27/08/2025 francesoir.fr  8min #288564

La crise de la confiance : les politiques ont-ils brisé le contrat social par leurs mensonges ?

Xavier Azalbert, France-Soir

La crise de la confiance : les politiques ont-ils brisé le contrat social par leurs mensonges ?

Pixabay, France-Soir

La confiance est le ciment d'une société. Elle lie les citoyens à leurs institutions, les gouvernants à leurs électeurs, la science à la vérité. Mais en France, ce ciment s'effrite. À force de mensonges, d'opacité et de décisions contraires à l'intérêt général, les responsables politiques ont trahi le contrat social. Que ce soit dans la gestion des crises sanitaires, économiques, ou énergétiques, les dirigeants, par leurs promesses non tenues et leurs manipulations, ont creusé un fossé béant avec les Français. En 2025, la défiance atteint des sommets : 70 % des citoyens ne font plus confiance aux institutions (CEVIPOF, 2024). Qui est responsable ? Les politiques eux-mêmes, dont les mensonges répétés ont transformé la gouvernance en mascarade. Sommes-nous encore des citoyens, ou de simples pions dans un jeu où la vérité est sacrifiée sur l'autel du pouvoir ?

Une désinformation institutionnelle orchestrée

La crise du COVID-19 a révélé une vérité crue : les institutions, censées protéger, manipulent. En  avril 2025, Santé publique France (SPF) a publié un communiqué affirmant que « 84 % des Français sont favorables à la vaccination en général », s'appuyant sur un Baromètre 2023 obsolète et biaisé. Ce sondage, basé sur un échantillon limité de 3 007 personnes, exclut les non-francophones et les territoires d'outre-mer, omet les marges d'erreur, et ne distingue pas les vaccins traditionnels des vaccins COVID-19, plus controversés.

Cette communication, relayée sans vérification par des médias comme CNEWS, Le Figaro, et BFM TV,  frôle la tromperie. Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, prétend lutter contre la désinformation, mais SPF, sous la direction de Grégory Emery, refuse de publier les données de mortalité par statut vaccinal demandées par l'épidémiologiste Laurent Toubiana et BonSens.org. Cette opacité alimente la méfiance :  52 % des Français ont perdu confiance en la vaccination à cause des « mensonges » du gouvernement.

Quand les institutions elles-mêmes biaisent la vérité, comment s'étonner que la confiance s'effondre ?

Une défiance massive envers les élites

Le rejet des dirigeants atteint des niveaux historiques. Un sondage exclusif de France-Soir et BonSens.org (mai 2025, 1 200 personnes) révèle que 65 % des Français jugent Emmanuel Macron mauvais président, 56 % ont honte de lui, et 56 % exigent sa démission, dont 34 % immédiatement. 70 % estiment que le gouvernement n'agit pas pour le peuple, et 74 % qu'il divise le pays. Les médias mainstream, comme TF1 et BFM, sont discrédités :  72 % les jugent peu objectifs, et 76 % dénoncent une corruption endémique. Cette défiance n'est pas un caprice : elle découle de promesses brisées. En 2017, Macron promettait une « République exemplaire » ; en 2025, les Français voient un président déconnecté, accusé de minimiser une crise économique où 39 % notent une dégradation de leur situation financière, avec l'inflation frappant l'alimentation (58 %) et l'énergie (33 %). Ces mensonges, répétés sur la santé, l'économie, ou la sécurité, ont transformé la parole politique en bruit blanc, inaudible et méprisé.

La crise énergétique : un choix coûteux et mensonger

La crise énergétique illustre cette trahison par l'absurde. Les politiques françaises, sous pression des narratifs écologiques, ont investi massivement dans les énergies éoliennes, présentées comme la solution miracle à la transition énergétique. Pourtant, ces choix sont coûteux et inefficaces. En  2023, la Cour des comptes a révélé que les subventions aux éoliennes ont coûté 40 milliards d'euros entre 2002 et 2022, sans réduire significativement les émissions de CO2, car les éoliennes dépendent d'énergies fossiles pour leur fabrication et leur fonctionnement intermittent. En 2025, la facture énergétique des ménages français a bondi de 20 % en deux ans, exacerbant la précarité énergétique pour 12 millions de personnes (INSEE, 2023). Les politiques mentent en vantant une « transition verte » tout en ignorant les coûts humains : des terres agricoles sacrifiées pour les parcs éoliens, des paysages défigurés, et une dépendance accrue aux importations d'énergie.

Cette obsession pour l'éolien repose sur des rapports biaisés du GIEC, dont les conclusions alarmistes sur le changement climatique sont critiquées pour leur manque de rigueur scientifique. Des chercheurs comme John Christy et Judith Curry ont pointé des erreurs dans les modèles climatiques, qui exagèrent les impacts du CO2 et s'appuient sur des données non réplicables, violant les principes de la science ouverte (Christy & Curry, 2021). Pourtant, ces rapports dictent des politiques énergétiques coûteuses, comme l'abandon du nucléaire – qui représente 70 % de l'électricité française, décarbonée et stable – au profit d'éoliennes imprévisibles. Ce choix, imposé sans débat public, trahit la promesse d'une transition énergétique rationnelle et creuse la défiance :  58 % des Français critiquent les politiques climatiques officielles (France-Soir/BonSens.org, 2025).

Une science instrumentalisée, un peuple trompé

La politisation de la science est au cœur de cette crise. Pendant le COVID-19, les traitements précoces comme l'hydroxychloroquine, utilisés depuis des décennies, ont été diabolisés au profit de vaccins ARNm expérimentaux, dont les effets à long terme restent méconnus. Une étude rétractée frauduleusement par The Lancet en 2020 a discrédité l'hydroxychloroquine, tandis que les autorités ont ignoré les alertes de scientifiques comme Didier Raoult ou Christian Perronne ( Ioannidis, 2022).

En 2025, 52 % des Français rejettent certains vaccins,  56 % déplorent les effets secondaires du vaccin covid, et 73 % le jugent inefficace. Cette méfiance n'est pas irrationnelle : elle découle d'une science manipulée par des conflits d'intérêts. Les laboratoires pharmaceutiques, financés par des milliards d'euros publics, ont dicté les politiques sanitaires, tandis que les voix dissidentes étaient censurées par des algorithmes ou des institutions comme SPF. Cette instrumentalisation, relayée par des médias complices, a transformé la science en dogme, trahissant la confiance des citoyens.

Une abdication collective face aux mensonges

Cette crise de confiance n'est pas seulement la faute des politiques : elle reflète notre propre abdication. En acceptant les narratifs préfabriqués sans questionner, en déléguant notre jugement aux médias mainstream ou aux algorithmes, nous avons renoncé à notre rôle de citoyens pensants.

Comme le souligne un autre éditorial,  La vérité travestie, les mensonges institutionnels sur la santé, l'économie ou la géopolitique ont rendu la vérité « un luxe », accessible uniquement à ceux qui osent défier les récits officiels. Les Français l'admettent : 62 % jugent les médias télévisés biaisés, et 84 % accusent les médias d'amplifier leurs peurs. Pourtant, 56 % continuent de regarder la télévision quotidiennement, signe d'une dépendance paradoxale. Cette passivité face aux mensonges – sur les vaccins, la dette, ou l'énergie – a un coût : la perte de notre souveraineté intellectuelle.

Quand 76 % des Français dénoncent la corruption endémique et que 60 % plébiscitent une Europe des Nations plutôt qu'une Europe fédérale, c'est un cri de révolte contre une élite perçue comme déconnectée et manipulatrice.

Reprendre les rênes

La confiance ne se décrète pas, elle se reconstruit. Les politiques doivent cesser de mentir. Exigeons la transparence totale : publication des contrats pharmaceutiques, des données brutes de SPF, et des modèles du GIEC. Demandons des comptes sur les choix énergétiques : pourquoi sacrifier le nucléaire pour des éoliennes inefficaces ? Soutenons des enquêtes indépendantes, comme celle réclamée par 64 % des Français sur la gestion du COVID-19 (France-Soir/BonSens.org, 2025). Brisons notre dépendance aux médias mainstream : privilégions les sources alternatives, les plateformes décentralisées comme X, et les analyses de scientifiques indépendants comme Raoult ou Perronne. Enfin, retrouvons le bon sens : questionnons, doutons, confrontons les idées. La liberté de penser est un acte de résistance face à une élite qui a trahi le contrat social.

Les politiques, par leurs mensonges, ont brisé la confiance. Mais nous, citoyens, pouvons la restaurer en reprenant le contrôle de notre destin.

Si nous laissons les élites écrire notre avenir, qui défendra la vérité ?

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