Par Paul Street, le 21 octobre 2025
"Leur dépravation ne cessera de choquer le monde tant qu'ils garderont le pouvoir".
Les médias américains banalisent la folie meurtrière chaque fois qu'ils qualifient Donald J. Trump de "président Trump" plutôt que "maniaque fasciste, dérangé, décadent et mentalement instable à la Maison Blanche", ou d'autres termes tout aussi accablants.
Trump est bien sûr le président actuel des États-Unis, à la grande honte des citoyens américains. Mais chaque jour apporte des preuves toujours plus stupéfiantes et accablantes de la justesse de la deuxième formulation.
"Pour tous ceux qui retiennent leur souffle en attendant que ce régime fasciste touche le fond", a récemment déclaré quelqu'un en ligne, "sachez que vous n'en verrez jamais le fond. Leur dépravation va continuer à choquer le monde, jour après jour, tant qu'ils seront au pouvoir".
Meurtres en série dans les Caraïbes
Le "roi" fou fait maintenant exploser des bateaux au hasard dans les Caraïbes, affirmant sans la moindre preuve que ceux qu'il massacre en violation flagrante du droit international, national et des règles élémentaires de décence sont des "combattants ennemis", des narcotrafiquants "en guerre contre les États-Unis", sous le commandement du président vénézuélien Nicolas Maduro.
Jusqu'à présent, Trump a ainsi tué au moins 30 personnes.
L'une de ses victimes était le pêcheur colombien Alejandro Carranza. Lorsque le président colombien Gustavo Petro a dénoncé le meurtre de cet homme par Trump, le tyran orange de Washington a réagi en attaquant Petro, l'accusant de manière absurde d'être un "trafiquant de drogue criminel". Il a menacé d'imposer des droits de douane exorbitants sur les importations colombiennes, annoncé que les États-Unis ne fourniront plus aucune aide à la lutte contre le trafic de drogue dans ce pays d'Amérique latine et a même laissé entendre que les frappes de missiles américains pourraient s'étendre au territoire colombien.
"Petro, dirigeant très impopulaire et peu apprécié, qui tient des propos provocateurs à l'égard des États-Unis, ferait mieux de fermer immédiatement ses narco-camps, sinon les États-Unis le feront pour lui, et pas de manière très amicale", a déclaré Trump.
Quelle perversion !
Le pire du pire
Le président américain, l'homme malade à la peau orange, a répondu à l'extraordinaire mobilisation de sept millions d'Américains lors des manifestations "No Kings Day" organisées il y a trois jours dans plus de 2 500 villes et villages, en publiant une vidéo générée par intelligence artificielle. On y voit le "roi Trump" coiffé d'une couronne, pilotant un bombardier de l'armée de l'air qui déverse des excréments liquides sur les manifestants à New York, Chicago et d'autres villes américaines.
La dépravation à l'état pur.
"L'ennemi intérieur"
Et bien sûr, la menace militarisée que Trump fait peser sur les zones métropolitaines des États-Unis va bien au-delà d'un simple fantasme en ligne. La 21è Gestapo de M. Donald, l'ICE, et son partenaire junior, la Border Patrol, exercent depuis plusieurs mois une terreur policière raciste, xénophobe, nationaliste et militarisée dans toutes les zones urbaines des États-Unis. Parmi ses nombreux excès, cette attaque a notamment consisté en un déploiement honteux d'hélicoptères d'attaque Black Hawk et de centaines de soldats lourdement armés contre les habitants d'un grand complexe d'appartements du quartier noir de South Shore, à Chicago.
Mein Trumpf47 a envoyé la Garde nationale à Los Angeles, Washington DC et Memphis. Il a également déployé des Marines américains à Los Angeles. Il fait pression pour envahir militairement Portland, dans l'Oregon, en avançant l'argument totalement insensé selon lequel des "terroristes de gauche radicaux" seraient en train de "brûler" la ville "de fond en comble". Faisant référence à la Confédération des propriétaires d'esclaves, dont il est lui-même un héritier, tout comme son "secrétaire à la Guerre", Pete Hegseth, un suprémaciste blanc néofasciste chrétien, Trump exige maintenant de la Cour suprême qu'elle annule les décisions des tribunaux de première instance qui ont jusqu'à présent bloqué le déploiement des troupes de la Garde nationale du Texas à Chicago.
Il a déclaré que le gouverneur de l'Illinois, JB Pritzker, et le maire de Chicago, Brandon Johnson, "devraient être en prison" car ils n'ont pas ordonné à la police de l'État et de la ville de participer aux opérations racistes de kidnapping menées par l'ICE et la police des frontières.
Il y a trois semaines, le fasciste en chef Trump et Hegseth ont convoqué plus de 800 généraux et amiraux à Quantico, en Virginie, venus des quatre coins de l'empire américain, pour leur signifier que l'ennemi de l'Amérique se cache à l'intérieur de ses frontières, c'est-à-dire dans les villes à population majoritairement non blanche et "radicalement gauchiste". Il a déclaré aux hauts gradés impassibles que les villes américaines doivent servir de "terrains d'entraînement" pour l'armée.
Le degré de dépravation atteint des sommets.
La loi sur l'insurrection, qui présenterait "de nombreux avantages au regard du mode actuel de déploiement militaire [national]", pourrait s'avérer tentante pour El Maligno.
Confronté à l'opposition des gouverneurs et des maires, ainsi qu'à des arrêtés de tribunaux fédéraux de district et d'appel retardant ses velléités de déploiement de troupes à Portland et à Chicago, l'insurrectionnel Orange maléfique envisage sérieusement d'invoquer la loi sur l'insurrection des esclavagistes pour occuper les villes américaines à l'aide de l'armée régulière. Il a récemment évoqué cette loi en déclarant à un journaliste, un lèche-bottes de Père-Patrie (Fox News(, qu'il entend faire intervenir des troupes à San Francisco.
Ce serait une erreur de minimiser les menaces de Trump de recourir à la loi sur l'insurrection, une mesure radicale équivalant à la loi martiale. Comme l'ont récemment rappelé les professeurs de droit Bob Bauer et Jack Goldsmith dans le New York Times :
"Les tentatives de Trump de déployer la Garde nationale à Los Angeles, à Chicago et à Portland, dans l'Oregon, se sont appuyées sur une loi autorisant un tel déploiement et sur un décret précisant les modalités selon lesquelles les troupes de la Garde nationale peuvent être mobilisées pour protéger les structures et les fonctions fédérales. Ces mesures se conforment au Posse Comitatus Act, une loi du XIXè siècle qui interdit à l'armée fédérale de recourir à la force pour faire respecter la loi (arrestations, saisies, etc.). - sauf 'autorisation expresse de la Constitution ou d'une loi du Congrès'. La loi sur l'insurrection (Insurrection Act), un ensemble de lois promulguées au cours du premier siècle d'existence de la nation, confère au président des pouvoirs beaucoup plus étendus et lui offre plusieurs options en matière de déploiement militaire."Premièrement, elle autorise le recours aux forces armées régulières, en plus de la Garde nationale. Le président peut ainsi disposer d'une force militaire beaucoup plus importante, sans avoir à faire face aux complications liées au fédéralisme et aux procédures de mobilisation et déploiement des troupes de la Garde nationale au niveau de chaque État.
"Deuxièmement, la loi prévoit des conditions d'application extrêmement larges et peu précises, conférant ainsi au président une grande marge de manœuvre. Une de ces dispositions stipule que le président peut recourir aux forces armées 'comme il le juge utile' pour faire respecter la loi fédérale contre les 'obstructions', les 'regroupements' ou les 'associations' qui rendent l'application de la loi 'impossible'. Une autre disposition autorise le président à ordonner aux forces armées de 'prendre les mesures qu'il juge nécessaires pour réprimer' toute violence intérieure ou 'association illégale' si cette violence ou cette association 's'oppose ou fait obstacle à l'exécution des lois des États-Unis ou entrave le cours de la justice en vertu de ces lois'. La loi comporte par ailleurs de nombreuses autres conditions".
"Troisièmement, une fois invoquée, cette loi contourne l'interdiction prévue par la loi Posse Comitatus, car elle constitue une autorisation expresse du Congrès permettant le recours à l'armée à des fins d'application de la loi. Si le président y avait recours, il pourrait déployer l'armée bien au-delà de la protection des opérations fédérales d'application de la loi liées à l'agence américaine de contrôle de l'immigration et des douanes. Il pourrait ainsi utiliser l'armée comme substitut à l'ICE, à condition que l'un des critères juridiques permissifs soit rempli.
"Quatrièmement, le président ne serait pas limité au recours à l'armée pour faire appliquer la loi sur l'immigration. Il pourrait utiliser les forces régulières pour toute mission d'application de la loi nationale, y compris pour réprimer la violence dans les villes, à condition que l'une des conditions prévues par la loi soit remplie.
"Cinquièmement, les tribunaux accorderaient au président une grande marge de manœuvre dans la détermination du respect des conditions préalables à l'application de la loi sur l'insurrection. L'affaire phare jugée par la Cour suprême suggère en effet que le président a le pouvoir 'exclusif' de déterminer l''urgence' qui déclenche l'application de la loi. La loi contient également des termes, tels que 'chaque fois que le président le juge nécessaire' et 's'il le juge nécessaire', qui favoriseront d'autant le respect de la décision présidentielle.
"... Cependant, la prévention de la criminalité dans les villes est loin d'être l'unique objectif de cette loi. En mars, le président a publié un décret contesté sur le plan juridique, prévoyant une prise de contrôle de l'organisation des élections fédérales afin de remédier à de supposées 'fraudes, erreurs ou soupçons'. Nonobstant les lois pénales qui interdisent aux membres ou aux officiers de l'armée de déployer des troupes dans les bureaux de vote, on peut aisément imaginer M. Trump émettre de tels décrets lors des élections législatives de l'année prochaine, en invoquant son autorité et son contrôle absolus sur l'armée pour traiter, en vertu de la loi sur l'insurrection, toute 'association ou conspiration' s'opposant ou entravant l'exécution des lois électorales fédérales".
Certes, la citation est longue, bien plus longue que ce qui est généralement recommandé dans un article de ce type, mais j'espère que vous l'avez quand même lue. J'espère surtout que vous avez bien compris le dernier paragraphe, dans lequel Bauer et Goldsmith expliquent que le psychopathe fasciste et dépravé à la tête du gouvernement américain veut utiliser les troupes fédérales pour perturber les élections de mi-mandat de 2026.
Depuis qu'il a été réélu président, quatre mois après que la Cour suprême, qu'il avait lui-même choisie, a statué dans l'affaire Trump v. United States du 1^(er) juillet 2024 qu'il jouit d'une immunité contre toute poursuite pour tout crime commis dans le cadre de ses « fonctions présidentielles officielles » (ce qui revient à faire de l'affaire Trump c. États-Unis l'équivalent de l'incendie du Reichstag), et surtout grâce aux manœuvres racistes de suppression d'électeurs, je m'attendais à ce que Trump invoque la loi sur l'insurrection dès sa première année au pouvoir. Honnêtement, je vois mal comment le « fou perfide et corrompu » et le « régime fasciste » qu'il dirige pourront y résister. C'est un appât dictatorial trop appétissant pour que ces fous furieux fascistes ne se jettent pas dessus, non ?
Autant de signes d'un délabrement moral effarant.
(Bien sûr, même sans le déploiement de la Garde nationale ou des troupes régulières, les agents fédéraux de l'ICE et de la Border Patrol, qui ne sont pas soumis au DIxième Amendement ni à la loi Posse Comitatus, ont déjà mené cette année des raids militaires dans des villes américaines, avec des armes lourdes et des hélicoptères d'attaque Blackhawk. Les villes du pays, et plus particulièrement les quartiers latino-américains, sont déjà sous occupation militaire de facto.
Au point où nous en sommes, osons noter que :
(a) Trump a mené une tentative de coup d'État insurrectionnel le 6 janvier 2021
(b) il a gracié plus de 1 500 putschistes/criminels du 6 janvier dès son premier jour de retour à la Maison Blanche
(c) il a imposé des droits de douane de 50 % au Brésil pour sanctionner ce pays d'avoir poursuivi et condamné à juste titre son camarade éco-fasciste Jair Bolsonaro (l'ex "Trump tropical") pour avoir déclenché une tentative de coup d'État insurrectionnel dans la capitale de ce pays le 8 janvier 2023.
La dépravation croît et embellit.
Des fascistes trop rarement dénoncés
Trump et les figures clés de son entourage, comme Stephen Miller, alias "la tempête" sont des fascistes sociopathes dévoués, désireux de faire disparaître les derniers vestiges de la démocratie, de la décence, du débat et de l'État de droit américains par tous les moyens "nécessaires". Dénoncer de manière aussi virulente les manifestations No Kings Day II de samedi dernier, qui étaient majoritairement pacifiques et patriotiques, en les qualifiant de "radicales de gauche", "marxistes" (j'en fais partie) et "terroristes", et en les accusant de "haïr l'Amérique", traduit leur idéologie fasciste, qui se nourrit d'ennemis socialistes, marxistes et communistes, même s'ils sont peu nombreux, comme c'est le cas aujourd'hui aux États-Unis (contrairement à l'Allemagne du début des années 1930).
La haine obsessionnelle du régime Trump envers "la gauche" est plus qu'un simple écho aux appels fanatiques et aux promesses d'Hitler et de Goebbels de "restaurer la grandeur de l'Allemagne" en la sauvant des "marxistes" et des "judéo-bolcheviks" qui auraient "poignardé la nation dans le dos" pendant et après la Première Guerre mondiale.
"Merci pour le jugement sur l'incendie du Reichstag, Herr Roberts !"
Pete Hegseth, l'ancien coanimateur de Fatherland (Fox) News et actuel "secrétaire à la Guerre", est un fanatique fasciste qui salive à l'idée de lâcher l'armée américaine sur les villes américaines à majorité blanche. Il est également membre d'une église d'extrême droite dont le pasteur affirme que la meilleure période des relations raciales américaines était celle de l'esclavage des Noirs. Il reste en poste malgré son incompétence abyssale, en grande partie parce que Trump 47 compte sur lui pour faire ce que les chefs militaires de Trump 45 ne feraient pas : utiliser la force armée contre les citoyens et les résidents américains sur le sol américain.
Sa dépravation est sans bornes. Une conversation Signal récemment divulguée a révélé qu'il envisageait d'envoyer l'élite de l'armée américaine, la 82è division aéroportée, réprimer les manifestations anti-ICE à Portland.
Syndromes de la dérive
Comme l'explique l'historien Peter Fritzsche dans son livre brillant et terrifiant intitulé Les Cent Premiers Jours d'Hitler : Quand l'Allemagne a adopté le Troisième Reich, la prise de pouvoir d'Hitler a été facilitée par la négligence de nombreux Allemands honnêtes et modérés face à la menace qu'il représentait pour la démocratie allemande et l'humanité.
Depuis des années, les antifascistes dignes de ce nom, raisonnables et réalistes, sont tournés en ridicule et accusés de "syndrome de désordre anti-Trump" (TDS), d'"hystérie", et de hurler au loup pour rien. Parmi leurs détracteurs figurent des imbéciles se réclamant de gauche et prétendument intelligents, qui nient la nature fasciste du mouvement Trump et minimisent la menace que représente sa présidence.
Quel dommage pour l'Allemagne que davantage de gens n'aient pas été atteints du syndrome de désordre hitlérien en 1932 et 1933 ! Mais le syndrome de non-désordre (TNDS) est sans doute un problème plus grave que le syndrome de non-désordre hitlérien, compte tenu de la puissance des États-Unis d'aujourd'hui. Comme l'a fait remarquer le grand intellectuel de gauche Noam Chomsky en janvier 2020, alors qu'il analysait la première procédure de destitution de Trump :
"Ces crimes constituent-ils un motif de destitution ? Il me semble que oui. Trump a-t-il commis des crimes bien plus graves ? Cela ne fait guère de doute. En revanche, la question de savoir s'il est le criminel le plus dangereux de l'histoire de l'humanité est discutable (opinion personnelle). Hitler était sans doute le principal prétendant à ce titre. Son objectif était de débarrasser un monde dirigé par l'Allemagne des Juifs, des Roms, des homosexuels et autres 'déviants', ainsi que de dizaines de millions de 'Untermenschen' slaves. Mais Hitler ne s'est pas consacré avec autant de ferveur à détruire les perspectives de vie humaine sur Terre dans un avenir proche (ainsi que celles de millions d'autres espèces). Trump, lui, oui. Et ceux qui pensent qu'il ne sait pas ce qu'il fait devraient y réfléchir à deux fois".
Une parodie qui se vérifie
En parlant folie et dépravation au sommet du gouvernement américain (et de la médiocrité et des traits weimarien de certains hauts responsables démocrates), j'ai récemment publié en ligne cette parodie façon The Onion :
"Des sources anonymes rapportent que Donald Trump aurait ordonné au secrétaire à la Défense Pete Hegseth de présenter, la semaine prochaine, un plan visant à anéantir toutes les villes américaines de plus de 500 000 habitants par une frappe nucléaire. Le chef de la minorité au Sénat, Charles Schumer (D-NY), a déclaré que 'tout plan de ce type est contraire à l'intérêt national et incompatible avec l'accord budgétaire signé par les Démocrates pour mettre fin au blocage du gouvernement'. Interrogé à ce sujet, l'ancien président Obama a déclaré que 'le bombardement nucléaire de nos grandes villes par notre propre armée constituerait un revers majeur pour notre grande nation'. Il a averti que les Démocrates devraient obtenir un soutien bipartite pour une résolution du Congrès remettant en question la légalité d'une telle attaque".
C'est fou, non ? Et pourtant, des gens sérieux et intelligents ont naturellement ressenti le besoin d'aller vérifier l'information. Comme l'a commenté l'un de mes lecteurs avisés :
"Ma première réaction a été de rire, puis je me suis dit :'Je vais quand même vérifier sur Google, au cas où'. J'ai été soulagé de découvrir que c'était faux, mais j'ai été troublé d'avoir ressenti le besoin de vérifier, et d'avoir un instant pu croire à un tel scénario".
J'ai ensuite ajouté ce commentaire parodique d'Obama :
"Je sais qu'il est parfois difficile de rallier des voix de l'autre bord, mais le génie de l'Amérique réside en ceci que nous faisons tous partie de la même équipe au bout du compte. Ce serait terrible de perdre Chicago ou Saint-Louis, mais nous sommes tous Américains au terme de notre vie sur Terre.")
La plus grande journée de mobilisation de l'histoire des États-Unis, page 23 du New York Times
En parlant d'apaisement et de litote ridicules, rappelons que les manifestations de samedi dernier, No Kings Day (NKD), ont constitué la plus grande mobilisation de protestation d'une journée de l'histoire des États-Unis, mais qu'elles n'ont pas été rapportées en première page du New York Times de dimanche. L'article du Times sur le NKD est apparu page 23 de la première édition du Times de dimanche. Quel profond respect pour Herr Donald de la part du journal "libéral" national de référence !
"Ce régime fasciste ne connaît pas de limites. Leur dépravation continuera à choquer le monde, semaine après semaine, tant qu'ils resteront au pouvoir".
C'est tout à fait ça. Venez à Washington, D.C., le 5 novembre, pour assister en direct à la chute du régime Trump, orchestrée par Refuse Fascism. Comme l'explique RF :
"Nous avons protesté. Nous avons manifesté. Nous avons défendu nos voisins contre l'ICE. Nous avons dénoncé le génocide. Nous avons boycotté. Nous avons écrit et dénoncé Trump et ses acolytes. Certains d'entre nous ont démissionné pour devenir lanceurs d'alerte et boycotteurs. Maintenant, il faut aller plus loin et se concentrer sur le seul moyen de contrer la menace existentielle à laquelle l'humanité est confrontée : chasser l'ensemble du régime fasciste de Trump du pouvoir !"
Traduit par Spirit of Free Speech