines de l'Europe fument encore, les bombes tombent ailleurs, dans un silence assourdissant. Gaza. Là où le mot «génocide» a cessé d'être un débat et est devenu un constat. Là où les gouvernements occidentaux, qui prétendent défendre les droits humains, s'agenouillent devant un apartheid armé, justifient l'injustifiable et prient pour que l'indignation mondiale s'essouffle. Ils savaient. Ils savent. Et pourtant ils continuent. Ce n'est pas de la cécité, c'est de la complicité. Leur silence n'est pas ignorance, c'est approbation.
L'ère du double discours touche à sa fin. Grâce à Internet, malgré la censure rampante, la manipulation algorithmique, le matraquage médiatique, les peuples ont repris une partie de leur pouvoir. L'accès à l'information, cette fissure dans le mur de propagande, transforme l'humain plus vite que vingt siècles d'Histoire. Et cela, ils ne l'avaient pas prévu. Ce qui leur échappe aujourd'hui, ce n'est pas seulement le contrôle de la narration, c'est le contrôle de la conscience collective. L'éveil se propage comme un incendie dans une forêt desséchée par les mensonges.
D'ailleurs, la tentative frénétique de censurer Internet n'est pas un accident, c'est une nécessité stratégique pour les puissances qui vacillent. Car dans un monde où chaque individu connecté peut devenir une antenne de vérité, les empires du mensonge vacillent. L'émergence d'unités comme la «cellule de légitimation» de l'armée israélienne - révélée par le site +972 - n'est qu'un exemple parmi d'autres de la guerre informationnelle menée contre les peuples. Cette unité ne combat pas sur le terrain mais assassine la vérité. Sa mission est d'habiller des crimes de guerre en actes légitimes, travestir l'assassinat de journalistes en opération défensive, manipuler le récit pour étouffer l'indignation. C'est la preuve flagrante d'une manipulation nécessaire pour maintenir un mensonge ignoble, car un État qui se sait dans son droit n'a pas besoin d'une armée de communicants militaires pour tordre la réalité.
Seuls ceux qui savent qu'ils sont dans l'abject, dans l'indéfendable, investissent dans de telles infrastructures de propagande. Et cette mécanique ne reste pas confinée aux zones de conflit puisqu'elle s'exporte, elle se coordonne avec les plateformes, les gouvernements, les institutions européennes elles-mêmes. Car pour maintenir la fiction d'un Occident moral, il faut écraser méthodiquement toute voix dissonante. La censure d'Internet est la dernière ligne de défense d'un système qui ne tient debout que tant qu'il contrôle le récit. Mais ce contrôle leur échappe peu à peu, et c'est bien ce qui les affole.
L'histoire ne sera pas clémente avec eux. Ils avaient tout - les moyens, la confiance, la paix, l'intelligence collective des peuples européens - et ils ont tout gaspillé dans une fuite en avant délirante, obsédée par le contrôle, incapable de reconnaître leurs erreurs, encore moins de les réparer. Maintenant, ils ne font plus face qu'à l'inéluctable colère froide des peuples qu'ils ont trahis, et l'effondrement progressif de leur propre légitimité. Ce n'est plus une crise passagère. C'est la fin d'un cycle. Et ils sont les seuls à ne pas encore l'avoir compris.
Tout est dit, en fait. Il ne reste plus que les spasmes ridicules d'un cadavre institutionnel qui croit encore pouvoir imposer le respect en brassant de l'air réglementaire. L'UE n'est plus qu'un organisme parapolitique décérébré, obsédé par le maintien de son autorité comme un satrape vieilli s'accroche à son sceptre rouillé. Son existence ne tient plus que par la peur qu'elle inspire et l'ignorance qu'elle entretient. Ses dirigeants sont clairement des marionnettes automatisées, reproduisant mécaniquement des postures de pouvoir alors même que plus personne n'écoute, plus personne ne suit. L'ordre atlantiste, dont ils se voulaient les gardiens dociles, vacille, et eux, au lieu de s'adapter, s'enfoncent. Leur seule stratégie est de tenter de retarder leur propre jugement. Leur seule issue réside dans un sursaut autoritaire maquillé en «sauvetage démocratique». Mais les masques sont tombés, les ficelles sont visibles, et leur théâtre ne fait même plus rire, mais désormais irrite, écœure et lasse. Et bientôt, il sera balayé, non pas par une révolution glorieuse, mais par la simple fatigue d'un peuple qui n'en peut plus d'être méprisé par des clowns en cravate prétendant jouer aux stratèges. Ils ont voulu incarner l'Europe du futur ; ils ne seront bientôt plus que les notes de bas de page d'un continent en reconquête de lui-même.
Alors sachez que ne pas prendre position aujourd'hui, avec tout ce que l'on sait sur l'état du monde moderne, quels sont acteurs et leurs buts, c'est désormais se rendre complice. Complice de la guerre en Ukraine, complice du génocide à Gaza, complice de la folie suprémaciste sioniste, complice de la haine de l'autre comme de la préservation de ces dirigeants fous à leur poste. Ceux qui se drapent encore dans une neutralité pseudo-intellectuelle pour ne pas froisser l'ordre établi sont les mêmes qui, demain, prétendront ne pas avoir su. Pourtant tout est là. Les faits. Les preuves. Le sang et la honte. Ce n'est plus le temps de la nuance prudente, mais c'est celui du choix de son camp. Entre soumission ou courage. Entre l'agonie lente de notre civilisation ou son sursaut brutal. Entre une hypothétique survie en tant qu'esclave ou celui du réveil de l'humanité qui est en chacun de nous. Alors il ne reste plus d'excuses, plus de refuge dans le confort du doute feint. Le réel cogne, la vérité brûle, et ceux qui détournent encore les yeux seront jugés avec les bourreaux. Il est l'heure de se lever, ou de tomber avec eux...
source : Blog de l'éveillé