24/07/2016 6 articles lesmoutonsenrages.fr  6 min #115657

Attentat de Nice : quand la justice demande à la mairie de détruire 24 heures d'images

Attentat de Nice: « on m'a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n'ai pas vu à l'écran »

Mise à jour/ Cazeneuve porte plainte pour diffamation

Mise à jour 2: Vidéo ajoutée

Plus le temps passe, plus les révélations se multiplient sur l'attaque de Nice qui a fait de nombreuses victimes. Les témoignages contradictoires se font de plus en plus nombreux, les révélations chocs arrivent chaque jour un peu plus, les langues se délient, et le mensonge d'état ne fait plus aucun doute, à tel point que l'ensemble de nos politiques devraient être démissionné et présenté devant un tribunal. N'oubliez pas qu' ils ont des liens étroits avec ceux qui financent le terrorisme et l'Islam radical en France...

Et aux caméras s'ajoutent  les webcams pour les internautes. Nice, Big Brother total...

Et cette fois-ci, c'est Sandra Bertin, la cheffe du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice qui s'occupe de la vidéo-surveillance de la ville qui ose parler et dénoncer des pressions venant du Ministère de l'intérieur pour manipuler les informations existantes. Nice, c'est  1257 caméras qui quadrillent la ville, 1257 enregistrements que  la justice a demandé d'effacer pour ne pas garder de traces de l'attentat.

Dans le JDD de dimanche, Sandra Bertin, la policière responsable de la vidéosurveillance à Nice, accuse l'Etat. Alors que le positionnement de la police nationale sur la Promenade des Anglais le soir du 14-Juillet est au coeur d'une polémique, elle affirme dans nos colonnes avoir subi des pressions de la part du ministère de l'Intérieur.

Depuis quelques jours, la polémique enfle autour de la présence de la police nationale le soir du 14-Juillet, quand  le camion fou de Mohamed Lahouaiej Bouhlel a déboulé sur la Promenade des Anglais de Nice. Jeudi, Libération dénonçait déjà dans une enquête  les « failles » dans le dispositif policier et, surtout, les « mensonges » du gouvernement sur le sujet.

Dimanche, dans nos colonnes, une responsable de la police municipale niçoise étaye un peu plus ces accusations.

Sandra Bertin, la cheffe du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice, se confie en effet  en exclusivité pour le JDD. Dans un long entretien à retrouver dans les kiosques, elle accuse le ministère de l'Intérieur de l'avoir mise sous pression. « J'ai été harcelée pendant une heure, on m'a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n'ai pas vu à l'écran », explique-t-elle ainsi.

Lire  des extraits de notre interview exclusive. Pour lire l'entretien en intégralité, retrouvez le JDD en kiosques, sur [iPad] ou sur [Internet]. Découvrez également nos [offres d'abonnement].

Le ministère a-t-il fait pression sur la policière?

La policière explique qu'au lendemain du drame, elle a été mise en relation avec « un représentant » du cabinet du ministère de l'Intérieur qui lui a demandé « un compte-rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières ». Il lui a également été instamment demandé « de bien préciser que l'on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité ». Or, la responsable assure, après visionnage des images, n'avoir pas vu d'agents aux endroits indiqués : « La police nationale était peut-être là, mais elle ne m'est pas apparue sur les vidéos. »

La présence de policiers nationaux à l'entrée de la zone piétonne par laquelle s'est engouffré le camion du terroriste est au centre d'une vive polémique, dans laquelle l'opposition, notamment portée par l'ex-édile LR de Nice -  encore très actif pour la ville - Christian Estrosi, demande la démission de Bernard Cazeneuve. Le ministre de l'Intérieur a en effet affirmé dans un communiqué publié le 16 juillet que la police nationale était bien présente aux « points les plus sensibles » du périmètre de sécurité entourant la Promenade des Anglais.

Lire :  Bernard Cazeneuve, un ministre face à la polémique

Une version que le ministre de l'Intérieur a maintenu dans sa réponse à Libération jeudi dans un communiqué : « Le dispositif mis en place le 14 juillet était, pour ce qui concerne la police nationale, conforme en tous points aux réunions préparatoires. » Désormais, le ministère va devoir répondre aux accusations de Sandra Bertin.

Source:  Le JDD

Certains condamnent peut-être les théories du complot, mais dans cette histoire, certains doutent ne sont-ils pas totalement justifiés?

Suite des événements: Cazeneuve porte plainte pour diffamation!

Dans un communiqué publié dimanche midi, Bernard Cazeneuve annonce son intention de porter plainte pour diffamation. « Il serait très utile que Mme Sandra Bertin soit auditionnée par les enquêteurs et puisse leur produire les identités et les fonctions des personnes qu'elle met cause, les mails qu'elle évoque et leur contenu », ajoute le responsable dans son texte.

Lire nos extraits de l'interview de Sandra Bertin :  « La police nationale était peut-être là, mais elle ne m'est pas apparue sur les vidéos »

Le rappel au droit de la Place Vendôme

« Le ministre de l'Intérieur appelle chacun à reprendre ses esprits. La vérité, la transparence et la dignité exigent que l'enquête conduite sous l'autorité des magistrats instructeurs puisse de dérouler dans les meilleures conditions : la France le doit aux victimes de cet acte odieux », estime encore Bernard Cazeneuve.

Source et article intégral sur le  JDD

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