14/10/2025 ssofidelis.substack.com  5min #293416

 Le Hamas libère un 2è groupe de prisonniers israéliens

Gaza : sa famille a été tuée par un raid israélien quelques semaines avant sa libération

Par  Quds News Network, le 14 octobre 2025

Suivi de "Ce n'était pas une prison, plutôt un abattoir" selon les Palestiniens libérés des prisons israéliennes

Gaza - Un détenu palestinien libéré, enlevé par les forces israéliennes à Gaza pendant le génocide, est revenu pour découvrir qu'aucun membre de sa famille n'était là pour l'accueillir. Sa femme et ses enfants ont été tués lors d'une frappe israélienne quelques semaines avant sa libération dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu à Gaza

"My children were killed"
This was the reaction of a freed detainee from the Gaza Strip after he was told that his wife and children had been killed in an Israeli strike on the Gaza Strip. After a long wait he came out and found that none of his family were there to meet him.

Israël a libéré lundi 1 968 Palestiniens enlevés, dans le cadre du dernier accord d'échange conclu avec la résistance palestinienne à Gaza. Parmi eux se trouvaient 250 Palestiniens purgeant une peine à perpétuité, et 1 718 otages de Gaza kidnappés lors de la récente campagne de génocide menée par Israël.

Les Palestiniens libérés ont déclaré avoir été battus et humiliés, qualifiant les prisons israéliennes dans lesquelles ils étaient détenus d'"abattoirs".

Selon le ministère palestinien de la Santé, plus de 67 000 Palestiniens ont été tués au cours des deux années de génocide israélien.

Traduit par  Spirit of Free Speech

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"Ce n'était pas une prison, plutôt un abattoir" selon les Palestiniens libérés des prisons israéliennes

Par  Quds News Network, le 14 octobre 2025

Palestine occupée - Les détenus palestiniens libérés lundi des prisons israéliennes dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu à Gaza ont une nouvelle fois montré des signes de torture et de malnutrition.

Israël a libéré lundi 1 968 Palestiniens enlevés, dans le cadre du dernier accord d'échange conclu avec la résistance palestinienne à Gaza. Parmi eux se trouvaient 250 Palestiniens purgeant une peine à perpétuité et 1 718 otages de Gaza kidnappés lors de la récente campagne de génocide menée par Israël.

"Battus et humiliés"

Les Palestiniens libérés ont déclaré avoir été battus et humiliés, qualifiant les prisons israéliennes où ils étaient détenus d'"abattoirs".

Le frère du correspondant d'Al Jazeera, Ibrahim al-Khalili, Mohammed, détenu pendant plus de 19 mois sans inculpation, a décrit son calvaire comme une "grande lutte".

"Nous avons été battus et humiliés. Nous avons beaucoup souffert. Mais grâce à Dieu, tout est fini maintenant", a déclaré al-Khalili.

Abdallah Abu Rafe a qualifié sa libération de "sensation formidable".

"Nous étions dans un abattoir, pas dans une prison. Malheureusement, l'abattoir en question est la prison d'Ofer. Beaucoup de jeunes hommes y sont encore. La situation dans les prisons israéliennes est très dure. Il n'y a pas de matelas. Ils les enlèvent systématiquement. Les carences alimentaires sont graves. Les choses sont très dures là-bas, a-t-il déclaré.

Un autre détenu libéré, Yasin Abu Amra, a décrit les conditions dans les prisons israéliennes comme "très, très mauvaises".

"En termes de nourriture, d'oppression et de coups, tout était mauvais. Il n'y avait ni nourriture ni boisson. Je n'ai pas mangé depuis quatre jours. Ils m'ont donné deux bonbons ici, et je les ai mangés", a-t-il déclaré.

Saed Shubair, également libéré lundi, a déclaré qu'il ne savait pas comment décrire ses sentiments.

"C'est indescriptible", a-t-il déclaré. "Voir le soleil sans barreaux est un sentiment indescriptible. Mes mains sont libérées des menottes. La liberté n'a pas de prix".

Dans la ville occupée de Ramallah, en Cisjordanie, les prisonniers palestiniens libérés ont été accueillis par une foule en liesse si dense qu'ils ont eu du mal à descendre du bus qui les avait amenés de la prison.

"Cet instant est difficile à décrire, comme une nouvelle naissance",

a déclaré Mahdi Ramadan, entouré de ses parents après sa libération de prison.

Le journaliste palestinien emprisonné Shadi Abu Seed a livré un témoignage poignant sur la vie dans une prison israélienne après sa libération.

"J'ai souffert de la faim pendant deux ans. Je jure devant Dieu qu'ils ne nous nourrissaient pas. Ils nous gardaient nus. Ils nous battaient alors que nous étions nus, jour et nuit. Nous avons été torturés", a déclaré Abu Seed.

"Jusqu'au bout, ils nous ont mutilés, frappés et maltraités. Nous avons enduré toutes sortes de tortures, tant physiques que psychologiques.

"Nous ne pouvions même pas dormir. Ils nous terrorisaient en menaçant nos enfants. Ils m'ont dit qu'ils les avaient tués. Ils nous ont dit que Gaza était détruite. Quand je suis arrivé ici, j'ai découvert que tout avait disparu. C'était comme le jour du jugement dernier. Tout a tellement changé".

Journalist Shadi Abu Seido, who was kidnapped by Israeli forces from Gaza, entered prison hungry and left hungry.
He was subjected to torture, stripping, and threats against his children… to this day, the marks of pain remain on his body and mind. This is the reality of…
While detained, Israelis repeatedly told him that his entire family had been killed in a cruel tactic intended to shatter him mentally.
Yet today, as he climbed the stairs of his home in Gaza, he was met by his wife running into his embrace, surrounded by his children and…
"Il est enfermé depuis 24 ans", a déclaré un proche de Saber Masalma, arrêté en 2002 et condamné à la prison à vie. "On dirait un cadavre. Mais nous allons le ramener à la vie", a-t-il déclaré.

Selon l'organisation israélienne de défense des droits humains B'Tselem, les Palestiniens sont victimes d'abus et de traitements inhumains dans les prisons israéliennes "de manière systématique". Le groupe affirme que les détenus palestiniens se voient refuser des soins médicaux et une alimentation adéquate et sont victimes de violences physiques dans les prisons israéliennes.

Selon les groupes de défense des prisonniers palestiniens, chaque fois que des prisonniers sont libérés, leur corps reflète le niveau des crimes commis à leur encontre, notamment des actes de torture d'une "ampleur sans précédent" depuis le 7 octobre,

"des crimes de privation de nourriture, des crimes médicaux systématiques et l'infection d'un certain nombre d'entre eux par la gale, en plus des violents passages à tabac dont les prisonniers ont été victimes avant leur libération".

Traduit par  Spirit of Free Speech

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