28/11/2025 francais.rt.com  2min #297508

 Coup d'État en Guinée-Bissau : l'armée prend le pouvoir (Vidéo)

Sénégal : Ousmane Sonko qualifie le coup d'État en Guinée-Bissau de «mascarade»

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Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, répondant aux questions des députés au Parlement, le 28 novembre 2025. [Capture d'écran]

Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a dénoncé, le 28 novembre, un «coup d'État mascarade» en Guinée-Bissau et exigé la reprise du processus électoral interrompu. La communauté régionale et internationale réclame un retour à l'ordre constitutionnel.

Le 27 novembre, des officiers militaires ont installé le  général-major Horta Inta-a comme président de transition en Guinée-Bissau, avant même l'annonce des résultats de l'élection présidentielle et législative. Le scrutin opposait le président sortant Umaro Sissoco Embaló à Fernando Dias, un nouveau venu en politique de 47 ans, qui revendiquait la victoire.

« Ce qui s'est passé en Guinée-Bissau est une mascarade. Nous voulons que le processus électoral continue », a réagi depuis Dakar le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, insistant pour que la commission électorale puisse proclamer le vainqueur.

Le général Inta-a a justifié le  coup d'État comme nécessaire pour empêcher un complot de « narcotrafiquants » visant à « capturer la démocratie guinéenne », promettant une transition d'un an. Embaló a été évacué vers le Sénégal par un vol spécial, grâce à l'intervention de la Cédéao.

L'organisation ouest-africaine a condamné le putsch et  suspendu la Guinée-Bissau, appelant les forces armées à retourner dans leurs casernes et dépêchant une mission de médiation de haut niveau. Le Nigeria, l'Union européenne et le président de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, ont également demandé un retour à l'ordre constitutionnel.

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