par Hal Turner
Le gouvernement iranien a officiellement informé les Nations unies que les menaces persistantes d'une attaque militaire israélienne contre le programme nucléaire iranien pourraient contraindre l'Iran à frapper le premier.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré par écrit à l'ONU :
«Les menaces du régime israélien voyou ne sont pas nouvelles. Mais la récente fuite citant des responsables américains qui auraient divulgué les plans israéliens d'une attaque illégale contre l'Iran et ses installations nucléaires est alarmante et justifie une condamnation immédiate et sérieuse de la part du Conseil de sécurité de l'ONU et de l'AIEA.
Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, M. Guterres, et au directeur général de l'AIEA, M. Grossi, j'ai appelé la communauté internationale à prendre des mesures préventives efficaces contre la poursuite des menaces israéliennes qui, si elles ne sont pas maîtrisées, contraindront l'Iran à prendre des mesures spéciales pour défendre ses installations et ses matières nucléaires.
Ma lettre est un sérieux avertissement préalable. La nature, le contenu et l'étendue de nos actions seront proportionnés aux mesures préventives prises par ces organismes internationaux conformément à leurs devoirs et obligations statutaires.
De toute évidence, Netanyahou, criminel de guerre recherché, désespéré de dicter ce que les États-Unis peuvent ou ne peuvent pas faire, ne ménage aucun effort pour faire dérailler la diplomatie et détourner l'attention du mandat d'arrêt délivré contre lui par la CPI.
La République islamique d'Iran n'hésitera pas à répondre avec force à toute transgression et ne reculera devant rien pour protéger ses intérêts et son peuple».
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Araqchi, a également averti dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU que toute frappe israélienne contre les sites nucléaires iraniens serait considérée comme une intervention directe des États-Unis.
Dans les nouvelles positives...
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi a déclaré que des progrès avaient été réalisés sur plusieurs fronts dans les négociations nucléaires avec les États-Unis, mais que des divergences importantes subsistaient sur la question de l'enrichissement de l'uranium. Il a souligné qu'aucun accord ne pourrait être conclu sans que cette question soit résolue.
source : Hal Turner Radio Show
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L'Iran tiendra pour responsable les États-Unis de toute attaque israélienne contre ses sites nucléaires
par Al-Manar
L'Iran tiendra pour responsable les États-Unis de toute attaque israélienne contre ses installations nucléaires, a mis en garde jeudi le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, avant un nouveau cycle de pourparlers avec les États-Unis vendredi à Rome.
La chaîne de télévision CNN, citant plusieurs responsables américains sous couvert d'anonymat, a affirmé mardi qu'Israël, se préparait à frapper les installations nucléaires iraniennes.
«En cas d'attaque des installations nucléaires de la République islamique d'Iran par le régime sioniste, le gouvernement américain (...) portera une responsabilité juridique», a écrit dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et dévoilée jeudi, Abbas Araghchi.
«L'Iran met fermement en garde contre tout aventurisme du régime sioniste et répondra de manière décisive à toute menace ou acte illégal», ajoute dans ce courrier le chef de la diplomatie iranienne.
«Si le régime sioniste délirant commet un acte insensé et lance une attaque, il recevra assurément une réponse dévastatrice et décisive dans sa petite géographie vulnérable», a pour sa part insisté jeudi le porte-parole des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du pays, le général Ali Mohammad Naïni, cité par l'agence Isna.
L'Iran et les États-Unis se retrouveront vendredi en Italie, au moment où les deux pays affichent publiquement leur désaccord sur la question sensible de l'enrichissement d'uranium.
L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui mène les discussions pour Washington, a estimé dimanche que les États-Unis «ne pouvaient autoriser ne serait-ce qu'un pour cent de capacité d'enrichissement» à l'Iran.
Téhéran, qui défend un droit au nucléaire civil, considère cette demande comme une ligne rouge, contraire aux dispositions du Traité de non-prolifération (TNP) dont l'Iran est signataire.
Jeudi, des dizaines de manifestants se sont rassemblés près du site nucléaire de Fordo, dans le centre de l'Iran, pour réaffirmer le «droit inaliénable» à l'énergie nucléaire, selon des images vidéo diffusées par l'agence de presse Mehr.
source : Al-Manar