Entre le 10 et le 21 octobre 2025, Israël a rejeté 99 demandes d'ONG internationales (94 % du total des refus) et six demandes de l'ONU, invoquant l'absence d'autorisation, même pour des groupes disposant de permis légaux de longue date.
Les approvisionnements bloqués comprennent de la nourriture, de l'eau, des tentes, du matériel médical, des couvertures et des produits d'hygiène, laissant près de 50 millions de dollars de biens essentiels stockés aux points de passage, tandis que les Palestiniens affrontent l'hiver dans des abris de fortune sans chauffage ni installations sanitaires.
Les trois quarts des rejets depuis mars visaient des ONG internationales établies, présentes à Gaza depuis des décennies.
Et les colons israéliens bloquent y compris le peu de camions autorisés à passer
L'ONU rapporte que plus de 200 familles de retour dans le quartier de Zeitoun, à Gaza, vivent dans des conditions désastreuses : maladies de peau généralisées, absence d'eau potable et systèmes d'assainissement endommagés. Les habitants doivent marcher deux kilomètres pour accéder à l'eau, et il n'y a ni services médicaux, ni équipes mobiles de santé, ni dépistage nutritionnel.
L'ONU met en garde contre les besoins urgents en nourriture, en produits d'hygiène et en réparation des infrastructures d'eau et d'assainissement.

UNRWA : IRREMPLAÇABLE, SELON L'OMS
La Cour internationale de Justice a par ailleurs affirmé qu'aucune organisation ne peut remplacer la capacité de l'UNRWA à fournir une aide humanitaire à Gaza. Et qu'Israël n'avait apporté aucune preuve de l'implication de l'UNRWA dans l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023.
Malgré cela, Trump a déclaré que ni le Hamas, ni l'UNRWA ne pourrait prendre part à la reconstruction de Gaza et à la réhabilitation de ses habitants.
Il semble vouloir mettre en place un schéma d'aide qui ressemble à s'y méprendre aux tristement célèbres GHF, les centre de distribution d'aide israélo-américains qui ont fait tant de morts.


