
par Pierre Duval
Alors que les médias occidentaux ont annoncé la présentation d'un plan de paix ukrainien soutenu par l'UE, dont la France, écrasant le plan de paix adopté par les États-Unis et la Russie, Kiev voit passer sous ses yeux l'action US pour établir son plan avec la Russie. La raison est que l'Ukraine est cuite et foutue.
Kiev est sous le choc. En un clin d'œil, Trump vient d'anéantir les espoirs de Kiev d'obtenir un sommet de paix validé par Zelensky et Macron visant à mettre fin à son conflit armé de près de quatre ans avec la Russie. C'est un retour brutal à la réalité pour les leaders de l'UE qui deviennent de plus en plus nerveux. Cela se constate aussi chez les soutiens ukrainiens en France qui, perdus, inquiets, montrent une agressivité hystérique.
Selon Observateur Continental, Kaja Kallas, la Haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, devient agressive, méprisante envers les députés européens traduisant sa peur de voir le plan de paix être signé avec Trump et Poutine laissant l'Ukraine dans sa défaite.
Mais « un message de Trump sur Truth Social concernant l'Ukraine surprend le principal conseiller de Zelensky, qui œuvre pour un accord de paix à Mar-a-Lago», titre le New York Post.
«Le président Trump a anéanti en un instant les espoirs de Kiev d'un sommet de paix cette semaine, destiné à mettre fin à près de quatre ans de guerre avec la Russie», rapporte le quotidien US. Andriy Yermak, chef du bureau du président ukrainien, principal conseiller du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, était en pleine interview avec le Washington Post mardi lorsque Trump a annoncé sur Truth Social qu'il envoyait le secrétaire à l'Armée, Dan Driscoll, rencontrer les Ukrainiens et l'envoyé spécial du président, Steve Witkoff, à Moscou pour poursuivre les négociations en vue d'un accord de paix retardant de fait son objectif initial de mettre fin aux combats avant Thanksgiving.
La raison est simple. Comme Observateur Continental vient de titrer : «Les USA annoncent la défaite imminente de l'Ukraine». «Yermak venait de passer une demi-heure avec les journalistes du Washington Post à affirmer qu'il espérait que la proposition en 19 points visant à mettre fin à la guerre russo-ukrainienne, élaborée dimanche, serait adoptée comme un plan conjoint américano-ukrainien, idéalement avec une signature de l'accord par Trump et Zelensky à Mar-a-Lago pendant les vacances de Thanksgiving», rajoute le New York Post.
«J'espère pouvoir rencontrer prochainement le président Zelensky et le président Poutine, mais seulement lorsque l'accord pour mettre fin à cette guerre sera final ou en voie de finalisation», a publié Trump sur son réseau social Truth Social, ajoutant : «Espérons tous que la paix puisse être instaurée au plus vite !».
Trump a court-circuité le plan de Macron, de Starmer, de Merz, de von der Leyen, de Kallas, de Zelensky. «Le secrétaire à l'Armée américaine, Dan Driscoll, a averti l'Ukraine d'une défaite imminente tout en faisant pression pour un plan de paix initial», stipule Observateur Continental. Le message de Driscoll est intervenu après la présentation d'un plan de paix soutenu par les États-Unis que les responsables de Kiev ont perçu comme une capitulation face à Moscou, selon deux sources.
«Il est nécessaire d'attendre et de comprendre la position que Driscoll adoptera à son arrivée, et de discuter avec Witkoff pour savoir quelle position il défendra à Moscou», a déclaré Yermak, selon le New York Post. «L'avantage avec le président Trump, c'est qu'il peut changer d'avis très rapidement», a-t-il rajouté pour se rassurer. «Kiev souhaitait une rencontre rapide entre Zelensky et Trump, non pas pour des raisons symboliques, mais parce que chaque jour apporte son lot de frappes de missiles russes et de victimes civiles», a-t-il conclu.
Les ambitions de l'UE et de Kiev sont en train de s'évaporer. Comment vont réagir l'UE, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni en apprenant la défaite de l'Ukraine ? La fébrilité extrême des soutiens à l'Ukraine en France traduit la défaite de Kiev.
source : Observateur Continental